Modérateur: Modos
samontetro a écrit:Lolo faisait partie de ces êtres pétillants et en même temps capables de vous botter le cul au bord d'un sentier quand on est proche de l'abandon. N'est ce pas le Boss ? Les Kikous ne l'oublieront jamais!
Mathias a écrit:samontetro a écrit:Lolo faisait partie de ces êtres pétillants et en même temps capables de vous botter le cul au bord d'un sentier quand on est proche de l'abandon. N'est ce pas le Boss ? Les Kikous ne l'oublieront jamais!
Tu m'étonnes !
Une pensée pour notre Lolo nationale !
http://www.kikourou.net/moicelolo/
à+
béné38 a écrit:le temps passe, le souvenir reste, celui de Lolo est très fort car c'était une fille très forte...
quand je relis vos messages et commentaires, je me dis que Kikourou possède cela de particulier qu'il nous a permis il y a 5 ans de nous rassembler autour de cette tragédie, de nous souder très fort, et je garde précieusement vos témoignages dans mon coeur.
Merci à vous.
Béné
Mustang a écrit:par Mustang » Lun Mars 10, 2008 9:52 pm
"Vous parler? Non. Je ne peux pas.
Je préfère souffrir comme une plante,
Comme l'oiseau qui ne dit rien sur le tilleul.
Ils attendent. C'est bien. Puisqu'ils ne sont pas las
D'attendre, j'attendrai, de cette même attente.
Ils souffrent seuls. On doit apprendre à souffrir seul.
Je ne veux pas d'indifférents prêts à sourire
Ni d'amis gémissants. Que nul ne vienne.
La plante ne dit rien. L'oiseau se tait. Que dire?
Cette douleur est seule au monde, quoi qu'on veuille.
Elle n'est pas celle des autres, c'est la mienne.
Une feuille a son mal qu'ignore l'autre feuille,
Et le mal de l'oiseau, l'autre oiseau n'en sait rien.
On ne sait pas. On ne sait pas. Qui se ressemble?
Et se ressemblât-on, qu'importe. Il me convient
De n'entendre ce soir nulle parole vaine.
J'attends, comme le font derrière la fenêtre
Le vieil arbre sans geste et le pinson muet...
Une goutte d'eau pure, un peu de vent, qui sait?
Qu'attendent-ils? Nous l'attendrons ensemble.
Le soleil leur a dit qu'il reviendrait, peut-être...
N'oublie pas la chanson du soleil, Vassili.
Elle est dans les chemins craquelés de l'été,
dans la paille des meules,
dans le bois sec de ton armoire,
si tu sais bien l'entendre.
Elle est aussi dans le coeur du criquet.
Vassili, Vassili, parce que tu as froid, ce soir,
Ne nie pas le soleil."
Sabine Sicaud (1913-1928)
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