Salut à tous,
Voilà un sujet d'intérêt !!
Pour ma part, au vu du prix délirant atteint ces dernières années par les chaussures, voilà déjà dix ans (!!), que je n'ai pas acheté une paire "au prix fort" dans un magasin...
(150€ et + le sandwich de 800g d''EVA/silicone/néoprène/ nylon, faut pas pousser...
Surtout quand on pratique "un peu" les sites de production industrielle en Asie... )Bref : je chasse "la paire qui va bien" sur Le Bon Coin, qui regorge certes de vielles godasses bonnes pour la poubelle, mais aussi de chaussures quasi-neuves, souvent acquises
"une ou deux tailles trop petit" par des néophytes, ou n'étant tout simplement pas adaptées à la morphologie et au posé de pied de leur acquéreur...
Franchement, récupérer à 30€ des chaussures payées 120et +++ par leur précédent propriétaire, et affichant 3 sorties de 15 bornes au compteur, cela me satisfait plutôt !
Côté hygiène, un passage en machine
(qui doit rester exceptionnel, car cela altère la colle des sous-ensembles..), et les shoes sortent comme neuves !
Evidemment, cette approche ne vaut que si l'on connaît déjà sa dominante de posé de pied
(pronatrice, neutre, supinatrice), que l'on s'est renseigné sur les forums et bancs d'essais des sites spécialisés quant aux qualités, dominantes, et défauts de tel ou tel modèle, et que l'on a pu apprécier sur photos (pas toujours facile..), le type et degré d'usure des dites chaussures d'occasion visées... Une part de "coup de poker" incontournable , mais qui vaut le coup d'être tentée.
En dix ans donc, j'ai dû acheter ainsi une quinzaine de paires
(Adidas, Asics, Saucony, Mizuno, La Sportiva, Brooks..), avec pour particularité ma dominante supinatrice.
Certaines "n'allaient pas" à peine chaussées, d'autres après quelques centaines de mètres sur la piste forestière voisine m'annonçaient clairement une tendinite future, et une ultime sélection assure désormais mon "stock tournant"...
(De fait, des Adidas Cascadia 3 (commencent à fatiguer les belles..), et des Asics Trabuco.. Pas des modèles "up to date", mais bon : supination oblige.)
Faut quand même que je renouvelle, là...
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Evidemment, il est toujours facile et tentant de faire péter la Visa au running-shop du coin, et de se faire plaisir quelques minutes devant ces créations immaculées sentant bon le butyl de leurs semelles Vibram, et luisantes de neuf dans leur écrin de papier de soie... J'ai donné aussi, évidemment...
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N'empêche !
Quand, pour la seule satisfaction d'avoir une boîte neuve sur l'étagère, je peux, en échange de 150 balles, avoir sur la même étagère, cinq paires de pompes quasi-neuves, avec un mix de marques, profils, designs, conforts sur tel ou tel terrain... Bah !..
Je prends le risque, et on verra !
En dix ans, une seule paire m'a déçu : pourtant indiscutablement la plus belle, encore neuve et immaculée. Une Adidas Cascadia, jaune pétant, jamais portée..
Au bout de 400 mètres sur la piste qui traverse la forêt, verdict sans appel : inadaptée à ma foulée, douleurs immédiates dans les tendons (jamais entendus pourtant en trente ans de course !)...
Comparée à sa "soeur orange" de même série supposée (Cascadia 3, avec laquelle j'avais courru mes plus beaux trails..) : drop et appuis totalement différents !
Fiche technique sur le site Adidas ? Nope..
Autre source ? Que tchi...
Conclusion :
(Revendue dans la même semaine au prix d'achat,).§§
En synthèse :
L'achat de "chaussures de second pied !", n'est pas à écarter pour qui veut, dans un budget raisonnable, sélectionner des chaussures réellement adaptées à sa morphologie et ses usages.
Il ne s'agit évidemment pas de se procurer des résidus de poubelles, mais bien de collecter, à moindre coût, une "écurie" de chausses aux caractéristiques différenciées, parmi lesquelles sélectionner les mieux adaptées à sa morphologie, son profil de course, ses goûts, et son budget du moment.