slemire a écrit:Dim tu confirmes ?
"ce parcours TRES cassant dans un paysage grandiose"
Par rapport à l'Echappée Belle 85, vous en pensez quoi ?
Pour me présenter j'ai 44 ans, je me lance sur le trail depuis 1 an en habitant dans le Nord (les terrils en guise de D+...)
Je fais 3H10 au marathon, j'ai fait la sainté 2017, les 62km de la Cote d'Opale, Zinal cet été et je fais le TAR dans 15 jours.
Je compte faire Samoens en Juin (ou l'Ardenne Megatrail si Madame ne valide pa le WE dans les Alpes en fin d'année scolaire
C'est trop ambitieux le 90 ou l'Echappée Belle ?
Merci
@Slemire
Toutes les questions que tu poses ont leur réponse dans les pages précédentes de ce fil. Malgré tout, certains ont jugé qu’il faillait quand même te répondre, et quand Dim te dit que c’est très cassant, tu demandes encore qu’il te le confirme une nouvelle fois.
Alors voilà mon opinion : la Swisspeaks 90 est à la portée de quelqu’un qui a une vraie expérience de la montagne, qui a le pied sûr, la cheville solide, qui est capable d’enchainer les montées raides et les descentes raides, qui n’est pas sujet au vertige et qui sait se débrouiller tout seul en toute circonstance, c’est-à dire dans les pires conditions de terrain, de météo et de fatigue. Tous les ultras en montagne l’exigent dans leurs règlements respectifs, mais à la Swisspeaks, c’est vrai.
Je ne connais pas les courses que tu cites, mais je connais bien le Valais et quasi tout le parcours de la Swisspeaks 360. Un marathon en 3h10, je vois parfaitement le niveau. Mais un marathon, franchement ça n’a absolument rien à voir. Tu évoques Zinal : la course pédestre Sierre-Zinal ? Alors la Swisspeaks 90k, c’est comme la portion Barneusaz-Zinal en aller-retour sur 90 km au niveau cassant. Ou alors tu as fait des randonnées dans la région de Zinal ? As-tu été à la cabane Tracuit, avec la portion avec les chaines à la fin, et en montant par le Pas des Chasseurs ? As-tu franchi le col de Milon ? As-tu été à la cabane du Grand Mountet ? Si oui, alors imagine que c’est comme ça sur 90 km avec le paramètre « passages vertigineux » en plus marqué. Sur le 90k il y a objectivement des passages où on peut se tuer. Alors imagine avec la fatigue, le manque de lucidité, la météo éventuellement mauvaise ou très mauvaise, seras-tu capable de t’en sortir tout seul ? Car sur la Swisspeaks, personne de l’organisation ne sera là pour t’aider, te rassurer, prendre des décisions à ta place ou t’évacuer : il faudra savoir te débrouiller tout seul, sans faire de caca nerveux, car ta vie peut en dépendre. Et oui, on parle ici d’un ultra trail engagé, et ce ne sont pas des mots en l’air.
Alors vu que tu n’arrives déjà pas à aller chercher par toi-même sur ce fil les messages qui répondent à tes questions par manque de débrouillardise, je te déconseille vivement de te lancer dans cette expédition.
(Désolé, je suis valaisan et donc pas tellement diplomate)
A+
Cricri