Freddo nous a transmis un lien donnant accès au livre "Lactate et exercice : mythes et réalités" par Georges Cazorla, Cyril Petibois, Laurent Bosquet et Luc Léger3.
https://www.cairn.info/revue-staps-2001-1-page-63.htm
Le contenu de ce lien est très intéressant.
Un passage de ce lien conduit effectivement à faire dire à certains que l'acidose (et donc les lactates) est la conséquence de la dégradation de l'ATP.
Voilà le passage du livre qui peut le faire penser.
- Hydrolyse de l’ATP (Equation 1)
Equation 1
ATP2- + H²O = ADP- + Pi + H+ + énergie
- (de 30,5 dans les conditions standard à 50 kJ/mol dans les conditions cellulaires)
(ATP2- : adénosine triphosphate ;
ADP- : adénosine diphosphate ;
Pi : phosphate inorganique)
Je souhaiterais intervenir de la manière la plus respectueuse possible.
Je dirais donc :
- - effectivement, cette formule est juste (la dégradation de l'ATP produit bien du H+, des protons H+); juste car j'ai lu cela partout, dans tous les articles, livres qui décrivent l'équation chimique de la dégradation de l'ATP;
- mais je dirai aussi que ceux qui avancent que c'est cette réaction chimique qui produit l'acidose lorsqu'un coureur produit un effort musculaire, se trompent.
Je souhaiterais avoir la version de ceux qui pensent le contraire et j'attendrai donc leur retour avant de donner ma version.
Je serais content que quelqu’un d'autre que moi défende le point de vue que j'avance, c'est à dire que les H+ produits lorsque l'ATP est dégradé par les fibres musculaires pour exploiter l'énergie en vue de la contraction musculaire ne produisent par d'acidité supplémentaire, malgré les apparences.
PS : le livre semble dater de 2001, si je ne me trompe.