L'auteur : Papychan66
La course : La Ronde de la Carença - 17.8 km
Date : 5/7/2009
Lieu : Fontpedrouse (Pyrénées-Orientales)
Affichage : 1635 vues
Distance : 17.8km
Objectif : Pas d'objectif
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2 autres récits :
Dimanche 5 Juillet 2009
5h45, c'est l'heure du réveil ... Décidément depuis le tour du Canigou, c'est devenu une habitude.
Il m'a fallu du temps pour arriver à me décider à y aller, mais voilà, c'est fait. Je suis bien décidé à partir et à arriver
Petit déjeuner léger et hop départ pour Prats-Balaguer.Ca roule bien à cette heure, mais à cause
des travaux nombreux, il faudra plus de temps que prévu pour arriver.
7h40: Arrivée, il y a déjà beaucoup de monde et devant le stand des inscriptions il y a la queue. Le temps est calme, un peu grisous sur les sommets, mais rien de grave. J'y retrouve quelques coureurs du PCM.Je commence par ramener tous les cadeaux offerts par l'organisation à la
voiture.
7h55: Le dossard 76 est bien agrafé, le bidon est plein, les chaussures bien serrées ... Je peux y
aller.J'espère que le weekend précédent n'aura pas laissé trop de traces. Je ne ressent rien pour
le moment, mais c'est dans le dur que je pourrais me rendre compte.
8h05: C'est parti pour les 94 courageux ... 18 Km et seulement ??? 1600m de D+ ... inutile de dire que ça grimpe fort. Le circuit est identique à 2008.La grimpette ... Que dis-je ... Le mur, 500 mètres après le départ. C'est très raide, il faut déjà marcher. Surtout éviter
de se mettre dans le rouge. Pour le moment je tiens bien le rythme. Position entre 35 et 40.
Didier est déjà loin devant. Je commence à trouver un bon rythme de marche et après avoir
été doublé par 5 ou 6 coureurs et coureuses, je commence à reprendre tout ce beau monde. Je
dépasse Didier avant d'arriver au collet d'avall. Je connais très bien le circuit. J'ai du le faire au
moins une vingtaine de fois en rando ces dernières années. Les sensations sont bonnes, je
maintiens le rythme. L'arrivée au col est magnifique. Un petit rayon de soleil, une température
agréable, mais pas le temps de s'attarder. Le Redoun est là juste à droite qui nous attends. Le
sommet est légèrement pris dans les nuages.
Je continue à mon rythme. A la moitié de la montée je croise les premiers qui redescendent déjà.
Pas question de baisser le régime. Je me rappelle qu'en 2007, j'avais du m'arrêter pour
reprendre mon souffle. Aujourd'hui tout va mieux, passage rapide au sommet et attaque
prudente de la descente qui commence par quelques passages un peu techniques.Je prends
le temps de faire le plein du bidon en passant au col et direction le pic de Gallinas.
La montée est moins sympa que celle du Redoun (rochers, arbres, racines, marches) mais
plus courte. Arrivée au sommet, un demi tour rapide est c'est parti pour une très longue
descente.
La première partie est assez technique et me fait parfois exécuter des numéros d'équilibriste.
De nouveau passage au col.En commençant la descente dans les prés, j'en profite pour bien
m'hydrater. Il commence
à faire chaud. Juste une petite anecdote .. que je ne suis pas prêt d'oublier. Avant d'arriver à l'orry, je glisse sur une pierre humide ... un bref coup d'oeil à droite et j'entre-aperçois un buisson qui me tend la main ... En plein déséquilibre, je plonge la main à l'intérieur avec l'espoir secret de saisir une branche. Je finis par attraper quelque chose qui me remettra sur le droit chemin, mais qui me provoque une brûlure insoutenable. Le buisson sympathique n'était autre qu'une énorme botte d'orties de 1m de haut. En arrivant sur la piste, je décide d'allonger un peu la foulée. Au bout d'un moment, je commence à sentir des légères raideurs dans les jambes. Il faut mieux assurer, et ne pas risquer la blessure ou l'accident. Je continue sans trop forcer en essayant de rester léger
sur les appuis. Un coureur à batons me rattrappe et me dépasse rapidement dans le torrent
avant d'arriver au bassin. Je le rattrape de nouveau au poste de ravitaillement et nous repartons
ensemble. Je préfère rester derrière car il est meilleur descendeur. Dans cette longue traverse,
il y a des passages assez glissants. Finalement je relie l'arrivée sans mal en 20ème position et
dans un temps de 2h37'23", plus que satisfaisant.
En 2007, j'étais à la même place en 2h46. A l'arrivée tout était prêt pour pouvoir se ravitailler. Tout le monde est au petits soins.Ilfaut attendre un peu que tout le monde soit arrivé. Puis nous sommes invité à l'apéro ... Sangria,
s'il vous plaît. Pour moi ce sera jus d'orange. La remise des récompenses ayant lieu à 15h,
après le repas, je suis obligé de rester, car une info discrète me fait savoir que je suis sur le
podium en catégorie V2 (Les vieux).
Je reste donc pour le repas et je ne vais pas regretter. Les cuisinières
nous ont mijoté un petit plat local absolument divin, que je vais devoir savourer à l'abri dans la
voiture, car à peine servi, un énorme orage nous tombe sur la tête.
15h: Encore sous la pluie, il faut récompenser les meilleurs courageux, mais ne pas oublier que
tout le monde l'a été. Je reçois une magnifique coupe et tout un tas de cadeaux. Vraiment
aujourd'hui, j'ai été gâté.
Le circuit est magnifique, les ravitaillements au top, l'accueil très sympa.
Gerald
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2 commentaires
Commentaire de philtraverses posté le 06-07-2009 à 17:49:00
bravo pour ta course ton podium et ton récit d'une course méconnue difficile dans un des plus beaux coins des Pyrénées orientales
Commentaire de pcm66 posté le 06-07-2009 à 22:30:00
Bravo Gérald,
La forme est de retour, on dirait!
Le PCM aura une équipe de feu au canigou!
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