Récit de la course : Trail des Forts du Grand Besançon 2005, par L'Squick
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Trail des Forts du Grand Besançon
Petit rappel :
En décembre 2004, pour mon premier trail, qui est aussi mon premier ultra, je m’engage sur la SaintéLyon, qui après un long calvaire se terminera par mon pemier abandon après 46 kms et 6 heures de courses.
Ne voulant pas rester sur une défaite, je décide de tenter deux ou trois trails en 2005 afin de préparer une nouvelle SaintéLyon en fin d’année.
La Course :
Bisontin d’origine, je suis très emballé à l’idée de courir cette deuxième édition du trail des forts de besançon. Je vais en profiter pour rendre visite à la famille sur place.
Ce trail totalise 33 kms pour 1320m de D+ et 1100m de D- ce qui est déjà pas mal, surtout que la région est très humide à cette période et que le terrain risque d’être très gras.
C’est donc le jeudi que je m’installe chez mon frère, la course étant le dimanche, c’est parfait.
C’était sans compter sur le bricolage, pose de carrelage, papier peints et les apéros qui vont avec, bref, cette course n’est pas envisagée dans les meilleures conditions, peut m’importe pour un retour aux sources, j’ai décidé de prendre du plaisir.
Le matin de la course, réveil à 5h 45, une tasse de thé, 2 cracottes avec de la confiture, une barre de céréales et c’est parti pour le lieu d’arrivée à Montfaucon où je laisse ma voiture. A 6h30, une navette nous emmène sur le lieu du départ à la Malcombe. L’organisation est tip top, à 7 heures , je suis sur le lieu du départ pour un départ à 8h30, j’ai de l’avance, mais l’organisation nous à préparé un petit déj, vraiment royal, je reprend donc un thé avec une brioche et vais m’asseoir et discuter avec d’autres concurrents.
Il a beaucoup plu cette semaine, mais ce dimanche s’annonce radieux, on va avoir du soleil, mais le terrain est annoncé très très gras !! Je porte un maillot technique manches longues, un cuissard court, mes new balance 870, ma casquette ironman, et un camelbac avec 1,5 l de caloreen et un tube de sorténine dans une poche. J’ai prévu une paire de chaussette de rechange avec des pansements anti-ampoules, ainsi que de la crème nok.
Juste avant le départ, j’ai la chance de rencontrer un autre animal avec sa femme et son fils, le Schnacka. Ca fait toujours plaisir de voir de nouveaux zanimos.
Le départ est donné à 8 h 30, on part tranquille pour une petite boucle d’un kilomètre histoire d’étirer un peu le peloton puis c’est parti pour l’ascension du Fort du Rosemont, puis redescente vers Avanne et on regrimpe direction le Fort de Planoise, ensuite viens le premier ravito au kilo 9, déjà 430m de D+, une tranche de pain d’épice et un verre d’eau et c’est reparti pour l’assaut du fort d’Arguel. Le parcours est vraiment magnifique avec des vues imprenables et de belles cascades. Le terrain est vraiment glissant, les descentes sont périlleuses et dans les montées, on reste scotché au sol et les appuis sont fuyants, bonjour la dépense d’énergie !! Après le Fort d’Arguel, on descend sur Beurre puis on remonte sur le Fort de L’ouest des Buis avant de redescendre sur Morre où nous attend le deuxième et dernier ravito au kilo 23. Cette fois je m’arrête pour changer de chaussettes et me ravitailler correctement. En fait , je suis déjà sec, les jambes me font mal, normal, je n’ai aucun entrainement avec dénivelé à part en vélo !! Je repars en marchant, c’est pas grave, je me fais plaisir et puis la dernière côte qui nous attend n’est pas piquée des verts. De 250m d’altitude, elle va nous monter à 600 m en seulement 3 km à travers bois, à certain endroit, une corde nous sera nécessaire pour nous aider à gravir ce dénivelé si glissant.
L’arrivée étant toute proche, je me remet à courir et je franchis la ligne d’arrivée en 5 h 05 min, soità la 289°place sur 319 arrivants. Il y a eu je crois une centaine d’abandon.
Une bonne douche chaude et un bon repas nous attend suivi de la remise des récompenses.
Je rentre chez mon frère fatigué mais heureux, j’ai terminé mon premier trail, qui plus est assez difficile tout de même !! J’ai pris ma revanche sur la SaintéLyon.
L’Squick.
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