Dans le cas en question, même si je comprends que tu aies envie de faire passer ton message ....je ne suis pas sûr que le problème soit bien là.
C'est vrai que les orgas locales ont parfois du mal à avoir des "bras" pour les faire tourner. Bien souvent, j'ai d'ailleurs l'impression que ce qui manque ce sont les personnes qui s'impliquent au "coeur" des organisations, dans les équipes qui font vivre la course toute l'année, des mois avant et des mois après....donc le manque ce sont ceux qui vont "entrer au coeur" et parfois prendre le relais d'équipes ui se sont parfois essouflées.....en gros, ceux qui sont précieux, ce sont ceux qui vont aller investir leur temps en amont dans un trail de Montagnole ou un TNR ou un 4 Piliers ou même....un Paris-Versailles....en fait des tas de gens qu'on retrouve pas mal sur Kikourou, qui n'est pas "que" ce qu'"on" se complait un peu parfois à caricaturer...

Le souci illustré ici, ce sont plutôt les contraintes de plus en plus délirantes qui s'imposent aux organisations : déclarations en préfecture, négociations avec l'ONF, les parc naturels, les réserves locales, Natura 2000, délires sécuritaires (obliger à fermer totalement une route), contraintes de mise en place de moyens de secours disproportionnés, etc, etc. Toutes contraintes qu'il est soit impossible d'assumer financièrement, soit humainement (par exemple devroir mettre un signaleur à la moindre route traversée, même si c'est un vicinal qui voit passer 3 tracteurs par jour).
Effectivement, indirectement, ces contraintes amène un besoin qui va en augmentant, pour les "moyens humains", et parfois ça finit par ne plus passer.
Si on veut faire passer un message, l'important me semble bien être de toujours se rappeler que nos courses qu'on aime, elle ne peuvent vivre qu'avec ceux qui les organisent et leurs bénévoles....et qu'il ne suffit finalement pas seulement de leur dire "merci" à tous quand on les voit, mais que ça aide quand même encore plus quand on passe chacun de l'autre côté de la barrière. Le pire, en plus, c'est qu'ensuite, on y prend goût. Si on arrive à préserver ça, pour un Tour du Lac d'Aiguebelette qui disparaît, on aura peut être un autre truc qui se montera ailleurs...ou deux...ou trois.
C'est sûrement très Bisounours, mais c'est quand même bien le fond du problème.