Récit de la course : 20 km de Mèze - 8 km 2009, par Le président

L'auteur : Le président

La course : 20 km de Mèze - 8 km

Date : 17/5/2009

Lieu : Meze (Hérault)

Affichage : 2149 vues

Distance : 8km

Objectif : Pas d'objectif

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DES KILOMETRES, DES BULLES ET DU BLEU !

Rappel des faits : Souvenez-vous de ce tragique fait divers qui a fait la une de Kikouroù en mars dernier avec cette accroche « GROS NUL : LE RETOUR !». Oui, souvenez-vous de ce 8 mars dernier quand, à la Sauta Roc de Saint Guilhem le Désert, la mauvaise fée de la course à pied avait transformé d’un coup de baguette magique le sympathique et jovial « Président » en un vil et repoussant « Gros Nul » !

Souvenez-vous encore de la très perspicace analyse développée dans l’article mis en ligne par un internaute anonyme stigmatisant les dangers d’un réveil du Gros Nul…

L’annonce d’un remake de la célèbre nouvelle de Robert Louis Stevenson « Docteur Jekyll & Mister Hyde », portée à l’écran en 1931 par Rouben Mamoulian, faisait froid dans le dos. Les amateurs de sensations fortes allaient être servis.Telle était l’alléchante affiche promise aux lecteurs impatients de connaître les suites de cette maléfique transformation…

Plus de deux mois et demi se sont écoulés depuis…

Qu’est-il advenu de cette belle et angoissante promesse ?

Gros Nul a-t-il réveillé la part d’animalité qui sommeillait dans son double présidentiel ?

Telles sont les questions au centre de la pièce en 7 actes écrite à la première personne du singulier qui va être maintenant jouée devant vous. 

Des kilomètres, des bulles et du bleu !

(Pièce en 7 actes écrite, mise en scène et jouée par le président)

 Acte 1 : Dimanche 22 mars / Trail de Bouzigues

Croyant refaire le coup gagnant des Foulées d’Hannibal 2007 en portant mon T-shirt fétiche estampillé « Gros Nul » (victoire en catégorie V2), je m’aligne sur les 23,7 km du Trail de Bouzigues avec la ferme intention de retrouver mes sensations passées et de défendre mon titre 2008 (1er V2 à 13,31 km/h)…

Le T-shirt et les bonnes intentions n’y feront rien. Je suis cuit, vide, rincé ! Je boucle la distance en 1h 53’ 53’’ à la moyenne gastéropodique de 12,50 km/h et pointe à la 8ème place de ma catégorie. Une vraie baffe !

 
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Gros Nul en action !
Acte 2 : Dimanche 29 mars / Les Boucles de Villeneuve-les-Maguelone
Après une longue parenthèse Trail, je reviens avec plaisir à la course sur route. Vaincu par mon manque de puissance dans les côtes et mon incapacité notoire à gérer les trop fréquents changements d’allures, je savoure l’idée d’exprimer mes qualités de « rouleur » sur un parcours dont le dénivelé s’apparente plus à l’extrême platitude des nouveaux écrans de télévision qu’aux courbes généreuses de la belle et plantureuse Monica Bellucci. Le profil est idéal dans ma quête d’osmose subtile entre vélocité, souffrance, performance et plaisir…
Les organisateurs ont ramené cette année la distance de la course à 15 km (15,6 exactement). Le fait est étonnant si l’on sait qu’il s’agit de ma 15ème participation à cette épreuve. Concours de circonstances, signe prémonitoire ou conjonction favorable dans l’alignement de mes planètes ? Sans pouvoir donner un sens à cette coïncidence, je prends ce clin d’œil des chiffres comme un signe positif du destin. Grossière erreur…
Les faits seront implacables et le manque de souffle m’empêchera d’éteindre avec fol entrain les 15 bougies de mon fictif gâteau!
Je tourne sur les trois boucles qui serpentent dans le village, entre les étangs et les canaux, autour de la cathédrale et au bord de la mer, avec de meilleures sensations que les semaines passées mais sans la pointe de vitesse de la saison dernière. Optimiste de nature, je prends mon chrono (1h 06’ 03’’ / 14,2 km/h) comme le tremplin de mon retour au sommet ( ?).
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Vainqueur dans la catégorie unijambiste

Acte 3 : Samedi 4 avril / La Foulée des Remparts / Aigues-Mortes 

Le dossard 276 va-t-il me porter chance ? Pas sûr vu mon cafouillage au départ… Pour la première fois de mon existence de coureur à pied, je ne suis pas aux ordres du starter au moment du coup de feu libérateur de la meute coursico-pédestre. Ce ne sont pas les 50 m de retard que je possède sur le peloton qui posent problème mais l’effort à fournir pour remonter les concurrents et me positionner le plus rapidement possible dans mon groupe habituel. Lessivé par un début de course plus rapide que prévu (passage au km 5 en 20’ 09’’), je décide de m’accrocher coûte que coûte à cette perf en construction et j’essaye de limiter la casse sur une deuxième moitié de parcours beaucoup moins roulante. C’est dur ! Je passe le km 10 en 41’ 22’’. C’est vraiment dur ! Le chemin qui longe sur près de 4 kilomètres une roubine interminable est complètement défoncé par les pluies des jours précédents. J’ai vraiment « les boules » de voir ma cadence faiblir et j’en veux tellement à ce maudit canal d’exister qu’illico-presto je le rebaptise en « Roub’ignoble » pour mieux imager mon propos… Je franchis malgré tout la ligne d’arrivée avec la satisfaction du devoir accompli (12,4 km en 51’ 31’’ / 14,4 km/h). Je pointe à la 46ème place sur 476 coureurs classés. Il y a belle lurette que je ne m’étais plus classé dans les 10% du haut de tableau. C’est bon signe !

 

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51’ 31’’ Enfin un bon chrono !

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Carte postale d’Aigues-Mortes : « Un grand coucou des Kikous ! »
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C’est bon j’ai retrouvé mes jambes…

Acte 4 : Dimanche 12 avril / Trail de la Taillade / Claret

Retour ponctuel sur un trail à deux semaines du marathon de Marseille… juste pour voir… Le profil de l’épreuve est idéal pour une petite reprise champêtre tout en douceur. Avec ses 14,6 km de larges sentiers et ses 400 m de dénivelé positif peu techniques, la course simple en apparence sur le papier est devenue par endroit très difficile compte-tenu de conditions climatiques désastreuses. La pluie qui tombe sans discontinuer depuis trois siècles a rendu le terrain glissant, boueux et parfois même très dangereux (Djamel dirai : « J’aime pas vraiment très bien beaucoup ça ! »). Dans ces conditions je me contente d’un honorable 1h15’58’’ (11,5 km/h) et j’enregistre avec satisfaction le retour de bonnes sensations en côte.

 Acte 5 : Dimanche 26 avril / Marathon de Marseille

 

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Souvenir du km 32: Faire illusion devant le photographe…

C’est avec Marvejols-Mende l’un de mes deux gros rendez-vous de l’année. Je suis prêt ! Je n’ai rien négligé dans ma préparation pour être au top le jour J. C’est mon 4ème marathon et je sais que ma marge théorique de progression se situe autour de 10-15 minutes. Mon objectif est donc simple : faire mieux que 3h 28’ 28’’ (Paris 2008). Comme mes jambes ont décidé de n’en faire qu’à leur tête je boucle l’épreuve en… (suspens…) 3h 29’ 20’’ !!! Je me loupe lamentablement pour 52 malheureuses petites secondes… Enfer en damnation, je suis un coureur maudit ! Comment expliquer les raisons d’un tel échec ? J’en dénombre quatre, trois mineures et une majeure :

1) le profil marseillais est nettement moins roulant que le profil parisien

2) les conditions météos sont épouvantables (pluie et vent marin en rafales)

3) ma montre GPS tombe en panne de batterie sur la ligne de départ

4) je suis vraiment un Gros Nul !!! 
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Je ne désespère pas pour autant réaliser un jour une vraie performance sur cette distance. Croix de bois, croix de fer, si j’mens j’vais en enfer !

Acte 6 : Dimanche 3 mai / Les Foulées du Millénaire / Montpellier

Voilà une course « champagne »  comme je les aime… Une course de récupération sans objectif sportif,  une course plaisir sans pression, une course où l’on prend le temps de prendre le temps et de savourer le seul vrai moteur qui nous pousse à courir : la liberté !

Pour être totalement honnête ma présence au Millénaire, une semaine après le marathon de Marseille, repose sur un fait statistique personnel que je voulais fêter dignement sans attendre les 20 km de Mèze, course support à la promotion de Védas Endurance. Je tenais à dissocier ma cause personnelle de celle du groupe. Comme l’a si joliment écrit l’Ecclésiaste :

Il y a un temps pour tout, un temps pour chaque chose sous les cieux :

Un temps pour naître, et un temps pour mourir;

Un temps pour planter, et un temps pour arracher;

Un temps pour tuer, et un temps pour guérir;

Un temps pour abattre, et un temps pour bâtir;

Un temps pour pleurer, et un temps pour rire;

Un temps pour gémir, et un temps pour danser;

Un temps pour lancer des pierres, et un temps pour les ramasser;

Un temps pour embrasser, et un temps pour s'abstenir;

Un temps pour chercher, et un temps pour perdre;

Un temps pour garder, et un temps pour jeter;

Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre;

Un temps pour se taire, et un temps pour parler;

Un temps pour aimer, et un temps pour haïr;

Un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.

(Ecclésiaste 3-8 LSG)

Un temps pour courir, et un temps pour faire la fête !

(Le président)

Avec Marcel Proust toujours à la recherche du temps perdu, Jean-Baptiste Clément s’extasiant sur le temps des cerises, Lamartine suppliant le temps de suspendre son vol, l’Ecclésiaste et moi-même, tous les cinq unis dans un même combat, nous avons décidés de nous battre contre le temps qui passe sous notre nez sans la moindre excuse et qui nous bouscule avec dédain. C’est tout simplement intolérable ! Mais revenons plutôt à nos moutons et à ce fait statistique qui me concerne. 

C’est précisément au km 5,992 de la course que tombe tel un fruit mûr mon…

5000ème kilomètre de compétition hors stade !!!

« Waahooooh ! » J’entends d’ici les exclamations d’émerveillement d’une foule de fans extatiques aux yeux exorbités…

 En décortiquant  cette donnée brute on découvre d’autres chiffres :

- 19 saisons (1ère course le 4 juillet 1991 à Val Louron / Pyrénées)

 - 323 courses (dont 4 marathons, 76 semi-marathons, 29 trails, etc…)

- Vitesse moyenne : 12,38 km/h

- Record sur 10 km : 39’ 23’’ (Lunel 2006 / 15,23 km/h)

- Record sur 15 km (14,050 km) : 56’ 58’’ (Mauguio 2008 / 14,80 km/h)

- Record sur 20 km (20,700 km): 1h 24’ 05’’ (Montpellier 2004 / 14,77 km/h)

- Record sur semi: 1h 26’ 55’’ (Ploegsteert 2004 / Belgique / 14,57 km/h)

- Record sur marathon : 3h 28’ 28’’ (Paris 2008 / 12,14 km/h)

- 14 podiums en catégorie V2 dont 5 victoires (Millénaire, Vic la Gardiole et Saint Georges d’Orques 2007, duo de Mauguio avec Serge Baïla président de Jogging Lavérune et Bouzigues 2008)

C’était le bon temps…

Pour marquer d’une pierre blanche cette journée peu ordinaire, je sors de sous la poussière du grenier la fausse borne kilométrique ayant immortalisé à la fin du siècle dernier mon 1000ème km de course à pied. C’était, je me souviens, le 25 octobre 1998 à Saint Jean de Védas. A ce propos, et pour l’avoir moi-même expérimenté, je déconseille fortement à mes semblables de tester le ravitaillement au champagne avant l’arrivée ! C’est mortel pour la relance… Pour l’occasion je décide de redonner un semblant de jeunesse à ma borne souvenir et de repeindre sur ce monument historique, classé au patrimoine de l’humanité, un 5 flambant neuf du plus bel effet au-dessus du 1 quelque peu délavé. En accord avec les organisateurs des Foulées du Millénaire, je dépose ma borne à la meilleure place qui soit, juste devant le car podium Hérault-Sport. Et voilà, le tour est joué…

Avec cet habile stratagème ma com. est assurée ! J’ai droit aux honneurs dus à mon rang et à l’interview à chaud de Nelson Montfort sur la ligne d’arrivée… 

Il ne reste plus qu’à sortir les drapeaux Védas Endurance pour fêter l’évènement avec les amis du club et savourer quelques bulles de champagne offertes par Pilate (soit bénit mon fils).

 

 

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Pour l’éternité…

 

 

 

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 Comme sur les podiums de F1 ! Soyons fous, c’est la vie qui pétille…
Au fait, je termine la course à la 37ème place en 54’ 23’’ (12,5 km /13,8 km/h). Pas mal pour un vieux routier qui sort à peine d’un marathon…

Acte 7 : Dimanche 17 mai / Les 20 km de Mèze
Une déferlante bleue s'abat sur Mèze !!!

 

« Phénomène unique et exceptionnel observé depuis l'espace par les satellites de Météo France en ce dimanche 17 mai, une déferlante a coloré de bleu pendant plusieurs heures les environs de Mèze.

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Image satellite (source Météo France)

Les scientifiques questionnés à ce sujet se sont montrés bien incapables d'avancer la moindre hypothèse et se refusent pour l'instant à toute déclaration.Il se pourrait, d'après quelques indiscrétions, que cette bizarrerie de la nature soit le résultat d'une forte activité humaine non préjudiciable au renouvellement de l'espèce.  Il se dit également que les fortes concentrations d'endorphines enregistrées durant l'apparition de la manifestation peuvent avoir des conséquences très positives sur les individus tant du point de vue psychique que du point de vue physiologique. Il n’est pas impossible que le phénomène se reproduise à l'avenir… » (VEDAS ENDURANCE infos du 28 mai) 

Vous l’avez compris, aujourd’hui VEDAS ENDURANCE est en première ligne !!!

 

 

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La nouvelle vague 

Il faut dire que nous avons mis les gros moyens :

- 57 coureurs inscrits sur le 8 et le 20 km (13,7% du plateau)

- Une vingtaine d’accompagnateurs

- 338 225 supporters venus des 4 coins de l'hexagone (2 coins de l'hexagone, c'est bien connu, étant totalement inhabités...)

- 2 photographes officiels

- 1 reporter de VEDAS ENDURANCE infos

- 114 chaussures de course

- 2 drapeaux de 1,20 m X 1,20 m dans la zone de départ

- 20 drapeaux de supporter

- 228 épingles à nourrice

- 4225 bananes

- 812 bouteilles d’eau

- 125 bouteilles de vin

- 1 tire-bouchon

- 3 tonnes de bouffe

- 1 Homme-sandwich avarié

 

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Homme-sandwich pas frais

Tous les records du club sont battus !

- Record de participation: 57 coureurs

- Record de podiums: 12 d'un coup (11 podiums individuels + coupe du club le plus représenté)

- Record du nombre d’années de mariage pour Emma et André : 50 ans !(Merci à nos noceurs d’or pour les bulles digestives de fin de pique-nique)

   C'EST TROP TOP DELIRE PAMPLEMOUSSE POMMES CHIPS !!!

Résultats Védas Endurance du 7,7 km (183 coureurs classés) 

CLAS.CHRONONOMPrénomCLAS./CAT.
40.29.00TAILHADESDidier1V1M
90.30.54FERRIGNOSauveur4V1M
150.32.40TAILHADESRomain1JUM
180.32.52GRASSIJoseph2V2M
190.32.54MANGEONJEANEddy8V1M
240.33.23BOUDETJean Philippe8SEM
350.35.21CROUZATThierry12SEM
580.38.28ROUSSETThierry18V1M
700.39.45TAILHADESCatherine5V1F
800.41.14CARMONAJeremy3CAM
850.41.22CARABASSEAlexandra3SEF
860.41.23LOUBATIsabelle4SEF
890.41.51RAYNAUDJacques15V2M
900.42.01FERRIGNOValérie9V1F
920.42.16CARMONANathalie10V1F
950.43.04JUTEAUOlivier23V1M
970.43.19LECAJean Michel24V1M
1000.44.07RAYNAUDEmilie8SEF
1030.44.21PASTORCatherine7V2F
1050.44.32BERNARDAFabrice25SEM
1060.44.36CONVERSANOYolande8V2F
1090.44.57LOUBETMaurice1V4M
1180.45.57DUPONTCéline11SEF
1230.46.21DAYAJihane14SEF
1370.47.58FABREBrigitte14V2F
1400.48.14BERNARDAMichèle21SEF
1490.49.50FABREMarion24SEF
1570.51.20PLANCHECorinne*21V1F
1590.52.32PAYETIsabelle30SEF
1600.52.38LEROUXAnne22V1F
1610.52.53JUTEAUAngélique1ESF
1811.06.55ALISONEmma3V3F
  * Hors club apparentée Védas Endurance 

 Résultats Védas Endurance du 20 km (232 coureurs classés) 

CLAS.CHRONONOMPrénomCLAS./CAT.
61.20.11PERRETSébastien4SEM
261.29.55VIGUIERAlain6V2M
391.34.04GRANIEREric13V1M
401.34.26LEROYBruno14V1M
461.36.01CARMONAHerve17V1M
511.36.39DE LIGNYAnne3V1F
521.36.40EXPOSITOJean Pierre9V2M
731.40.12TOUITOUSimon16V2M
821.41.20LE CORNUDominique17V2M
901.42.30ARNALNicolas31V1M
991.44.00VITONadine6V1F
1051.45.03BASCOULPhilippe22V2M
1081.45.09SAUVAGNACGérard6V3M
1151.46.12PEREZPhilippe37V1M
1171.47.11BOYERJérôme38V1M
1191.48.10IAVARONE BASCOULFlorence8V1F
1251.49.02ALVERNHESPatrice40V1M
1351.50.04JEANDaniel32V2M
1361.50.06BOUAH KAMONFlorence11V1F
1431.51.08DESPLASChrystel12V1F
1651.54.28COTEMichèle3V2F
1661.54.29TRANIAntoine18V3M
1701.54.55CASANOVAGeneviève13V1F
1781.57.57MOUTONMartial43V2M
1872.01.14ALISONAndré1V4M
2182.10.58PAYETRobert24V3M
  
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Délire collectif en l’honneur de la coupe du club le plus représenté

Malgré une course rendue très difficile par la chaleur et le vent fort venu tout droit du littoral pour s’engouffrer avec délectation dans mes voiles, malgré une forme proche du zéro absolu que mon costume-excuse masque avec élégance, je vis ce jour avec bonheur et jubilation. Peut importe qu’en course je sois Gros Nul ou Président, rapide ou lent, l’essentiel est ailleurs… dans le non-chronomètrable, dans l’impalpable.

L’aboutissement absolu se niche en premier lieu dans le simple plaisir de courir en toute liberté, sans entrave, loin des contingences du quotidien. Il est bon de se laisser porter par la perception de nos sens et de se sentir en harmonie avec le monde qui nous entoure, quand le corps épouse les courbes du terrain, quand l’esprit s’évade dans un no-mans land de volupté vers un ailleurs prometteur et des lendemains qui chantent.

En contrepoint de cette vision égocentrique, il est une autre bonne fortune qui, celle-là, plonge ses racines dans la rencontre avec nos frères et nos sœurs de souffrance. Elle est dans le sourire des gens, la complicité partagée, la joie de courir ensemble et la mise en commun de nos émotions.

La course à pied une grande fête populaire qui, chaque dimanche, repasse les plats. Elle est promesse jamais démentie de retrouvailles, d’amusement et, parfois, de franches rigolades. Quand le sport a parlé et que le podium se pare de tous ses éclats, il n’est pas déraisonnable de laisser éclater sa joie. En vérité je vous le dis, quand est venu le temps des rires et des chants, il faut chanter et puis rire ! Après il est trop tard…

Alors pour faire la fête, foi de président, VEDAS ENDURANCE est là !!!

Rideau !

La pièce que nous venons de jouer devant vous est du président ;

La mise en scène : du président et de Védas Endurance ;

Les costumes : de Nike et de Decathlon ;

Les décors : du tout-puissant s’il existe ;

Les éclairages et les effets spéciaux : de tout un bric-à-brac informatique (avec des puces et des fils, des appareils photos numériques et les logiciels, des gifs animés et des octets bien dressés...) ;

Dans le rôle de Gros Nul : le président ;

Dans les autres rôles : toute une troupe de gens plus sympas les uns que les autres…

Vous direz à Monsieur KIKOUROU que la pièce est terminée, que le rideau est tombé et que les acteurs s’en sont allés.

N’oubliez pas d’éteindre la lumière et de fermer la porte en sortant. 

6 commentaires

Commentaire de CROCS-MAN posté le 02-06-2009 à 20:34:00

BRAVO MONSIEUR le PRESIDENT,quel CV, quelle série,
quelle belle pièce.
Mais bon, du coup, déçu de ne pas t'avoir croisé à Marseille.
Au plaisir PRESIDENT

Commentaire de McFly posté le 02-06-2009 à 22:06:00

Ce coup là, tu nous fais un package et comme d'hab, on ne se lasse pas de te lire. Merci.

Commentaire de cedre posté le 03-06-2009 à 15:58:00

Tes écrits sont rares, mais ce qui est rare est cher, non ?
merci et encore ....
Longue vie à Vedas Endurance, son président, ses membres actifs et sa pompom girl qui se fait attendre ;-)

Commentaire de Pilate posté le 03-06-2009 à 21:01:00

Il y a une 5ème raison à ton échec au marathon:
- Dormir avec ton fils la veille de la course.
(C'est fou comme je peux bouger la nuit!)

Commentaire de zakkarri posté le 04-06-2009 à 21:09:00

Popopopo, quel cr encore !!!!! un régallllll
Sacré président et sacré club ...
@+

Commentaire de calimero posté le 06-06-2009 à 19:47:00

Un sacré bonhomme, Mr le Président!!
Je suis fier d'avoir posé en photo avec l'un des derniers dinosaure du seul coin de l'hexagone qui compte, si si!!

Bravo pour cet ENORME palmarès qui n'est sans doute rien par rapport à ce qu'il sera dans quelques années!!!

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