Après délibération du jury et examen des photos des différents finishs, les résultats des différentes courses sont disponibles sur le
site de l’ubbc Des résultats plus détaillés sont disponibles, pendant quelques mois, sur le live de la course. Cliquez sur le bouton bleu associé au dossard de chaque coureur pour voir le détail des tours de chacun.
Très content du déroulement de cette édition malgré un contexte assez tendu. Des conditions personnelles et professionnelles peu propices pour chacun d’entre nous qui venaient s’ajouter à une situation sanitaire orageuse et à une météo qui, la veille, ne l’était pas moins. Il a fait beau, la police n’est pas venu contrôler les passe-sanitaires des coureurs et nous n’avons pas été expulsés du parc avant 1h00 du matin. On ne pouvait pas espérer mieux.
Le balisage a été un peu plus compliqué que les années précédentes. La pluie, la veille de la course, nous a empêché de tracer le parcours en avance. On s’y est mis deux heures avant le départ. C’est Yves qui a fait l’essentiel; Yann et moi sommes repassés derrière pour donner un dernier coup de peinture sur les passages les plus tordus. Pour finir, Yves a refait un dernier tour avec de la rubalise pour sécuriser encore plus notre trace. Yves avait découpé au laser une centaine de petits panneaux de bois que Raya a fixé à la colle sur des piquets de barbecue. Il a aussi imprimé des pochoirs pour tracer les flèches au sol. J’ai été peu inspiré en achetant de la peinture rouge et environnement friendly. On peut toujours débattre de l’aspect eco-responsable du produit, en revanche, en ce qui concerne le marquage, c’était nul. Heureusement qu’il nous restait un fond de peinture rose de 2019 qu’on a pu réutiliser à certains endroits du parcours.
J’avais repris une partie du système de chronométrage développé en 2019. On a abandonné les puces et les lecteurs rfid bricolés sur des raspberry. Trop compliqué à mettre en œuvre en trois jours. J’ai remplacé ça par un écran de saisie simplissime où il suffisait de cliquer sur le numéro du dossard pour enregistrer le tour. On pouvait même se tromper et cliquer trois fois de suite, une sécurité empêchait de comptabiliser les tours suspects. Raya, Anne, Yves et surtout Muriel ont pointé un par un tous les passages jusqu’au dernier. Ç’aurait été parfait si tous les coureurs n’oubliaient pas parfois de s’assurer qu’ils avaient été pointés lorsqu’ils terminaient leur tour. J’ai dû faire six ou sept modifs hier pour rattraper les écarts qui m’ont été signalés. Avec un peu plus de 420 tours comptabilisés, ça donne un taux d’erreur très correct. Mon modèle de prédiction des temps de passage a bien marché lui aussi. Je l’avais entraîné avec les passages des éditions antérieures et, à moins de s’arrêter pendant 1h30 au ravito entre le troisième et le quatrième tour, pour prendre plus que de la pastèque et de l’eau, ça collait assez bien.
L’ambiance était telle que nous l’espérions. Tout le monde semblait heureux d’être là. On a eu droit à un festival de sourires et de remerciements qui ne nous ont pas fait regretter d’avoir organisé cette nième édition. Des bénévoles merveilleux; enfin, merveilleuses surtout. Blandine, Anne et la grande Elisabeth ont animé le ravitaillement de façon grandiose. C’était magique. Sans elles, les UBBC ne seraient pas ce qu’ils sont. Elles communiquent autour d’elles un halo de bonheur que tous les organisateurs de course du monde de l’univers nous envient certainement.
On s’est éclaté à tracer ce parcours et je crois bien que nos coureurs ont pris plaisir à souffrir dessus. On s’est affranchi des règles des années précédentes qui voulaient que l’on reste sur les chemins goudronnés. Après plus d’un an de frustrations liées au COVID, on a fait sauter les barrières et je ne crois pas que les semelles des coureurs de l’UBBC aient tant abîmé les pelouses du parc.
Bref, je suis un co-organisateur heureux et je suis sûr que Yves et Raya ne me contrediront pas…