Récit de la course : Triathlon CD de Codolet 2005, par cigaloun dupuy

L'auteur : cigaloun dupuy

La course : Triathlon CD de Codolet

Date : 14/7/2005

Lieu : Codolet (Gard)

Affichage : 2321 vues

Distance : 51.5km

Objectif : Terminer

1 commentaire

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Pas d'autre récit pour cette course.

Triathlon CD Codolet Gard

Triathlon Courte Distance de Codolet
Jeudi 14 juillet 2005

Distance :
Natation : 1,50 km
Vélo : 41 km
Course à pied : 10 km
Départ et arrivée de Codolet (Gard)
Heures de départ : 15 heures

Aujourd'hui, vous allez voir ce que vous allez voir, pépère il est en forme, et il en envie de tout faire péter.
Ca va être le feu d'artifice avant l'heure.
Oui, pour la première, je me présente au départ d'un triathlon dans le but de faire un temps, ce n'est pas courant pour moi, car jusqu'à maintenant, mes seules ambitions se limitaient à : FINIR, ce qui n'est déjà pas si mal pour un vieux "jeune triathlète".

Donc, départ pour Codolet dans le Gard, village inconnu, je sais juste que ça se situe vers Bagnols sur Cèze.

Nous arrivons sur place en famille, assez tôt, et nous tombons sur la course du matin le triathlon promotion.

Nous faisons un petit tour pour nous repérer, l'endroit semble sympa, avec ce petit lac bien ombragé, mais hélas interdit à la baignade.

Nous pique niquons sur place, et je cherche un peu mais sans plus, parce qu'il y a pas mal de monde, si j'arrive à croiser des têtes connues, mais hélas rien.

Je suis un peu inquiet, car en allant acheter quelques "victuailles" (des frites, ben on peut se faire plaisir de temps en temps non ? ) je vois que les bénévoles de l'organisation on l'air d'être assez "leste" sur les pastis et rosé, ça coule à flots. Pourvu qu'ils ne prennent pas le volant sous peu !!!

Bon, je commence ma préparation, je rentre dans la course, pour la première fois, je suis tendu, je pars m'échauffer un long moment à l'ombre au bord du lac, il fait très chaud, en principe je ne crains pas trop la chaleur, mais sais t on jamais, avec l'âge…
J'hésite encore sur la combi, la mets la mets pas
Je verrai ce que diront les arbitres tout à l'heure.
Je suis aller retirer mon dossard, et j'ai vu que le parcours natation a l'air un peu "tarabiscoté", mais somme toute assez rapide, j'en ai profité pour chercher les dossards des autres triathlètes du club de Pertuis, j'en ai trouvé deux, j'irais leur faire un petit coucou dans le parc.

Bon tout est prêt, je me rends dans le parc à vélo, pour commencer ma préparation, ¾ d'heure avant le départ, je m'installe et vais saluer les copains du club.
Je ne connais pas grand monde dans ce club, car pour la première fois de ma vie, je suis membre d'une association dans laquelle je ne peux pas m'impliquer plus que ce que je fais, car je n'habite pas dans la ville même, et les trajets le soir me pèsent de plus en plus, déjà les trajets quotidiens maison boulot, me pèsent de plus en plus, alors ressortir le soir pour aller courir, alors que je cours entre midi et deux, ou aller à la piscine, alors que je peux aller à celle du village en courant, même la nuit, c'est trop pour moi.
Pourtant j'apprécie la dynamique donnée à ce club et son esprit pas prise de tête.

Après les salutations, je retourne finir ma préparation, et là, GROSSE ALERTE, mon pneu avant se dégonfle d'un coup.
Pitaing, c'est la cata, pendant deux secondes, je panique.
Puis reprenant mon calme, je réalise qu'il me reste une demi heure avant le départ, je sors tranquillement la chambre à air neuve que j'avais mise dans mon sac, les démontes pneus et c'est parti pour une réparation express.
Ouf c'est fait, bon, la pompe, soit disant tip top que j'ai acheté est plus tip que top, car je ne suis pas arrivé à gonfler comme je voulais.

Je suis rassuré, et maintenant, la combi, je la mets ou pas…
Les avis divergent, elles n'est pas interdites, je ne suis pas un bon nageur, c'est connu, donc après moult hésitations, je décide de la mettre.

Et me voilà donc parti pour le briefing et un petit et léger échauffement dans l'eau, plus pour tester mes lunettes que pour échauffer mes petits muscles.

15 heures le départ est donné,




J'ai décidé de me faire mal en natation et en vélo, et d'assurer en course à pied.

Je pars fort, je reste au contact de la queue du peloton, chacun ses ambitions, assez facilement, c'est grisant, moi qui d'habitude pars à la fin, de sentir les autres triathlètes là, à côté.
Mais la griserie ne dure qu'un temps, je me prends un méchant coup de pied sur la tête qui calme mes ardeurs, ben quoi….
Je ralentis, juste pour me faire décrocher légèrement, mais je réussis à maintenir un bon tempo, et commence à rattraper quelques concurrents.

A la fin de la première ligne droite, grosse frayeur, je recommence à m'étouffer, je suis oppressé, je n'arrive plus à respirer dans les temps de nage.
Là aussi panique à bord, je jette un coup d'œil je vois un bateau de l'organisation, ça me rassure, je me botte le cul, il n'y a pas d'autre mots, pour me reprendre et retrouver une respiration normale, j'y arrive, mais non sans avoir été re doublé par des concurrents, ce n'est pas grave.
Je reprends assez rapidement mon rythme, mais je suis de plus en plus convaincu, que c'est la combinaison prêtée par Zorbike, qui m'oppresse comme ça.
Je redouble quelques concurrents, je suis impatient de finir pour voir mon temps, malgré les petits soucis ci-dessus, j'ai vraiment l'impression d'avoir bien nagé.
Je vois la sortie de l'eau s'approcher je soir de l'eau, je regarde le chrono, 28 mn 48 secondes, temps pulvérisé, mon meilleur temps sur CD en natation était de 35 mn, je bondis de joie.
Je suis déjà content de moi, c'est un bon résultat pour l'instant.
Je mets du temps à enlever cette combi, qui décidément, ne semble pas appropriée à ma carrure, mais au moins je l'ai et je ne remercierai jamais assez le magasin ZORBIKE de me l'avoir prêtée en attendant que les problèmes de SAV soient résolus avec la mienne.

Je cours donc récupérer mon vélo, content de moi, et démarre, au passage j'en profite pour expliquer à ma femme les problèmes que j'ai eu dans le parc.


Allez c'est parti pour le vélo, moment fort pour moi, je dois confirmer mes énormes progrès, du essentiellement au fait que j'ai enlevé le système increvable Plein Tube, que j'avais dans mes pneus depuis 1999.

Je pars fort au bout d'à peine 1 kilomètre j'ai déjà rattrapé deux concurrents, j'ai de très très bonnes jambes, même si le vent m'inquiète un peu.

Le parcours n'est pas très difficile à priori, et semble très roulant, et donc, je roule, je tourne bien les jambes, et ma vitesse ne descend pas en dessous de 30 km/heures, ce qui pour moi est déjà énorme.

Et je double et je double, je me grise un peu, c'est la première fois que je rattrape autant de concurrents et concurrentes aussi.
Effectivement le parcours est très roulant même s'il y a deux petites bosses prévues.
Je croise sur la première boucle vers l'écluse du Rhône, François Chabaud le premier, et lui crie "allez François", il me regarde d'un air étonné….
Peu après en croisant d'autres concurrents, j'entends quelqu'un qui cire "allez Christian" tiens !! suis autant connu que ça ? sur le coup la silhouette entrevue me fait penser à Lionel un triathlète de Toulon, mais sans plus, je continue un peu interloqué, de mon côté je fais un petit signe, lorsque je les vois, au gars de Pertuis.
Sur ce triathlon, il semble y avoir peu d'arbitres, donc le drafting est à l'œuvre, je croise de petits pelotons, bien tranquilles, et que personne ne semble déranger, si ça leur fait plaisir !!!

Je continue mon tempo, si je tiens jusqu'au bout à ce rythme, ce sera vraiment super.
Et je tiens, malgré une petite alerte sur la première petite bosse, pas vraiment dure en soi, mais en arrivant grand plateau, je reste un peut "tanqué", mais je passe bien quand même en mettant le petit.
Il fait assez chaud, je bois régulièrement mon bidon de boisson isotonique, mais j'ai envie de boire de l'eau tout simplement, et lorsque qu'arrive le ravito j'attrape une petite bouteille d'eau avec bonheur.
Sur la deuxième boucle je croise encore Chabaud et l'encourage une nouvelle fois, cette fois c'est sur, il me prend pour un extra terrestre, vu le regard qu'il me lance.
Et je roule, et je roule, il y a bien longtemps que je n'avais pas eu de telles jambes.
Vers la fin du parcours je double le concurrent qui m'a encouragé plus tôt, je ne le reconnais pas mais je lui fais un petit signe en passant quand même.

L'arrivée approche, elle est là, je regarde mon compteur :
41 kilomètres 1 heure 19 mn,
HEUREUX
31KM/H de moyenne dingue.



Je rentre dans le parc, à 20000 pieds, je plane, je pose le vélo, alors que je vois Dominique un de Pertuis partir juste devant moi.
Allez c'est parti pour la course à pied, au passage, je fais un petit signe à l'animateur qui parle de moi au micro, je suis très détendu, et très satisfait de moi, pour une fois.

Le parcours course à pied est très facile à priori, tout plat, mais il fait chaud, très chaud.

Je vais en profiter pour tester un peu aussi, mon genou droit qui présentait ces derniers jours, une petite douleur assez mystérieuse.
Je mets un peu de temps à trouver mon rythme course à pied après la partie vélo que je viens de faire, puis je pars.
Je n'ai pas l'impression d'aller vite, mais je double quand même quelques concurrents, dont certains marchent.
Les organisateurs ont déposé de grandes poubelles plastiques pleines d'eau tous les kilomètres, elles nous permettent de nous rafraîchir avec des éponges, mais je commence à ressentir une saturation à l'eau et au sucre.
C'est un problème que je rencontre depuis cette année seulement, mais qu'il va falloir que je résolve assez rapidement.
Nous arrivons sur une partie de parcours que je redoute un peu car elle se situe sur la berge du Rhône, et il faut courir sur des galets et cailloux, et vu mes problèmes de mon pied droit, j'appréhende.
Je cours donc "en dedans" et reste vigilant pour poser mon pied.
En fait le parcours finis par trois longues lignes droites, parallèles, mais en étage, cela nous permet de nous voir entre concurrents, cela fait passer le temps, car ce parcours est un peu "gavant" à moins que ce soit la fatigue qui le rende comme ça.
Deux à trois kilomètres avant l'arrivée, je rattrape Dominique du club de Pertuis, je lui demande s'il veut bien que nous finissions ensemble et il est d'accord.
Nous en profitons donc pour papoter un peu et faire un peu plus connaissance.
Voilà l'arrivée est là, nous la passons ensemble en 2 heures 45 minutes, temps sur CD pulvérisé pour moi, et même si le parcours est plus facile que ceux que j'ai fait avant, c'est très encourageant.
Je fais un rapide calcul pour comprendre que je n'ai mis que 55 mn sur les 10 kilomètres de course à pied, alors que je me suis retenu sur la partie du parcours en chemin.
Mon genou droit semble avoir tenu le coup
Alors autant vous dire que je suis hyper heureux, ma femme et mes enfants tellement habitués à ce que je finisse tard , ne sont même pas là pour m'accueillir donc pas de photos…..

A l'arrivée, le triathlète qui m'a salué sur la course se présente, c'est Christian un internaute du site KIKOUROU de l'ami Mathias dit le boeuf, et licencié aux Sardines Triathlon de Marseille, que je ne connaissais que par ce site, c'est vraiment sympa à lui de venir me voir.

J'aime bien mettre un visage sur tous les internautes que je fréquente.

Voilà, l'inscription pour Embrun est partie…….


Les Centaures triathlon de Pertuis (84)











1 commentaire

Commentaire de christianboronad posté le 22-07-2005 à 11:16:00

Merci pour ce compte-rendu qui résume bien l'ambiance qui régnait la bas, très sympa, bien organisé mais un peu plat peut-etre (dans tous les sens du terme).
Et juste une petite précision, je ne suis pas membre des fameuses SARDINES mais bien du non moins renommé club MASSILIA TRIATHLON.
Sportivement,
Christian Boronad.

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