Récit de la course : Raidnight 41 2010, par laurent-trail

L'auteur : laurent-trail

La course : Raidnight 41

Date : 6/2/2010

Lieu : La Ville Aux Clercs (Loir-et-Cher)

Affichage : 917 vues

Distance : 41km

Objectif : Pas d'objectif

3 commentaires

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Quelle belle nuit ! Et bonne nuit.

Quelle belle nuit ! Et bonne nuit.

 

La Ville aux Clers, charmant petit village "jumeau du village d'Astérix avec sa forêt qui l'entoure, ses sangliers, ses irrésistibles fêtards et surtout ses fêtes qui clôturent toujours de belles histoires" *

Mais : il est 18h30 !

C'est le temps de faire contrôler les sacs : ration d'eau, gel et barres (soit le nombre de déchets qu'il faudra contrôler au retour), matériel de sécurité (couverture de survie, bande de contention…), boussole.

Si ce n'est pas un raid, l'ambiance y est bien sans que cela se prenne au serieux.

Une fois le contrôle fait nous voilà stationnés quelques minutes dans le sas de départ avec Maurice, le copain de club qui nous accompagné sur cette épreuve. Juste le temps de saluer Kinine, seulle autre Kikoue à être sur l'un des parcours de ce RaidNight 2010, et d'échanger quelques mots. Il est 19 h sonnantes au clocher, grâce aux bénévoles et sponsors nous pouvons aller profiter de ces 41km de nature.

Parcours qu'il faudra domestiquer : balisage succin (mais bien fait) qu'il faut valider en lisant le "roadbook" nous indiquant, à l'aide de details naturels, le bon chemins.

Tiens, en parlant de détail on devrait pas croiser un pont là ? Force de constater que, pour tout notre petit groupe, il y a justement ce detail qui manque. Demi tour, 3 à 400m de fait pour rien. Une erreur due au fait que l'on n'a pas eu "le temps de se mettre dans la carte". Comme on a pas de carte, mais un roadbook : va te mettre dans la carte ! Je ronchonne, moi qui préfère les cartes. "On se croirait à VTT** " me rappelle une petite voix aimable (aimable ? !) qui m'accompagne souvent.

Bref, passons. On rentre un peu plus dans le vif du sujet. Des chemins humides, voire trempés, boueux, parsemés de flaques et d'ornières plus ou moins (plutôt plus que moins d'ailleurs) remplies d'une eau bien fraiche.

Nous sommes accompagné un moment par un brave Monsieur qui n'arrive pas à lire le parcours, n'a pas bien compris le principe des balises de CO et nous demande plein d'explications, que nous lui donnons tour à tour.  Comme annoncé se présente la première spéciale, là notre acolyte nous lâche et continue le chemin. Première spéciale à l'azimut. Une position, un angle à respecter (ce fameux azimut), à distance convenu une autre indication, puis une autre et au bout du compte une balise pointée en plus. Même démarche pour retrouver le parcours et on peu ranger la bousole.

Petite nouveauté sur le parcours. Un passage de gué. Ca mouille au genoux ou aux cuisses suivant la taille, ce qui est commun que l'eau est froide. Pas grave dans quelques dizaines de foulées l'eau sera sortie des chaussures et il fera de nouveau chaud.

Les quelques passages de route sont bien sécurisés. Ils sont complétés, assez fréquemment, de point d'abandon et d'un numéro de téléphone. Simple, pratique, rassurant pour ceux qui en aurrait besoin : encore un bon point pour l'organisateur.

Arrive la seconde spéciale, à la carte cette fois ci. Le temps d'orienter la reproduction graphique qui nous a été remise, j'y comprends rien ! Normal j'ai sorti la carte N°2 à la place de la premiere. Ch rie sous cape, avec modération toutefois, au cas ou je la laisserai se débrouiller seule. Elle est beaucoup plus prolixe à propos de sa nouvelle frontale que, hasard du calendrier, elle a eu 2 semaines anvant son anniversaire.

 


 

Ce faisant nous reconnaissons au loin le toit du gymnase signifiant le terme de la première boucle. Terme se matérialisant par une balise qu'il faut aller chercher bien en hauteur sur des botes de pailles et un verre de vin chaud.

Ravigotés comme il convient nous repartons pour la seconde boucle qui après un bon petit bout de plat dans le vent se présente de manière similaire à la précédente. Effet du vin chaud, fatigue ou rédaction différente du roadbook mais j'ai un peu plus de mal à m'y reperer. Le lignes d'arret sont moins nettes et le parcours virvolte plus sur lui même, surtout dans le second tiers. Du coup à deux reprises je ferai demi tour pour vérifier. Une autre fois, à l'occasion d'une petite boucle, on se retrouvera à contre sens du parcours. Qu'a cela ne tienne : demi tour et on reprend cela et du coup on pointe bien la balise qui s'y trouve avant de revenir à notre point de départ. Cela nous permet de nous rendre compte que deux autres lucioles progressent devant nous à une vingtaine de minutes.

Autre boucle, autres passages de cours d'eau. Notamment celui-ci, constitué de deux poteaux en ciment, large comme deux semelles cote à cote et peut être glissant. En dessous il y une hauteur d'eau et un peu de courant. Pour ma part, préférant me mouiller les genoux, je fais assez rapidement le choix de passer dans l'eau en m'appuyant sur les poutres pour m'assurer. Ch hésite puis, le temps que je me retourne, traverse à 4 pattes sur les poutres avec une agilité féline. Elle me demandera à plusieurs reprises "Pourquoi tu faits floc-floc ? Je suis sèche moi !" Concentré sur le roadbook, il m'arrange bien celui la pour une fois, je ne souffle mot.

Deuxieme boucle et secondes spéciales une à l'azimut, l'autre à la carte sans problème.

Petite surprise de fin de parcours : une balise savamment positionnée au dessus du plus profond d'un trou d'obus. On s'ammuse jusqu à la fin ici ! Il n'y a qu'une solution gesticuler et s'étirer au mieux pour capter cette pince qui nous sert de sésame. Mon mètre quatre-vingt deux est bien utile. Que dit tu Ch ?

 

La fin de parcours nous fait reprendre petite partie la première boucle, toujours en limitant les liaisons goudron, et nous voilà donc à l'arrivée, sans avoir rien loupé de ces parcours et spéciales. Contrôle des sacs, bonne humeur, petit cadeau ; on est vraiment gâtés. Ch étant la seule féminine à terminer le 42 elle a les honneurs de l'arrivée et, tout en modestie, en est bien contente (d'avoir terminé ou d'être... ?)

Reste plus qu'à profiter de la douche, de la tartiflette et du vin chaud puis de rentrer tranquilement à la maison.

Quelle bonne nuit !

Une course-CO sans prise de tête comme cela, pour sur ! Vous nous reverez un jour.

 

* pour plus de détails : http://www.raidnight41.fr/

** traversée du Massif Central à VTT, 7 jours, ~7750 m+ de dénivelé

3 commentaires

Commentaire de Land Kikour posté le 13-02-2010 à 21:28:00

Merci Laurent pour ce sympathique récit, ah, ces raids de nuit, un vrai truc de fou.... ;-)
A bientôt,

Commentaire de kinine1 posté le 23-02-2010 à 22:29:00

Très sympa le récit, il reflete bien ce que j'ai pensé aussi de l'excelente ambiance, du travail extra des bénévoles.Pas de différence entre les ptits nouveaux (comme moi)pour qui c'est "l'aventure" et ceux comme toi qui sont plus aguéris, l'accueil reste aussi cordial!Nous sur le 18km on a eu la chance de rester au sec, mais qui sait...on verra l'année prochaine pour tenter les deux boucles!
La course du loup (version été de la course) est très sympa aussi, toujours avec une bonne ambiance et une méga fête à la fin, jusqu'au bout de la nuit.
cordialement

Commentaire de caro.s91 posté le 02-04-2010 à 15:27:00

Une course que j'avais envisagée de faire. Pour l'année prochaine !!! :-)

Caro

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