L'auteur : Jaguar blanc
La course : Trail Nivolet-Revard - 23 km
Date : 3/5/2009
Lieu : Voglans (Savoie)
Affichage : 3012 vues
Distance : 23km
Objectif : Pas d'objectif
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Dimanche 3 mai 2009 - Le Malpassant - 23 km, 990 m D+
Me voilà au départ du petit parcours du Nivolet-Revard, le Malpassant, après une semaine de repos relatif (seulement un petit footing de 45'). C'est un objectif secondaire, en pleine préparation du trail de Faverges mi juin.
Le trail des Glaisins début avril m'a donné la patate. Au sortir d'un hiver sans trop de dénivelé, un petit 30km et 1600m D+, y'a rien de tel pour prendre conscience que les pentes fatiguent plus que le plat ! Du coup, voilà un mois que j'ai passablement augmenté les séances en côte, et le dénivelé moyen. Un peu trop vite peut-être. Résultat, un bon coup de fatigue il y a une semaine, quelques douleurs dans le pied, dont une très forte dans un orteil. Bref, je le disais, voilà une semaine que je repose la machine.
L'esprit et le corps étant fortement liés, je me retrouve au départ sans être vraiment dans la course. C'est la première fois que je me prends aussi peu au jeu après avoir accroché mon dossard. On dirait que ma tête aussi s'est mise au repos. Je suis tout de même très content d'être là, de croiser quelques connaissances, de revoir Coco38 et rencontrer Ross. Mais c'est un peu comme si je partais pour une sortie longue avec pleins de potes...
Petit échauffement pour mettre tout ça en branle. Entrée dans le sas de départ. Il parait que nous sommes environ 440. Je me place devant pour ne pas avoir à doubler. Tiens, salut Kevin99, on a à peu près le même objectif ? c'est bien, on va peut-être faire un bout de chemin ensemble...
9h. Départ tonitruant. Je suis dans les trente premiers. C'est cool. Je sais bien que ça va pas durer alors j'en profite. D'ailleurs ça commence très vite à monter. Je décroche comme prévu mais m'accroche tout de même à donner le meilleur de moi-même. Descente et long plat. Ca va pas trop mal.Arrivée à Mery. Dans le village et surtout dès l'entrée dans le bois, la pente se redresse, les coureurs marchent. Moi aussi. Mes jambes sont lourdes. Mes quadris répondent mal et j'ai le bas des mollets très tendu. Qu'est-ce que je fais là ? J'ai bien envie de ralentir, de prendre le rythme d'une sortie longue. Mon corps a du mal et ma tête est vraiment à la lutte avec mes sensations. Résultat d'un entrainement qui a pris du volume un peu vite ? peut-être... mais sûrement aussi le résultat d'un manque de préparation psychologique : objectif secondaire ne veut pas dire efforts secondaires (ça y'est, maintenant je crois que j'ai bien compris ça !). Au contraire même, efforts courts rime souvent avec efforts violents.
Le Malpassant est essentiellement fait d'une grosse montée suivie d'une grosse descente. Les deux sont bien raides mais assez peu techniques. Arrivé au passage qui a donné son nom à la course, la vue se dégage sur le lac du Bourget. C'est beau, je commence à me sentir mieux, un peu plus dans le rythme. Vingt ou trente coureurs ont dû me doubler dans cette belle côte mais de nombreux autres étaient simplement à ma vitesse, ça rassure un peu. Malgré mon faible mental du départ, j'ai réussi à maintenir l'effort, avec des pulsations à environ 88/90% de ma FCMax.
Voilà, je suis au sommet en 1h10. La descente s'offre à moi. J'aime ça les descentes. Ma tactique était de conserver un peu de jus à la montée pour assurer ensuite. Ca marche, les cuissots répondent bien. Je sens aussi l'effet des entrainements rapides en descente. Détente, concentration, pied léger, longues enjambées. Coup d'oeil au cardio, il descend, j'accélère, je sais que je peux. Je double de nombreux trailers.
Juste avant le ravitaillement, mon fiston est là pour m'encourager avec son grand père. Ma femme au ravito quelques mètres plus bas. Le moral est maintenant au beau fixe. J'apprécie d'autant plus après ce début de course fastidieux. Pâtes de fruit, boissons, pose photo, et c'est parti en moins de 40 secondes.
Suivent une petite côte et enfin la vraie longue descente en monotrace dans la forêt. On remarque tout le travail des bénévoles qui ont dû passer bien du temps à défricher. Merci à eux. Je double encore du monde et me fais vraiment plaisir.
Puis vient le plat que j'avais à peine remarqué à l'aller. Maintenant, sous le soleil, on dirait qu'il a triplé de longueur. Je tente de maintenir le rythme, quelques coureurs me doublent mais j'en rattrape également quelques uns.
Enfin la dernière montée, course, marche, course, marche et course rapide dans la dernière descente. J'accélère un peu après le panneau du dernier km. Je double encore trois coureurs. Mon fils m'accompagne en courant sur les 200 derniers mètres, c'est un moment très sympa.
Voilà, arrivée en un peu moins de 2h23. C'était pas un très grand jour, mais ça m'a redonné le boost pour le trail de Faverges, redonné le rythme compétition qui s'était envolé de mon esprit. C'était un joli trail, intéressant, mais je pense que le grand parcours doit avoir une classe bien supérieure, au niveau des paysages et de la diversité du parcours. J'y reviendrai sûrement, mais sur "le grand". En tout cas, j'en ai bien envie...
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4 commentaires
Commentaire de l ignoble posté le 05-05-2009 à 08:56:00
hello jaguar,content d'avoir fait ta connaissance,ca ira mieux sur un autre trail.........au plaisir de te croiser de nouveau
Commentaire de maya posté le 05-05-2009 à 16:58:00
belle course en tout cas ...
bonne chance pour faverges
Commentaire de coco38 posté le 05-05-2009 à 20:33:00
Félicitations ; c'est quand même une belle course
A bientôt j'espère.
Commentaire de Tercan posté le 06-05-2009 à 11:27:00
L'essentiel est que tu ai retrouver la gniak :)
Bravo à toi pour ce trail... et on se voit en juillet :)
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