Récit de la course : Trail de Noël 2009, par galopa

L'auteur : galopa

La course : Trail de Noël

Date : 19/12/2009

Lieu : Mozac (Puy-de-Dôme)

Affichage : 2414 vues

Distance : 12km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

Partager :

Pas d'autre récit pour cette course.

2009 Trail de noel mozac-tournoel 12 km

Trail de noël mozac tournoel 

Date:
19 décembre 2009
Lieu:
mozat (63, puy de dôme)
Temps: Froid, très froid, -2°c
Dénivelé et surface: 250D+, 30% route, 70% chemin enneigé

Quelques minutes avant la course:
Quel froid!!!
Je décide de faire un long footing d'échauffement de 25min + quelques accélérations. Ensuite le dilemme, quelle chaussure prendre "trail" ou "route". Bref, j'opte pour "trail" pour la sécurité au détriment du dynamisme. Je n'ai pas regreté mon choix.


Le départ:
On est 210 au depart dont 1/4 de femme.

PAN!!

C'est partie et très rapidement je suis à la queue du groupe du tête d'une vingtaine d'unité. Je ne tiens pas à suivre le rythme imposé par un gars qui a fait 2h25 au marathon cette année. Donc, je garde mon rythme et vois la  file s étirer devant moi dans ce faux plat montant.

On est sur du bitume depuis presque 2 Km. Maintenant, un petit talus et hop, on descend pour traverser un ruisseau et passer sous un pont pas très haut nous obligeant à nous courber. L'organisation a placé sur le ruisseau un passage de fortune avec palette, planche en bois nous obligeant à la plus grande prudence.

Maintenant, sortie de ce tunnel, on traverse un long champ toujours en légère montée avec un vent de face qui refroidit mes ardeurs. Je m'économise surtout que l'on voit le château de tournoel qui est loin et surtout bien haut encore.

La pente s'accentue et le chemin devient de plus en plus étroit. On monte des lacets et déjà je sens que j'ai du mal à aller plus vite que ceux que je suis. Je me sens vraiment lent, diesel. Seul la beauté des lieux me remonte le moral. En effet, le sentier est magnifique. On longe la pente de la montagne, au milieu de la foret enneigée. Tout est blanc, et pure. Je sens dans mon dos, un concurrent qui me rattrape et me double.

Dernière montée avant le château de tournoel et je suis encouragé pas un collègue de travail qui est venu en VTT. Cela me motive un peu, car à ce moment je ne suis pas bien dans mes baskets.

Je passe à coté du château, c'est la mi course et c'est le début de la descente. Je suis environ vers la 13-15ème place et j'ai  la vision de seulement 3 concurrents devant moi. J'ai du mal à me remettre dans un bon rythme dans le début de la descente sur le bitume.

On quitte le bitume dans un virage en épingle. Et là, c'est 200m d'une descente vertigineuse en ligne droite dans un chemin enneigé large et légèrement cabossé. Je vois 4 concurrents 100 mètres devant moi qui descende très doucement. Personnellement, après un essai très rapide sur 10m, je constate que j'ai l'appui suffisant pour y envoyer. Et je fais la descente à fond, et en bas de la descente je colle au groupe. Ces 200m m'ont mis en confiance terrible.

Mais malheureusement pour moi, on est maintenant dans un sentier où il est impossible de doubler. C'est très étroit, avec plusieurs virages en épingle, et avec des gros arbres couchés en travers du sentier, que l'on franchi à l'arrêt. Je ronge mon frein. Une petite côte me met a nouveau en difficulté. Un long plat me permet maintenant de recoller au groupe qui est maintenant de 5 unités.

J'ai beaucoup souffert pour être à un rythme moyen en montée, mais maintenant, je me sens pousser des ailes dans la descente. Le chemin s'élargie, on est à 8km de course et d'un coup je fais un 100m extrêmement rapide pour doubler les 5 concurrents dans un court laps de temps. Cela s'est fait instinctivement, sans trop réfléchir sinon je ne l'aurai probablement pas fait à cette vitesse.

Maintenant, je suis dans une sensation de résistance à ce bon rythme. Je serre les dents. Et petit à petit, je vois un concurrent devant moi. C'est hyper motivant de tenter de le rejoindre. Et une fois que c'est le cas, je me fixe l'objectif de rejoindre celui encore loin devant. Et ainsi de suite. On repasse dans un tunnel et par dessus la rivière.

Plus que 2 km normalement (en réalité plus de 3), je maintiens l'allure, et à ma grande surprise, c'est de plus en plus facile de rejoindre le concurrent que je voyais au loin peu de temps avant. Je résiste toujours à mon allure et je sens petit à petit l'acide lactique qui envahi mes jambes. Je ne pourrais pas tenir 5km à ce rythme, mais on est proche de l'arrivée. Finalement, j'arrive à coller un concurrent qui franchi la ligne quelques secondes avant moi. Je passe la ligne, curieux de connaître mon classement en espérant la 5ème place mon objectif maximum et je suis..... 5ème. C'est super.

Conclusion:

Finalement une bonne fin course.
J'apprends de course en course.
Pour une fois j'ai poussé la machine proche de la limite et je ne fini pas avec de la frustation en franchissant la ligne comme ce fut le cas à ma dernière course.
Je ne travaille pas la vitesse en cote, et cela ne s'improvise pas le jour de la course.
J'ai gagné une belle bouteille de vin d'1,5l qui ne résistera pas aux  fêtes de fin d'année.

MON BLOG: http://galopa.over-blog.com/

1 commentaire

Commentaire de Fredy posté le 24-12-2009 à 08:26:00

5ème sur 153, c'est un beau résultat car le terrain ne devait pas être facile.

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.06 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !