Communauté des sports d'endurance

 

La mini Champsaur, cette course je ne pouvais pas la louper, elle se déroule à la  maison et oui de

 la fenêtre  de ma chambre, j’ai une vue imprenable sur le  Cuchon, et  l’arête de la petite Autane. 

Et puis sur le parcours il y a tous  les potes d’Ancelle, qui ont répondus présent pour l'organisation 

de cette épreuve. 

Samedi en récupérant mon dossard je sais qu’il y aura un peu plus de dénivelé  

qu'annoncé sur le plan de course, Pont du fossé c’est 1100m et non 1260. 

Ça sera mini mais costaux . 

Dimanche matin il est 8h quand on arrive avec BETO à Pont du fossé on serra un peu plus de 70 

au départ sur la mini Champsaur  pas si mal pour une première et à une semaine de la merrel. 

À 9 h on est sur la ligne de départ quand Samuel Bonaudo arrive des 30 premiers  kilomètres 

de l’ultra Champsaur, même pas l'air d'avoir souffert, ça ferra un bon lièvre pour nous . 

On s’élance à sa poursuite sur la montée du Mourre du Piurc 1100m D+ en 7km 

on  est tout dessuite dans le vif du sujet .  Je prend la tête d’un petit groupe de 5 ou 6 coureurs

 on monte sur un bon  rythme la reconnaissance de la semaine dernière porte ses fruits.

 En 1h15 on  arrive sur l’arrête avec la superbe vue sur la vallée de rouanne

et le Piolit  pile  en face qui nous attend pour la deuxième partie de notre balade. 

 on vient du fond de la vallée

Arrivé de ce coté je suis sur mon territoire, tout d’abord on descend par les  dents

 et ses câbles jusqu’au Cuchon pour le premier pointage (28eme). 

 Connaissant bien le parcours je fais une descente très prudente je laisse partir  mes compagnons 

qui ont des fourmis dans les jambes . 

La remonté sur chaud belle par les balcons de rouanne et casse pâtes.

De là on  plonge sur rouanne hautes.  

Au ravito je prends soin de faire le pleins de mon  camel, de bien me restaurer .

 Je repars juste derrière BETO mon pote d'Ancelle qui a fait une chute dans la  descente, 

malheureusement il devra  s'arrêter quelques temps plus tard. 

La montée du Piolit n’est pas une partie de plaisir, jusqu’à la cabane de la  plaine ça va encore

 le chemin est régulier est pas très raide. 

Après avoir  discuter avec les 3 jeunes filles au ravitaillement les choses se compliquent.

  La pente devient plus raide et je ne vous dis pas la dernière bosse du piolit  un vrai mur. 

 Après un dernier arrêt pour boire un jus d'orange gentiment offert par les 3 contrôleurs postés 

juste avant le névé(ils avaient aussi du rouge). 

 j’arrive au sommet au bout de 3h55. 

vue du piolit

 le cuchon en face

 lac de serre ponçon

Bon maintenant facile il ne reste plus qu’à descendre.

mais les mollets sont durs à la limite des crampes je m’arrête deux fois pour faire des étirements , 

je bois beaucoup , tout rentre dans l’ordre je double 2 coureurs qui souffrent plus que moi. 

Sur le bas de la descente je rattrape un dernier coureur (Renaud),

 je l’incite à  me suivre pour qu’on finisse ensemble la dernière partie du parcours bien plus  roulante.

 Un dernier effort pour grimper par la route forestière le col de Moissiere

  maintenant il reste 3.5km à fond…

 le piolit vue du col de moissiere

 À chaque croisement il y a toujours quelqu’un de connu pour  m’encourager ça donne des ailes

 c’est l’avantage de courir à domicile même si on perd un peu de temps à discuter à chaque ravito. 

Avec  Renaud on va finir ensemble en 5h16mn en 24eme et 25eme position

 pas  très loin de LAMIRICORE. 

Pour une première, je crois que ce trail aura été une réussite tant par sur le  plan du parcours 

que pour l’organisation. 

J’espère que l’année prochaine vous viendrez plus nombreux visiter mon terrain  de jeu préféré 

Merci à tous pour l’organisation     

PS: pour ceux qui on eu la chance de goutter mon génépi il vient de ce coin là

  mais je n’ai pas eu le temps de m'arrêter pour voir s’il était fleuri