Récit de la course : Weekend Kikouroù dans le Doubs 2022, par shef

L'auteur : shef

La course : Weekend Kikouroù dans le Doubs

Date : 23/9/2022

Lieu : Ornans (Doubs)

Affichage : 1312 vues

Distance : 35km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

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Week-end Kikouroù dans le Doubs

C'est quoi, Kikouroù? C'est une communauté de gens qui courent, mais pas seulement. Ça existe depuis longtemps. Une fois par an la coutume veut que certains membres se rencontrent "IRL" (comme on disait dans le temps).

C'est le CA (Comité d'Administration) qui se charge d'organiser ça. Il y a un CA, car il y a une association, les Amis de Kikouroù. Le but de cette association est apparemment de promouvoir la consommation de breuvages alcoolisés, ainsi que de favoriser la production de textiles rouges (et aussi blancs, mais ce point reste à éclaircir). L'an dernier, je me suis fait accoster par un grand dégarni un peu rigolo pour faire partie du CA. Il me tient tellement la jambe que je finis par craquer, et je dis oui.

Pour la première réunion, on doit élire le bureau. Les postes prestigieux sont vite attribués, puis vient celui de secrétaire. Là, on joue tous à "le premier qui bouge a perdu". Au premier moustique qui vient se poser sur mon bras, je reste impassible. Je sens que ça va durer des heures, façon "l'épreuve des poteaux de Koh-Lanta". On rejoue la scène d'ouverture du Bon, la Brute et le Truand. Quand au bout de 16 minutes ma femme me demande si je me sens bien, je réponds "oui oui". Las. Je n'avais pas coupé le micro. L'erreur de débutant après 2 ans de distanciel.

Pourquoi je vous raconte ça? Aucune idée. C'est juste histoire de planter le décor.

 

C'est ced_jab qui va nous organiser tout ça aux petits oignons doubais. Daubés. Doubiens. Je suis carrément admiratif de sa gestion, et de toutes les possibilités/propositions qu'il va apporter pour que tout s'imbrique par-fai-te-ment le jour J. Enfin, le Week-end W plus précisément, ou mieux, le week-end K! Et pourtant on en a eu des encombres! Entre les dates qui n'ont pas le choix, la météo carrément catastrophique annoncée les jours d'avant, on s'est dit que le peu de participants qui s'étaient mobilisés pour cette rencontre au sommet (ou plus exactement, au vallon que la Loue creuse dans le plateau de Valdahan) allaient peut-être finalement sauver leur gore-tex de la noyade. Car oui, au moment de Comté nous ne serons que 14. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé d'attirer (via un agenda plutôt chargé mais intéressant à l'Origine) du monde.




De mon côté je me suis décidé assez rapidement à participer à cet évènement car j'avais envie de voir si mes camarades avaient l'air aussi drôles en vrai que sur Skype (j'ai pas été déçu). J'aime bien le Jura mais comme dirait machin, "c'est beau mais c'est loin". SNCF ou Volotea, mon cœur balance, mais finalement les horaires, tout comme les coureurs, ayant besoin de souplesse, je choisis Peugeot avec la possibilité d'un covoiturage avec le grand rigolo dégarni, Arclusaz. J'indique mes préférences de rendez-vous, afin d'éviter les bouchons de la traversée de Lyon. Arclu me dit "Ok, pas de soucis, viens chez moi, je suis dans l'Ouest Lyonnais (pas du tout sur ma route), rendez-vous vers 16/17h (pile l'heure des bouchons)".

 

Vendredi

Le jour dit, je rejoins Lyon où Mathias, le boss, nous sert de caution morale écologique, car il est venu à vélo (mais sans bière). On se retrouve donc chez Arclu. Il me parait avoir un trouble de l'orientation. Il n'arrête pas de dire "chez moi", et selon le contexte, c'est soit la Savoie, soit Lyon, soit Saint-Etienne, soit encore ailleurs, bref, il est assez difficile à suivre, et c'est pas fini (on y reviendra). On ne traine pas en route car il faut arriver avant Mathias car ce dernier a déjà promis de n'attendre personne pour le repas. On voit où sont les priorités. Heureusement, à moins de courir devant la voiture, peu de chance que ça arrive. Arclu met un point d'honneur à égarer les papiers de la voiture. D'autres choses seront perdues tout au long du week-end, certaines précieuses, mais heureusement elles seront toutes retrouvées.

 

 

On arrive au gite, les bras nous tombent (ça ne va pas être facile pour décharger les bagages). C'est superbe, spacieux, accueillant. Il y a déjà le peloton Ardecho (non, pas "Art Déco")-Alsacien des coureurs qui pédalent dans la choucroute, Philkikou, poucet et cloclo.


180 bornes à la force du mollet, ça impose le respect et surtout ça ouvre la panse. Nous rejoignons le petit restaurant-épicerie qui nous est privatisé pour deux soirs, non sans mal car il faut trimballer la glacière qui est fort remplie de breuvages. Il y a 500 mètres. En vrai il y a bien plus, mais nous sommes tous des coureurs avertis, et nous sachons que la parole du bénévole n'engage que celui qui la croit. Arclusaz, qui n'est pas du genre timide, claque la bise à la propriétaire, croyant qu'il s’agit de Marie, la compagne de ced_jab. Comme nous sommes bien élevés, nous l'imitons.

 

En attendant les Parisiens qui aiment se faire désirer, nous trompons l'ennui avec deux locales qui nous expliquent une technique de relaxation à base de pneumo... coque ? thorax ? Pneumogame ? J'ai déjà oublie le terme (je viens à l’instant de retrouver : pneumacorps. Ça doit parler à nos amis Lyonnais/Stéphanois qui ne sont pas très loin de Clermont-Ferrand, en tout cas moi ça m’évoque direct le Bibendum Michelin). Ça consiste à se masser le pouce (et non pas le poucet) pour rencontrer la plénitude. Pas de commentaires dubitatifs.

Finalement les Parisiens arrivent, et si personne ne s'est trompé de village cette année, il commence quand même à faire tard. Le repas est succulent (soupe de pois cassés, crumble de légumes, grosse salade, flan au caramel). Je laisse l'adresse pour ceux qui voudraient aller un jour sur place: L'îlot, rue Gustave Courbet. Ou peut-être impasse Gustave Courbet? Ou alors place Gustave Courbet. En tout cas, c'est facile, c'est en face de l'hôtel Gustave Courbet. A vrai dire, à Ornans, tout est Courbet.

 

Samedi

Retour au gite, et une nuit et quelques ronflements plus tard, le petit déjeuner est servi grâce à un poucet bien matinal, passé par la boulangerie. Le GO a prévu une matinée en deux étapes. A 10h, un premier groupe composé de poucet, caros.91, Mathias et moi-même part pour un premier tour de 10km en guise d'échauffement.

Dans le même temps, le reste de la troupe (Marie, ced_jab, Mickey, philkikou, cloclo, Arclusaz) se rend au marché dévaliser le stand de fromages. On raconte qu'il y a eu une telle file d'attente qu'Arclusaz a dû aller faire du "damage control" auprès des locaux pour éviter une émeute. Son exceptionnel bagout nous a permis de retrouver tout le monde entier au gite, ainsi qu'une bonne cargaison de Comté, Morbier, et autres fromages locaux.


Pendant ce temps nous prenions la mesure du terrain (souple) et de la météo (frais, pas de pluie mais une belle humidité résiduelle qui mouille bien nos affaires). Les chabobs sont de sortie également.

De retour au gite après ce chouette prélude qui nous a donné un petit aperçu de la rive Sud de la Loue, sur le coup de 11h30, nous récupérons Marie et ced_jab dans le groupe des coureurs.

Nous partons depuis le gite, tandis que le reste du groupe, renforcé de Vero et Jazz qui sont arrivés ce matin seulement, ira randonner. Nous devons nous retrouver plus ou moins à mi-chemin. Nous partons cette fois sur la rive Nord.

La météo semble tenir. Nous découvrons un chouette terrain de jeu. Forêts, plateaux, sentiers joueurs, quelques montées qui se méritent, descentes pleine balle. Au fond d'un vallon on entend des cris et des aboiements. Chasseurs ? Un type finit par dévaler l'à-pic en glissant jusqu'à nous. Je savais que les locaux connaissaient des raccourcis. Manifestement ses 5 ou 6 chiens, un peu durs de la feuille, se sont fait la malle, et le gusse a du mal à les rameuter. Nous arrivons au point de rendez-vous, point de randonneurs, point de réseau téléphonique. Nous partons à leur rencontre et on se retrouve juste avant (pour nous, juste après pour eux) un joli belvédère, qui sera l'occasion d'alléger les sacs à dos des sandwiches. Arclusaz commence alors à nous rebattre les oreilles avec ses grands carrés et ses petits carrés. Comme il voit qu'on s'en fiche royalement, il se rabat sur une géocache a 8m50 de nous. Chou blanc. Cloclo s'y met et trouve la boite en 10 secondes. Il en faut plus pour vexer le Gone-Savoyard, et on arrive à le motiver suffisamment pour faire le restant de kilomètres avec les coureurs. Va-t-on le regretter ? La météo vire au beau, on se dit qu'on a quand même une sacrée chance.

 

Nous filons après le pique-nique, avec notre nouvelle recrue. Ce sera donc une après-midi carrée. Même si l'animal a décrété qu'il ne voulait pas nous ralentir, enfin, si, non? Bref, le temps de répondre, le voilà déjà parti dans un talus, dans un fourré, bref, c'est un peu "Où est Charlie". Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est que les petits carrés? Eh bien, c'est quand un boomer qui devrait être anti-écrans connectés à fond passe son temps à courir avec son smartphone à la main, le nez rivé sur un fond de carte, et qui fait gling gling tous les 200 mètres. (Pour une vraie explication, voir la LIK de mars 2022 "Statshunters, Squadratinhos – les petits carrés par Arclusaz & BouBou27" ). Le rythme s'en ressent un peu, mais pas la bonne humeur. Surtout quand Arclu rate sa deuxième géocache (trouvée par ced), on se demande s'il ne le fait pas un peu exprès pour amuser la galerie.


Nous descendons voir la grotte de Plaisir Fontaine (petit imbroglio d'Arclu qui ne pensait pas que nous allions réellement remonter les 150m de dénivelée pour retrouver la trace initiale), puis la piste cyclable (ancienne voie ferrée) et descendons voir la Couille de la Chèvre (après coup en regardant sur l'IGN, il s'agit de la Gouille aux Chèvres), qui à mon sens reste un mystère. Une rivière asséchée, quelques barbelés, je suis sûr que c'est un piège à touristes avec une camera cachée. Nous longeons ensuite le lit de la rivière dans une ambiance tropicale humide et moussue, c'est très vert, très joli.

Quelques kilomètres plus loin, la bonne humeur fait place à l'inquiétude, on entend clairement les coups de feu, et on s’en rapproche. Pas moyen de quitter la zone facilement. On tape dans les mains, on crie, on demande à Arclusaz de nous réexpliquer les petits carrés bien fort (ça fait très ambiance EHPAD). On rejoint une route vers le Puits de la Breme, et il faut choisir entre deux chemins: soit on part au Sud sur la piste cyclable, avec un gros panneau "DANGER BATTUE EN COURS". Soit on prend l'itinéraire prévu qui remonte la combe vers l'endroit où on a entendu les tirs, pour monter sur le plateau de Bois sur le Grand. Comme on est idiots, on se dit que les chasseurs sont du côté de leur panneau, et on prend donc la seconde option. On attaque un bon raidard et on croise un chasseur jovial et hilaire, l'air très content de lui qui nous explique qu'on peut y aller, pas de problème, on en a trop des sangliers, battue terminée ! On s'interroge quand même sur le concept de mettre un panneau "danger" et d'aller faire la battue à l'opposé, mais soit. Au moins on peut remonter sur le plateau (à fromage) tranquillement. Le soleil fait même maintenant une très belle apparition.


Les troupes commencent à être bien fatiguées (pensée pour Mathias avec ses chaussures de 10km bitume de coureur d'élevage), sauf peut-être poucet, mais c'est vrai que pour lui 30km représentent à peine un en-cas. La dernière descente est avalée à bon rythme, avec le petit arrêt culturel à la fontaine Celtique des Vipères.

Comme tout bon traceur qui se respecte, ced_jab nous a mis 30 mètres d'escaliers pour rejoindre le gite.

On y arrive un peu limite sur le timing (les randonneurs sont déjà douchés depuis longtemps). Car il y a encore une activité prévue avant l'apéro : nous nous rendons ensuite au musée... Gustave Courbet (y'en a qui suivent, c'est bien). Musée qui mérite le déplacement, très intéressant avec une belle collection, dans la maison de Gustave. Après cela certains font le détour au cimetière pour se rendre sur sa tombe. J'en soupçonne un ou deux d'aller y querir quelques carrés supplémentaires, mais je ne donnerai pas de nom.

La soirée est des plus agréables, avec un apéro-gite très sympa, l'occasion de découvrir quelques breuvages houblonnés, puis c'est à nouveau direction l'ilot, repas de qualité à l'image de la veille (soupe, tartes aux légumes et fromage, gâteau au chocolat accompagné de son nappage chocolat/amande, que je me chargerai personnellement d'achever), et pour s'hydrater, quelques bonnes bouteilles.

 

Dimanche

Le lendemain, poucet est encore le premier (et le seul) volontaire pour la boulangerie. Peut-être une réminiscence de sa traversée de France à vélo ? Le ciel est bien bien bouché, c'est à dire qu'on aperçoit tout juste les toits des maisons environnantes. Heureusement, ça ne durera pas. La matinée est consacrée à une petite randonnée sur le plateau au-dessus du gite. Au moment de partir, on s'aperçoit qu'il manque Mickey. Caro est gênée, elle envoie Marie avec délicatesse. C'est le moment de citer les enfants perdus: "Partez sans moi, je viendrai vous rencontrer à mi-chemin".

 


On décolle donc pour la statue de la vierge, sous l'insistance pressante de cloclo qui est déjà extrêmement désappointé de ne pas pouvoir aller à la messe pour la communion. La randonnée sera un festival de petits carrés.


Mathias et Arclusaz vont se perdre dans la forêt un bon moment, car, tu comprends, ce gros carré là-bas au fond du bois, il est beau ! J'avoue, en tant qu'impie, je ne saurai pas vraiment distinguer un "beau" carré d'un "vilain" carré. Bon an mal an nous arrivons tout de même à progresser doucement au son des diling-diling du téléphone qui se gave de terrain non exploré jusque-là.


Nous croisons 2 coureurs qui nous reconnaissent comme "les fromagers" du marché. Il faudra renommer le site en KiBouffeOù. Ou peut-être en KiPicolOù.

 

Nous retrouvons Mickey, qui a tenu parole, vers le château (Arclusaz revient encore broucouille d'une géocache), et c'est le retour groupé au gite, où nous attend un petit gueuleton façon banquet Gaulois. Quiche, potée aux saucisses Ornanaises, pâté en croute Lyonnais, salade de Museau, pissaladière, Fourmes, Praluninoisettes, n'en jetez plus ! Puis, distribution de "goodies" (fromage, quoi d'autre?) et discours de la présidente :)


Las, 15h, c'est l'heure du départ, déjà. Quel super week-end en très bonne compagnie dans un endroit que je découvrais plus ou moins. J'aurais aimé rester un peu plus longtemps, mais les obligations, et le temps de trajet font que... Nous remercions chaleureusement nos hôtes Marie, Célestine et Cedric, ils ont été parfaits de bout en bout.




Arclusaz ramène tout le monde à bon port, Lyon, vers 18h. L'ambiance est un peu plus calme dans la voiture qu'à l'aller, mais on sait qu'on peut compter sur le chauffeur pour alimenter la conversation à lui tout seul.

J'ai encore 5h de route pour arriver à la maison. Je ne traine pas.

Je check Valence, Montélimar, Orange, Avignon, Aix en Provence, les Arcs, Cannes, Grasse. Quand j'arrive à la maison, je me rends compte que personne ne m'a bouziné !!

 

 

Epilogue

Quelques jours plus tard, assis à ma table, en mettant le point final à ce CR, un morceau de Comté à la main, je me dis qu'on aurait dû finir de dévaliser la fromagerie.

 

Photos de Poucet https://photos.app.goo.gl/ujnys7U4NqqAJZzK6

Quelques adresses sympathiques du week-end:

GITE LA ROSA, 6 Rue de la Plante, 25290 Ornans

L'îlot café cantine, 8 Pl. Gustave Courbet, 25290 Ornans

http://www.musee-courbet.fr/

8 commentaires

Commentaire de cloclo posté le 29-09-2022 à 21:48:12

Merci pour ce super CR, shef, assez fidèle, quoi que ;-)

Commentaire de Mazouth posté le 29-09-2022 à 22:47:02

Super CR du secrétaire (en même temps c'est ton boulot non ? ^^). Ça doit vraiment donner des regrets à ceux qui n'ont pas pu venir (je confirme ;))

Commentaire de Arclusaz posté le 29-09-2022 à 23:24:16

Pas de secrets, taire ce WE eut été un crime. Merci beaucoup pour ce récit plein d'humour, bien à ton image. Bravo pour toutes les heures de route que tu as fait pour venir nous rejoindre, quelle motivation. Et je vais finir par la minute d'autosatisfaction : je suis particulièrement content du résultat de la mission de sergent recruteur que je m'étais assignée cette année. J'ai convaincu un néo-francomtois très accueillant et organisé, un alsaco-niçois voyaheur au long cours et un grincheux qui fait parfois du vélo. Nous formons une belle équipe, j'espère que pleins de nouveaux viendront nous rejoindre pour les élections dans quelques semaines....

Commentaire de poucet posté le 30-09-2022 à 07:53:14

Il est génial ce récit, à l'image de ce très chouette WE. Bravo et merci Guillaume.

Commentaire de philkikou posté le 30-09-2022 à 10:31:48

merci pour ce récit qui relate parfaitement ce beau week-end dans tous les sens du terme ! Content d'avoir revu les Kikous connus, et d'avoir fait la connaissance des Kikous inconnus en "IRL"

Commentaire de ced_jab posté le 30-09-2022 à 15:20:47

Wahouuu, c'est un chouette compte-rendu. Et tu as gagné haut la main la palme du "grand voyageur".
Quelle plume il a, notre shef, hein! Tiens... et bourré d'humour en plus. J'ai (beaucoup) ri, et Marie aussi...
J'avoue, ça fait remonter de jolies souvenirs ; j'y reviendrai en cas de petit coup de mou ou de nostalgie... Merci pour ce moment.

Commentaire de NRT421 posté le 30-09-2022 à 16:49:05

Ce récit devient mon 1er candidat pour le Tome 3 de vous savez quoi.

Commentaire de Mathias posté le 01-10-2022 à 09:47:10

Merci shef ! On rigole bien ;-)

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