Edition 2005
Ironman de Hongrie le 27 août 2005 - Nagyatad - Triathlon - 225 km
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Sport : Triathlon
Date : Saturday 27 août 2005
Lieu :
Nagyatad
(136 - Hongrie, Europe )
Distance : 225 kms
Heure départ : 06:50:00
Temps limite : 16:00:00
Enregistré par augustin
- validé par eric41
Éditeur de la catégorie (Triathlon, Hongrie, 8/2005) : perrier-citron
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Douce folie : la récidive de l’Ironman
Ayant entendu parler de cet Ironman chez moi en Hongrie, l’occasion était trop belle et je rêvais secrètement de pouvoir y participer, mais ayant déjà programmé 8 semaines avant l’Ironman d’Autriche, je m’étais dit qu’enchaîner 2 Ironman serait insensé au vu des préparation et récupération requises.
Que nenni, agréablement surpris après l’Autriche de la facilité pour récupérer (à peine 48h), je me suis dit banco je m’inscris en Hongrie dans la foulée histoire de me faire plaisir et « d’amortir » mes mois d’entraînements.
Cette fois, la course n’ayant pas le label officiel Ironman Corporation, l’évènement est beaucoup plus modeste que son homologue autrichien : peu d’inscrits -environ 250 individuels contre 2000 en Autriche- et frais d’inscription 3 fois moins chers.
C’est parti pour la pêche aux informations, je furète sur Internet et déniche deux commentaires de Français ayant déjà participé à cette épreuve (un grand merci à Christophe et à David pour leurs conseils).
De même via mon entreprise je récupère le DVD de l’édition 2004, je pense pouvoir dire que désormais je le connais par coeur pour avoir beaucoup visionné ces 7 minutes de frissons!
Mais rapidement j’ai deux principales craintes : la chaleur qui règne normalement à cette période et l’état de la route…
La course a lieu au sud-ouest de la Hongrie, près de la frontière Croate dans la ville de Nagyatad (prononcer Nadiatadd) -à environ 3h de route de Budapest- et n’en est pas à son coup d’essai car elle en est à sa 15ème édition.
De plus elle accueille aussi le championnat hongrois de triathlon longue distance.
Arrivée le vendredi midi sur place, je file à l’hôtel déposer tout le matos et tombe sur 2 triathlètes hongrois quadragénaires, en 2 minutes nous sympathisons et partons déjeuner ensemble.
Eux sont deux vieux briscards qui font la course chaque année ensemble, et cette édition sera leur 7ème participation! De plus ils ont chacun couru une vingtaine de marathons, dont 10 fois celui de Budapest…Fidélité quand tu nous tiens !
Nous discutons de nos préparations respectives, je les préviens qu’ils vont rigoler en entendant la mienne car je fais figure de touriste avec mes peu d’heures de préparation (sur près de 8 mois cumulés « que » 230 heures réparties en 120 km de natation, 1650 km de vélo, 65h de home-trainer et 1000 km de course à pied) !
L’après-midi je file au palais des sports retirer mes dossard, puce et tout le tra la la habituel. Sympa l’organisateur nous fournit un vrai bonnet de natation en silicone aux couleurs de l’épreuve. Sur place une équipe de bénévoles tout sourire est là pour nous aider, et je vois un hongrois lire ma fiche et avoir l’air surpris. En fait je serai le seul Français engagé parmi les coureurs puis il m’aiguille vers une jeune bénévole qui parle très bien français et qui me donnera toutes les infos nécessaires.
Il y a quelques boutiques afin de constituer un «triathlon expo » puis direction le briefing en anglais. C’est cool l’organisateur a pensé à proposer un animateur en anglais pour les compétiteurs étrangers (nous serons 15, surtout des Croates, Polonais, Roumains, Slovaques et Tchèques)
C’est énorme la différence avec un Ironman labellisé, ici tout est « familial » c’est de l’artisanat comparé aux grosses épreuves dûment labellisées mais ne nous trompons pas : elle est organisée par des passionnés (le speaker-animateur-traducteur en anglais est en fait un ancien athlète de –très- haut niveau avec un record personnel à 9h02 sur la distance) et pour des passionnés (parmi les compétiteurs plusieurs l’ont déjà faite plus de 10 fois !).
Dans la foulée j’essaie de reconnaître un peu du parcours vélo en voiture mais le parcours n’étant pas fléché au sol et connaissant mon piètre sens de l’orientation je galère un peu pour trouver à peu près ce qui nous attend le lendemain. En fait je n’aurais reconnu qu’une trentaine de bornes du parcours ! Bon je me console en me disant que c’est déjà mieux que rien…
Le soir je passe au parc de la deuxième transition déposer mes affaires de course à pied et en profite pour talquer un petit coup mes chaussures. Puis j’en profite pour enregistrer mentalement les lieux afin de ne pas être –trop- surpris le lendemain.
Enfin le soir arrivent la « supporters team » en la présence de ma femme et de 4 amis venus passer le WE pour cette course.
Le jour J, samedi matin, lever un petit peu avant 4h pour engloutir un peu du Gatosport réglementaire et déjà s’hydrater. Derniers préparatifs, chargement du vélo dans la voiture et direction le lac de Gyekenyes, à quelques kilomètres de l’hôtel.
A 6h nous serons sur place, je dépose mon vélo cela fait tout drôle il y a à tout casser 300 vélos, le parc est tout petit et les vélos qui le composent sont surprenants (beaucoup de vieux cadres aciers, quelques vélos avec changements de vitesses sur le cadre et même un vélo de route avec une béquille !!! nous sommes loin des parcs « Ironman » où la course à l’armement technologique règne…)
Je prépare les PowerBars et Gels, engloutit en vitesse une banane, vérifie que puce et consorts sont bien en place puis un dernier bisou à ma femme et je vais me placer sur la ligne de départ.
La course:
Il est 6h40, nous sommes 225 individuels et 80 équipes de relais à prendre le départ. Par chance la température de l’eau est à 22,1° donc les combinaisons sont autorisées.
A quelques minutes du départ je vois un concurrent qui arbore une trifonction « Klagenfurt Ironman » -trifonction que j’avais repérée 2 mois avant lors de la course-, on discute un peu et effectivement il était aussi de la partie. Sympa je suis rassuré car je ne suis pas le seul fêlé à enchaîner 2 IM en 2 mois !
A 6h50 c’est le coup de canon (authentique petit canon tiré par un soldat en tenue militaire Hongroise du XIXème siècle !) et nous nous élançons pour 2 boucles de 1900m.
Je suis parti juste derrière les bonnets rouges (athlètes du « top 20 ») et nage à une bonne allure en me concentrant sur ma glisse, les sensations sont bonnes et je me régale. Déjà la mi-parcours, il y a une sortie « à l’australienne » au milieu où je passe en un moins de 30 minutes (7ème position ?), super les 1h ou un peu moins à la natation sont en ligne de mire.
Par contre il y a encore pas mal de bonnets rouges derrière moi donc étant donné que ce n’est pas moi qui suis fort, c’est que eux ont un peu usurpé leur statut de « top athlète » !
Je replonge aussi sec pour la deuxième boucle qui passera bien vite, mais à la sortie stupeur mon chrono affiche 1h03’39 (16ème temps natation): quoi ? qu’ai-je donc bien pu faire pour perdre autant de temps ? Erreurs de trajectoire ? A revoir en tout cas.
Je suis un peu déçu, c’est 1 minute moins bien qu’à Klagenfurt et pourtant j’ai l’impression d’avoir mieux nagé (moins de monde et meilleures sensations)
En courant j’attrape mon sac de T1 préalablement disposé sur le chemin entre la sortie de l’eau et la tente de transition (ce n’est valable que parce que nous ne sommes que 225 individuels à participer !) et me change en vitesse sous la tente pour adopter une tenue vélo complète.
J’attrape mon fidèle destrier Orca au passage et me précipite vers la sortie du parc tout en engloutissant un gel (dont je réussirai à répandre la moitié sur mes mains, le cadre et les cocottes de freins, bien joué). Un petit coup d’œil au chrono m’indique comme prévu une transition hyper rapide (2 min 35) liée à la taille du parc.
C’est parti pour le plat principal, quelques 180 km de vélo dans la pampa hongroise, parcours constitué d’une première partie de 75 km puis d’une boucle de 35 km à parcourir 3 fois.
Le parcours est roulant (seulement 490 m de dénivelé positif) mais l’état de la route n’est vraiment pas terrible, des raccords de macadam partout, un super mauvais rendu, ça secoue et il faut rester concentré pour éviter les petits trous parsemant la chaussée.
Bon déjà ça commence mal pour moi mon compteur ne fonctionne pas et affiche des valeurs complètements déconnantes, tant pis je ne l’utiliserai qu’en fonction « montre ».
Il fait frais et je tremble un peu, je regrette de ne pas avoir de manchettes et essaie de me concentrer sur la route. Je n’ai pas de sensations, j’ai beau être en position aéro, sur la plaque et rouler sur du plat, je calcule avec les panneaux (tous les 10 km) que je suis à 33 de moyenne !!! C’est mal parti…
Dans mes rêves les plus fous je tablais sur une natation en 1h, un vélo en 5h30 (un petit 33 de moyenne) et si possible un marathon en 3h30…histoire d’aller taquiner les 10h, mais sans réellement y croire étant donné mon entraînement « light » et l’enchaînement avec l’Ironman de Klagenfurt.
Depuis plusieurs kilomètres une voiture de l’organisation nous filme, le caméraman étant installé les fesses dans le coffre, les jambes dehors, la caméra au bras, et roulez jeunesse ! Il me double puis s’arrête sur le bas côté pour nous prendre au ras du sol puis rebelote plus loin bref on joue au chat et à la souris.
Passage du 60ème km en 1h45 puis du 70ème en pile 2h, ouh là ça va vite pour moi…je suis sur des bases trop élevées, je le sais, mais quitte à tenter le diable…
Arrive enfin le 75ème km et le passage devant le parc à vélo pour T2 donc il reste maintenant à parcourir 3 fois la boucle de 35 km.
La route est déjà en bien meilleur état que lors de la première partie du parcours et la température remonte progressivement, mais le ciel est toujours très nuageux. Nous avons de la chance ! D’habitude l’épreuve est réputée pour être très difficile car la chaleur est souvent présente (36° pendant l’édition 2003 notamment)
Au km 80 je passe en 2h15, la régularité du métronome…sauf que le métronome fait le fanfaron en étant sur des bases de 5h05 pour le parcours vélo, soit 35 de moyenne et ça, c’est au dessus de mon niveau !!!
Quand je double des concurrents je leur fais un petit signe ou un petit encouragement, mais manifestement ce n’est pas dans leur culture car ils font la gueule et ne répondent même pas ! Tant pis je les passe vite fait et tâche de me concentrer sur ce qu’il me reste à faire.
De même on peut dire que le triathlon ne déchaîne pas les passions en Hongrie, car les spectateurs brillent par leur absence, il n’y a que les familles des concurrents qui sont là près du parc à vélo!
A un moment lors de la boucle nous passons devant les habitations d’une communauté « Rom », le contraste est saisissant il y a des familles nombreuses partout qui vivent dans des maisons en mauvais état voire carrément des sortes de cabanes, je n’ose imaginer leurs conditions de vie en plein hiver…
Au 100ème km je passe en 2h50, ah c’est mieux le rythme se calme un peu mais je commence a avoir mal aux cuisses, j’essaie de les étirer sur le vélo comme je peux mais sans réel succès.
Fin de la première boucle 1h04 plus tard, j’en suis à 110 km de course et j’en profite pour attraper mon ravito perso à la volée sous les cris de mon « fan club » qui fait courageusement le pied de grue pour me voir moins de 10 secondes!
Passage au 140ème en 4h30, cela devient vraiment dur, je n’ai plus de jus, la position aéro m’énerve et pourtant il faut continuer à tourner les jambes encore et encore…
J’alterne ravitos gels ou PowerBar avec eau plate ou boisson énergétique seule pour ne pas compliquer la tâche de l’estomac puis miam miam 2 sandwiches salés qui vont faire du bien au milieu de cet océan de sucré…
Au final j’aurai consommé 2 gels, 2 PowerBar, 2 sandwiches salés, 3 bidons d’eau, 1 bidon de boisson énergétique et 1 banane.
Fin de la deuxième boucle en 1h10 (je suis tombé à 30 de moyenne) et pendant la troisième et dernière boucle même topo et timing identique : re-1h10. Gestion de course à revoir impérativement !!! Heureusement à chaque fin de boucle je retrouve mon team de supporters, ah c’est vrai que ça fait du bien de les voir, et ça motive pour ne pas les décevoir !
J’appréhende vraiment le marathon à venir, je me dis que vraiment j’ai fais le fanfaron et maintenant il va falloir s’accrocher…je pense à ceux qui galéraient en Autriche sur le marathon et pour qui c’était un véritable chemin de croix, et je me dis que moi aussi c’est ce qui m’attend…
L’arrivée se profile, c’est la fin du vélo en 5h33’26 (32ème temps vélo) soit à près de 33 km/h de moyenne, je déchausse vite fait avant l’entrée au parc et laisse le vélo à un bénévole qui le rangera. Direction le sas de transition, change complet pour une tenue de course à pied complète (singlet et shorty) avec de nouvelles chaussettes, un petit coup de crème solaire sur les seins pour éviter les frottements, j’enfile mes fidèles New Balance et c’est parti pour les 42,195 km qui me séparent de la fin.
Un nouveau coup d’œil au chrono m’indique que la transition aura duré 2min31, ah c’est bon d’avoir peu de monde et d’aller vite!
Et là grosse angoisse : comment vont réagir ces rondins de bois qui me servent de jambes?
Eh bien c’est à n’y rien comprendre, je refais le coup de Klagenfurt et passe le 1er kilo en 4’30. Même pas mal !!!
Je ne comprends pas trop ce qu’il m’arrive, je continue en essayant de lever un peu le pied car ces bases là sont trop rapides sur marathon et découvre cette première des 6 boucles qui m’attend. Le parcours est roulant (40 m de dénivelé positif cumulés) et très convivial pour les spectateurs, mais sera en fait super monotone pour les coureurs !
A la fin du premier tour, passage du 7ème kilo en 30’, ouh là c’est rapide ça je suis sur les bases de 3h au marathon –et donc 9h40 sur IM-, il va falloir redescendre vite fait sur Terre !
Lors de chaque demi tour le speaker animateur m’annoncera mon temps de passage, et sympa au micro il glissera toujours un petit mot d’encouragement pour le petit Français de la course. Du coup quelques minutes après j’entends une spectatrice me lancer un « allez la France » (avec l’accent!), ah que c’est sympa cette ambiance.
Je croise la tête de course qui a bien entendu quelques tours d’avance mais dont la foulée est quand même heurtée, vu le timing ce n’est pas aujourd’hui que sera battu le chrono, surprenant d’autant plus que les conditions météo semblent idéales pour cette course.
Fin de la deuxième boucle et passage au 14ème km en 1h02, désormais je marche aux ravitos pour éviter de tout renverser sur ma tenue. Je continue encore et à l’issue de la troisième boucle je commence à en avoir marre, le parcours est barbant.
Passage au semi en 1h40 (cool c’est 7 minutes de mieux qu’en Autriche) mais bonheur de courte durée car ma 4ème boucle sera laborieuse, ralentie par arrêt pipi et petite fringale à satisfaire.
A chaque tour je retrouve sur le bord de la route mes fidèles supporters, ils m’encouragent toujours avec ardeur, pourtant ce que la journée doit leur paraître longue ! En tout cas, c’est comme pour les bénévoles, on ne les remerciera jamais assez pour leur aide !
Au 30ème je passe en 2h30 (pas cool je viens de perdre mes quelques minutes d’avance et ai le même chrono qu’en Autriche !) bon on va pas se formaliser de toute façon, à moins d’un gros pépin je ferai un meilleur chrono qu’en Autriche donc c’est le principal !
Je discute avec un accompagnateur vélo qui arbore son t-shirt de finisher Klagenfurt 2005, on discute quelques minutes, lui a fait 9h et quelques et est qualifié pour Hawaii, pas mal !
Dommage aux ravitos il n’y avait ni coca-cola ni bananes, je prendrai donc des abricots secs gentiment distribués par ma femme et de l’eau avec quelques morceaux de pastèque accompagnés de biscuits secs.
Enfin la ligne d’arrivée se profile, j’accélère pour avoir une belle photo finish et surtout heureux d’en terminer après 3h38 au marathon (32ème temps course à pied) et surtout 10h20 d’effort !
Sympa les organisateurs remettent en place pour chaque finisher la banderole d’arrivée (faisant de chacun un vainqueur en quelque sorte) mais par contre aucune collation n’est prévue une fois la ligne franchie et de même les secours semblent inexistants, pourtant je pense que cela n’aurait pas été superflu.
Je prends possession de mon polo brodé de Finisher 2005 et reçois aussi un presse-papiers crée pour l’occasion, tant mieux cela change des traditionnels cadeaux !
Au final je finirai 23ème au classement général de l’épreuve (225 au départ, 195 à l’arrivée), super je rêvais d’une 30ème place en ré-éditant mon temps de Klagenfurt mais finalement je l’améliore.
Renseignements pris le premier boucle l’épreuve en 8h45 et le dernier en près de 16h.
Nous reviendrons le soir pour regarder un peu de la rétrospective 2005 en images (même si nous avons raté les ¾ du film…tant pis nous attendrons le DVD le mois prochain) et l’arrivée des derniers concurrents (après 16h de course) puis les feux d’artifice viennent clôturer cette belle et longue journée.
Le lendemain a lieu la cérémonie des récompenses au palais des sports de la ville, traditionnellement les athlètes sont appelés un par un à venir rejoindre l’estrade par ordre d’arrivée décroissant. J’ai de la chance, je serai donc appelé dans les derniers, un peu avant la tête de course!
Tous les Ironmen arborent leur polo Finisher comme il est de coutume ici lors de la remise des récompenses. Mon tour arrive, on me remet une médaille et un diplôme avec mes temps intermédiaires (avec photo couleur de l’arrivée sous le portique s’il vous plait) puis je vais rejoindre tous mes prédécesseurs dans l’assemblée avant de terminer par une pasta party
clôturant ce beau week-end. Je commande dans la foulée le DVD de l’édition 2005 pour la modique somme de 3 € ! Encore une différence avec un IM labellisé !
Conclusion :
Heureux bien sûr d’avoir fini, surpris d’avoir explosé mon temps de Klagenfurt (j’en rêvais mais n’y croyais que moyen) et conscient d’avoir eu beaucoup de chance avec le climat (température idéale).
Par contre je ne sais pas évaluer l’état de fatigue lié à l’enchaînement de 2 IM à 8 semaines d’intervalle (il faudrait demander l’avis d’un pro).
Enfin, je suis surpris de constater la « facilité » de récupération après une telle épreuve: quelques courbatures et un peu de fatigue générale mais rien de très prononcé (plutôt moins douloureux qu’après un marathon « sec ») et surtout une incompréhension entre mes sensations de fin de vélo (cuisses en feu) et un marathon finalement honnête. Suis-je un extraterrestre ???
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