L'auteur : titifb
La course : La Crémaillère
Date : 15/7/2007
Lieu : Bagnères De Luchon (Haute-Garonne)
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Distance : 5.4km
Objectif : Faire un temps
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Luchon, Pyrénées.
Aujourd'hui, en ce chaud dimanche 15 Juillet, je m'aligne sur une épreuve originale : La Crémaillère, course bénéficiant du Label FFA, et comptant pour la Coupe de France de montagne. Pour ceux qui ont lu mon récit de l'an dernier, il n'y a guère de différence au sujet du compte-rendu sur le parcours magnifique de cet original tracé. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, voici donc mon CR d'aujourd'hui.
Isabelle Guillot, détentrice du record de l'épreuve, est là. En forme. La semaine dernière, l'athlète française la plus capée en course de montagne prenait une 6e place sur le plan européen, mais terminait 1ère des tricolores. Elle n'est pas venue à Luchon pour prendre les eaux, mais pour ravir la victoire à Chantal Baillon qui s'en était emparée l'an dernier, en l'absence de la championne. J'ai dit à mon athlète :
Titifb : "Ok, la victoire, c'est pas d'actualité, mais pour une deuxième place, tu as toutes tes chances. Ne te laisse pas impressionner par l'adversité. Ne t'occupe pas de l'Anglaise engagée dans l'épreuve. Tu es meilleure (d'où je tiens ça ? Intuition !), ta réussite aujourd'hui, ce sera la deuxième marche du podium."
Chantal : "Je ferai de mon mieux, je ne me sens pas trop mal, malgré une nuit quasiment blanche…"
Je pense que ses futures adversaires devront se montrer très fortes pour espérer lui prendre cette place que je lui promets. Quant à Isabelle, je suis sûre qu'elle va dominer de la tête et des épaules bon nombre de garçons (et des aguerris en plus…!)
L'ECHAUFFEMENT !
8 h 30 : Nous faisons notre footing, dans le parc des Quinconces, en compagnie de Gilles, et de Toto, mon copain Kikoureur que j'ai enfin la joie de connaître.Toto est le kikou qui m'a offert son dossard pour me permettre de courir une des plus belles courses de ma vie : Le Viaduc de Millau... Le cadre est très agréable, c'est même le lieu favori de promenade des Luchonnais et des curistes, qui, comme nous, apprécient l'ombre fraîche des marronniers et des tilleuls. Il est encore tôt, mais la chaleur est déjà bien présente. J'emmène Toto repérer le sentier que nous emprunterons tout à l'heure. C'est encore plus raide que dans mes souvenirs ! Toto est impressionné. Je le rassure : sur une compétition telle que celle-là, seuls les meilleurs courent. Vivement qu'on parte, car vivement qu'on arrive ! Cette course, elle est pas pour moi : trop dure car ne comportant QUE de la montée, mais j'y participe parce que mon athlète la fait...Je suis là, alors autant courir, euh...marcher !
DEPART !
9 h 30 : 218 coureurs qui attendaient sagement le coup de révolver du starter devant le restaurant "Les délices d'Etigny", sont libérés. Les premiers partent pied au plancher, mais où vont-ils à cette vitesse ? Ont ils bien étudié le tracé avant de courir bille en tête ? Enfin, certains seront vite ramenés à la raison par une dénivellation impitoyable...qui rendra à beaucoup l'humilité de l'homme face à la nature ! Qu'annonce le dépliant de l'épreuve concoctée par Maurice Sanson ? Départ de Luchon, 630 m, arrivée à Superbagnères à 1800 m, soit 1170 m de dénivelé pour...5,3 km par l'ancienne voie du petit train à crémaillère qui permettait aux curistes de monter à la station de 1912 à 1966. La pente moyenne sera donc de 21% avec des passages à 28 %...Ca laisse rêveur...Moi, rien qu'à lire ça, je cauchemarde.
UN PARCOURS QUI EN DIT LONG !
Je reproduis ici le texte que j'ai écrit l'an dernier à propos de l'histoire de ce tracé historique.
"Cette course est un pèlerinage pour certains vétérans du peloton qui connurent le petit train de Superbagnères, qui a assuré la liaison Luchon-Superbagnères, soit 5,6 km à la vitesse honorable de 8 km/h. En 45 minutes les curistes, touristes et Luchonnais se retrouvaient sur le plateau en plein hiver à 1800 m d'altitude pour skier. Super est une des plus anciennes stations de ski et pouvait rivaliser avec celles des Alpes : pistes de bobsleigh, patinoires; les premières remontées mécaniques datent des années 1928-1929. L'été, pour les randonneurs, c'est le point de départ de nombreuses excursions. Y en a-t-il des témoins de ce passé, parmi ces vétérans qui ont voyagé dans ces voitures lorsqu'ils étaient enfants ? En courant, ici aujourd'hui sont-ils bercés par le lancinant tac tac tac de la crémaillère ? Dans l'évitement de la Soulane entendent-ils encore les cris et les gémissements des 30 blessés de la voiture N°4 ? Ce terrible accident du 28 février 1954 laissa 9 personnes au fond du ravin qui ne se relèveront plus. En 1960 une route fut tracée dans la montagne qui signa l'arrêt de mort du petit train. Il n'est pas un Luchonnais qui n'en ait gardé la nostalgie, comme un petit coin d'enfance au fond de sa mémoire."
EN BONNE VOIE !
De ce magnifique parcours (Luchon est candidate à l'organisation des France 2009 et il semblerait qu'elle ait toutes ses chances), je ne vais pas perdre un mètre. Je vais ouvrir les yeux pour en profiter un maximum, d'autant que cette année, je cours en terrain connu ! Après un départ prudent de ma part, j'aborde la montée avec fatalité…Les 100 m de la partie plate sont derrière ; un virage à gauche, et la pente est là ! Le sentier est une large piste forestière. Du coup, nous serons à l'abri du soleil pendant un bon moment. C'est déjà ça. Je cours pendant 1'22 ! Waouh record battu : en 2006 j'avais couru 1' ! Trop forte Titifb ! Que de progrès...Maintenant la pente est beaucoup trop forte pour mes quadriceps de pissenlit. A mon corps défendant, je suis obligée de marcher. Plus un mot dans les rangs. Les coureurs autour de moi se sont transformés en marcheurs, eux-aussi. On n'entend sous les arbres que des bruits de soufflerie ! Les locomotives fantômes du petit train. De temps en temps, à la faveur d'un léger faux-plat, c'est à dire que la pente n'est plus qu'à 15%, je tente quelques foulées.
MON CHEMIN DE CROIX !
- "Bon, tu la vois cette pancarte qui annonce le dénivelé ? Tu cours jusque là."
- "Trop loin, je ne vais jamais y arriver !"
- "Essaye, tu peux le faire. Tu peux. Au plus tu marches, au plus tu te persuades que tu ne peux pas courir. Allez !"
Je me mets en branle, comme un train au démarrage et qui doit emmener de nombreux wagons. Je cours, oui, ça y est, je cours ! Je dépasse à présent le groupe de garçons avec qui je fraye depuis le départ. Ils me regardent, incrédules, les passer les uns après les autres. Un athlète du Stade Toulousain emboite ma foulée que je voudrais légère. Je cherche dans le paysage un dérivatif à mon effort. La pancarte se rapproche, je n'en peux plus. 20 mètres, 18, 15, 10, stop, je n'irai pas plus loin en courant. Je m'en veux et me fais cette réflexion terrible : "Même si ma vie en dépendait, je ne pourrais pas aller plus vite…" Je marche. Je jette un œil à mon GPS qui affiche sans état d'âme ma vitesse : 5,1 km/h. Eh beh, c'est pas en allant à cette allure que je vais inquiéter Isabelle et Chantal ! Les prétendantes à la victoire finale sont déjà loin, peut-être déjà arrivées ! Je rends les armes et reprends mon rythme. Mince, une fille me passe !
-" Bien fait, t'as qu'à aller plus vite !"
-" Mais je suis à fond !"
- "Tu vas pas te laisser faire ! Tu vas prendre son pas et tu ne la lâches pas, compris ?"
- Je vais faire de mon mieux, mais elle a l'air facile cette fille (euh, j'ai pas voulu insinuer que c'était une fille facile…) "
-" C'est pas parce qu'elle est devant qu'elle est mieux que toi ! Accroche, il faut y croire. "
Alors, oui, je m'accroche. Mon adversaire dépasse plusieurs garçons, je fais pareil. Ma respiration la renseigne aussi sûrement que si elle se retournait pour voir si je la suivais. Je m'accroche bec et ongles à son dos. Non, je te laisserai pas partir.
- "Bon, qu'est-ce que tu attends pour la doubler ? Hein, qu'elle s'arrête et te dise : "Je vous en prie, passez ?"
Je fais l'effort, là, sur ce léger faux-plat qui mène à un ravitaillement. Je prends un gobelet et m'en verse la moitié dans le gosier, et l'autre sur la tête et repars le plus vite possible pour éviter à cette fille de s'accrocher à moi. Psychologiquement, je marque un point ! Une fois devant, j'ai le feu, je ne veux pas qu'elle me redouble, j'en remets donc une autre couche, je serre les dents, mais pas trop longtemps, car c'est plus dur pour respirer ! Je poursuis mon effort sans me retourner, le buste penché en avant, les mains sur les cuisses, j'essaye d'appuyer sur mes cuisses de toutes mes forces pour faire piston, malheureusement, conséquence de ma chute au pic du trail Saint Michel, j'ai toujours mal aux deux mains et ne peux guère forcer sans avoir mal aux doigts.
- "J'aurais dû me strapper les mains avant de partir ce matin".
-"Trop tard pour le regretter maintenant ! Fais piston, et en avant ! Hardie montagnarde !"
La pente est si raide par endroit que j'aperçois des fourmis à l'ouvrage... Ce sont sûrement les descendantes de la génération de celles dont j'avais fait la connaissance l'an dernier ! Le bon côté des choses, c'est que, vu ma vitesse de déplacement, j'ai le temps de profiter du paysage. Il me semble que la forêt est mieux entretenue cette année, et du coup, elle permet aux coureurs curieux d'observer de magnifiques panoramas sur Luchon et sa vallée. Malgré tout, de nombreuses clairières le long de la voie qui offraient naguère des belvédères ont disparu faute de coupe. Il me faut plus d'une demi-heure pour me retrouver à l'ancienne station de Mi Sahage, à mi-parcours, reconnaissable à ses quelques ruines sur la droite du chemin. Une halte rafraîchissante. Je prends mon temps, mon adversaire a définitivement lâché l'affaire : elle a craqué (elle arrivera plusieurs minutes après moi....). Je repars les jambes lourdes. C'est pas mon jour, j'suis pas en jambes ! Je regarde ma montre, les minutes défilent….
AU COURAGE...
Peu après, la piste traverse un ravin que nous franchissons grâce à l'historique viaduc en pierres du Mailh Tronquet (1298 m). Sa longueur est de 88 m, sa hauteur de 20 m. Sa largeur : 2,40 m. Cette année, la traversée est bien plus impressionnante car la végétation a été coupée. Du coup, attention au vertige, mais quel superbe passage ! Ce parcours, décidément, est de toute beauté, mais trop dur pour moi ! Ce meilleur entretien de cette forêt nous offre la possibilité d'admirer ses 8 arches majestueuses. Nous voyons bien, du moins pour ceux qui lèvent la tête de leurs genoux, les poteaux en treillis métallique de la caténaire qui peuvent intriguer ceux qui n'ont pas pris la peine de lire le dépliant de l'épreuve. Enfin, me voici à la Halte de Fontaine Broucas, dernier ravitaillement avant Super. Je regarde ma montre, j'suis pas dans l'coup, je ne risque pas de faire mieux qu'en 2006 ! Je bois un ultime gobelet d'eau et poursuis mon chemin vers le sommet. Nous sommes sortis de la forêt, le soleil me terrasse, le vent me freine, et la déclivité est à son maximum. 800 m à 28%...
-" J'en peux plus, j'suis au bout du rouleau ! Si je m'écoutais, je me coucherais par terre." - "Allez, encore un effort ! Regarde, on aperçoit Superbagnères. Tu y es presque !"
Tu parles, aujourd'hui je sais quelle surprise nous ont réservée les organisateurs : une belle pente herbeuse à souhait de 350 m et oui, nous devons remonter une piste de ski à près de 30%...
L'ARRIVEE : LA DELIVRANCE...
Le public, très nombreux à cet endroit, nous encourage à grands cris."Bravo" ! Soudain, j'aperçois Chantal à genoux, appareil de photo à la main ! Je sais qu'elle va faire des clichés de moi en plein effort. Je voudrais avoir l'air facile, la foulée aérienne, mais il n'en sera rien. C'est un visage défait par la souffrance de l'effort, et le corps plié en deux qu'elle m'immortalisera à l'insu de mon plein gré ! Je franchis la ligne sise sur le parvis de l'Aneto après 1h 07'02 (contre 1 h 04'18 en 2006). Vitesse de montée : 1098m à l'heure...Le panorama ici est fantastique; nous sommes à proximité de la gare d'arrivée du petit train à crémaillère qui a fini vendu au poids à la Rhûne...
Mon chrono n'est pas brillant, mais, je ne pouvais pas faire mieux. J'étais très bien la semaine dernière et avais pulvérisé mon record au Chalenge du Lys. Peut-être n'ai-je pas suffisamment récupéré. Surtout que j'ai eu énormément de courbatures après ma séance de mardi avec Jean-Pierre. Il faut savoir récupérer entre deux compétitions, surtout de cette importance. Tant pis pour moi. Isabelle a gagné dans le temps incroyable de 48'50, mais, surtout elle a battu, que dis-je battu, pulvérisé d'une minute le record de l'épreuve qu'elle détenait depuis 3 ans (50'01) Cette excellente performance lui permet entre autre de prendre une affolante 8e place au scratch….Chantal s'empare de la 2e place dans un temps très proche de celui qu'elle s'était accordé lors de la précédente édition. Aux premières, la prime, à moi la déprime ! La crémaillère, je préfère la pendre que la courir !!!
Gilles Ségris l'emporte en 42'35, son poursuivant le britannique Matt Whitfield arrive en 45'03, Georges Burrier prend la 3e place en 46'06. Heureux Gilles ! Il est parti tranquille, en 4e position, ne s'est pas affolé. Il est revenu sur ses adversaires qu'il a remontré au train...Ca se justifie pleinement pour une course comme la Crémaillère ! Dès le premier ravitaillement, il est seul en tête pour ouvrir la voie...Personne ne le reverra avant l'arrivée. Tranquille comme Gilles ! Il réalise le 3e meilleur temps...Le record étant détenu par Gilles Icart en 41'32...
C'EST L'HISTOIRE DE TOTO QUI :
Toto, mon copain Kikoureur, arrive à son tour. Chantal a réussi à faire des photos de lui dans la montée finale. Il a l'air mieux que moi au même endroit…Mais je le soupçonne d'avoir moins tiré sur la corde que moi ! Il termine son périple en 1h13'02 à la 114e place. Heureux comme un pape. Il est là, en vacances avec sa femme, tout va bien !
Un ravitaillement conséquent nous attend (gâteaux, fruits secs, fruits frais, pain d'épices, sandwiches au fromage…). Je n'ai pas très faim et ne fais guère honneur à ce buffet... La descente se fait grâce au funiculaire qui plonge dans la vallée et ramène en 8 minutes tout notre petit groupe en plein centre ville. J'embarque avec Toto et sa femme Tina. Donc Titi Toto Tina sont dans une télécabine ! Gag !Après un footing de décrassage d'un quart d'heure, je file prendre une douche bienvenue aux thermes, où je rencontre la jeune fille qui a fait de la résistance avec moi dans "La Crémaillère". Nous discutons un moment, et elle m'avoue avoir fini dans la douleur. Qu'elle se rassure, moi aussi ! La course à pied, c'est un sport de maso ! Propre et fraîche, je prends place devant le kiosque du Parc des Quinconces où a lieu la remise des récompenses. Chantal monte sur le podium accompagnée d'Isabelle Guillot, de Patricia Althape-Arhondo, de l'anglaise Bev Whitfield. Muriel Betrand (victorieuse de cette épreuve de nombreuses fois) complète le scratch. J'ai fait un chrono pas terrible, mais je termine à la même place que l'an dernier: 6e. Je m'offre la plus haute marche du podium vétéran hors scratch. Mais celà ne me console pas de ma contre-performance...Mes dauphines sont : Françoise Galibert et Anne-Marie Pauget-Laclau. J'ai néanmoins la joie de recevoir deux livres, un sur les montagnes des Pyrénées et un autre : "L'enterrement de la montagne" de Marcellin Bérot, plus une nouvelle coupe pour une collection qui prend des proportions inquiétantes chez moi !
REMERCIEMENTS :
Je tiens ici à remercier chaleureusement l'équipe d'organisation de cette superbe course, et tout particulièrement Maurice Sanson qui en est la cheville ouvrière ainsi que l'âme. Grâce à son travail, à sa ténacité, il fait revivre, à sa façon, tous les ans son petit train à Crémaillère, si cher à son coeur et permet à des centaines de coureurs venus de toute la France de découvrir ce parcours historique. Et moi, grâce à lui, sur cette course si difficile, je touche mes limites; et cette souffrance, j'en suis sûre, me rend meilleure...
Mon podium (est-ce que je le mérite vraiment ? Hum)
Avec Maurice Sanson et le maire de Luchon
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11 commentaires
Commentaire de calimero posté le 20-07-2007 à 18:41:00
Tu es vraiment MAGNIFIQUE!!! Quand on voit comment toi tu souffres, je me dis que j'aurai sans doute été complétement à la rue, voire même que je n'aurais pas pu aller jusqu'au bout!!
Bravo encore pour ce podium largement mérité vu l'effort que tu as fourni!!
Commentaire de zakkarri posté le 20-07-2007 à 20:12:00
Du grand art ce cr, toujours un vrai régal de te lire Titi !
J'aime cette force que tu as dans l'effort, c'est beau, bravo !
a bientôt championne !
Commentaire de Khanardô posté le 20-07-2007 à 20:52:00
Yep, ben tenir plus de 1000m/h pendant une heure, c'est quand-même pas donné à tout le monde...
Même "que" 6ème, on ne peut pas vraiement parler de contre perf' je crois...
Je me demande si je vais oser te présenter "ma" "montée de la mort qui tue la vie", en septembre... ! 285 m et 1400 m, tu vas avionner là-dedans !
Bravo Sylvie !
Alain
Commentaire de eric41 posté le 20-07-2007 à 21:28:00
Alors là chapeau.J'ai les jambes en coton à te lire Sylvie.
Et modeste en plus.Un peu que tu le mérites ce podium au vu de la souffrance que tu as enduré.
Je n'ose même pas imaginer une participation à une telle course,moi un gars de la Sologne.
Récupère bien.
Bises.
Eric
Commentaire de moumie posté le 20-07-2007 à 23:27:00
coucou,
merci pour ce cr, c'est toujours un régal de découvrir tes courses, tu sais nous les faire partager. Merci
un grand bravo à Chantal pour sa performance ainsi qu'à toi, car 6ème c'est vraiment très bien.
Félicitation et récupère bien
A bientôt
Commentaire de espace_marathon88 posté le 21-07-2007 à 00:39:00
Super titifb
Trés courageuse d'avoir courue cette epreuve si eprouvante. Le profil du parcours est impressionnant.
bonne chance pour ta prochaine course qui devrait te sembler de la rigolade aprés ce que tu as couru aujourd'hui.
a+
Commentaire de maï74 posté le 21-07-2007 à 11:36:00
Ben si t'as des "quadriceps de pissenlit" en avalant cette montée infernale en un peu plus d'1h, les miens relèvent de la larve d'éphémère !!!
Le profil de la course, on dirait de la science fiction !
Bisous et bonne récup
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 21-07-2007 à 15:29:00
Encore une compétition à vomir son muscle cardiaque sous l'effort! Tu en fais toutes les semaines comme cela ?
Bravo pour ta course et ton CR toujours en français impeccable.
Le Lutin
Commentaire de bigout66 posté le 23-07-2007 à 19:42:00
Salut titi,
je savais pas que tu t'étais mise à l'escalade !!!lol
Non sérieusement je pense que tu mérite amplement ton podium et ta belle 6ème place même si tu fais moins bien que l'an dernier.
Merci pour ce Cr d'une course quasi surhumaine avec toujours les petites pointes d'humour qui vont bien.
Bravo à vous 2 en tous cas.
@+ ;-)
Commentaire de Say posté le 23-07-2007 à 23:53:00
Comment ça si tu mérites le podium??? Mais s'il n'y a pas 3 personnes dans ta catégorie devant toi, bien sûr que oui! Quelle drôle d'interrogation. Tu n'étais certes pas très contente de ton chrono et de tes sensations mais peut on raisonnablement être au top sur chaque course?
A peluche
Coli, pas_de_podium_même_en_forme
Commentaire de béné38 posté le 25-07-2007 à 20:27:00
Salut Titi
je découvre un peu tardivement ce récit fabuleux !
BRA-VO vraiment, tu es allée puiser au bout de toi même les ressources nécessaires qui t'ont permis de finir très brillament, si si , arrête de contester !! Et bravo à Chantal qui termine toujour suffisament avant toi pour nous faire profiter de quelques clichés de toi en plein effort :-)
A bientôt au moins pour le off Kikourou !
Bises
Béné
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