J'avais à coeur de participer à la première édition de la Champsaur Nature, pour plusieurs raisons:
D'abord, afin d'encourager les organisateurs (je connais bien et j'apprécie plusieurs d'entre eux).
Ensuite, j'ai habité et travaillé plus de 2 ans à Saint Bonnet et je m'y sens un peu à domicile.
Enfin, le parcours et le profil de la course me semblent intéressants et favorables.
Le matin du 21 juin, ce n'est pas vraiment l'été à Saint Bonnet.
Il y sévit une bise glaciale. Pourtant, ceux qui connaissent le chef-lieu du champsaur ne sont pas vraiment étonnés.
Dans ces conditions, il est appréciable de retier son dossard dans le gymnase et d'en profiter pour discuter un peu avec les copains à l'abri.
Lors de l'échauffement, la température commence à s'élever, et finalement la course se déroulera avec une météo quasi optimale, mis à part un peu de vent mais pas trop génant.
A 9h30, le départ est donné pour un tour de village en préambule.
Devant, ça part sur un train d'enfer. J'essaye de prendre un départ rapide, connaissant bien les petites rues que l'on emprunte, et motivé pour briller devant mes anciens covillageois (vous m'excuserez le néologisme)
Après avoir bouclé le tour préliminaire, je m'aperçois que mon rythme est trop élevé et je relâche un peu.
Dans la montée du chateau de Daillon, je faiblis franchement et j'ai un peu quelques sueurs (c'est une image) à l'idée que je suis en train de coincer au bout de 2 kilomètres seulement...
Je me fais rattrapper par 2 coureurs que je vais réussir à accrocher.
Quand le replat arrive, je retrouve du jus.
On fait le tour du lac de L'aulagnier.
Au bout d'un moment je m'aperçois que je peine dans les montées, mais que dans les parties planes ou descendantes, je suis bien.
Je retrouve donc une certaine confiance.
Au Chanet, je croise le camion du laitier dans un petit chemin (on est bien dans le Champsaur!)
Au gré de la pente, je suis un peu lâché ou je reviens sur les coureurs qui me précèdent, mais l'écart reste à peu près stable.
Malgré le profil vallonné, le rythme est très soutenu.
Aux Combes, il y a une bonne montée et je marche plusieurs fois pour récupérer car j'en ai vraiment besoin. j'entame mon gel avant qu'il ne soit trop tard et que la fringale arrive.
"Alimenté" et "récupéré", j'attaque la partie descendante en ayant limité la casse.
Aux Pelloux, il y a des gosses qui nous encouragent avec un chien de ferme en liberté qui a l'air tout fou
Les descentes se font sur des chemins empierrés plutôt pentus. Il est possible d'aller vite et étant plutôt bon descendeur, j'essaye de regagner du temps.
Je double un concurrent mais ensuite je n'arrive plus à rattrapper quiconque et je dois rester véloce dans les petites remontées car un autre coureur me talonne.
Entre Bénévent et St Bonnet, je croise un tracteur au détour d'un chemin (on est vraiment dans le Champsaur!)
Finalement, je conserve ma position et peut terminer la course en toute quiétude mais aussi à toute vitesse car le final est terriblement rapide.
Je suis classé 15ème en 1h01'53".
C'est satisfaisant car je suis à 9'30" de Laurent beuzeboc, et seulement à un peu plus de 3' de Yannick et Nicolas, qui jouent à domicile et qui étaient déjà loin devant moi au chateau de Daillon. Seul point négatif, mon genou gauche est un peu douloureux après la descente à tombeau ouvert .
En tout cas, belle course, beau parcours et organisation réussie.
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