Récit de la course : Semi-Marathon de Mirecourt 2005, par minercoti
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Mirecourt, un semi sélectif
Je commencerai par vous décrire l'organisation. Sympathique et locale à première vue, l'ambiance y est presque familiale. C'est tellement familial que je n'ai trouvé aucune publicité, pas plus que je n'ai pu obtenir de renseignement sur le web sur le profil du parcours... C'est un peu surprenant pour une course qui servait de support aux championnats de Lorraine. Départ du Semi à 9H30 pendant la durée duquel, on fait courir les plus jeunes et à partir de 11H15 place au 10 kilomètres. Les deux courses sont à label et qualificatives pour les championnats de France. A la remise des résultats, un tirage au sort attribue aux participants encore présents des lots intéressants, mais je ne suis pas resté jusque là. Question commodités, tout se passe au stade où la douche d'après course était la bienvenue.
Passons maintenant au parcours si vous me le permettez. En faisant la route vers Mirecourt, j'ai pu admirer un paysage vert, agréable à l'oeil et vallonné. Intérieurement, je me disais que le semi devait se courir autour d'un cours d'eau, afin de trouver un profil assez plat... Intérieurement, je tentais surement de me rassurer. Je récupère mon dossard, sous la pluie, l'accroche au maillot (c'est un rituel comme Zidane avec ses chaussettes) et je pars m'échauffer... Il y a quelques faux plats déjà inquiètants, je discute avec un V2 qui confirme mes appréhensions, deux côtes importantes et des faux plats me dit-il. Il ne m'avait pas menti.
Me voilà sur la ligne de départ avec 64 participants (62 à l'arrivée) et, après une descente de 400 mètres, une remontée de l'autre côté de façon à repasser sur la ligne de départ un peu avant le Km 1. Ensuite, c'est une succession de faux plats pas très difficiles, mais monter/descendre, çà use. Entre le kilomètre 5 et le 6 une première montée d'un kilomètres, pas des plus difficiles mais de celles qui vont laisser des traces à la fin, puis descente avec toujours quelques faux plats. Une partie plate entre le 9ème et le 13ème, puis re-faux plats. Cette partie est sympas, on traverses de nombreux petits villages et on se fait encourager... La fin l'est beaucoup moins. A partir du 15ème, on longe une 4 voie, puis un premier "coup de cul" au 17ème, suivi d'une descente. Au Km 18+500, les affaires se corsent, traversée d'un village, on tourne à gauche et.... 1,2 kms de côte qui font vraiment mal, suivi au sommet (KM 20) d'une descente tout aussi cassante (c'est normal quelque part), entrée dans Mirecourt, où l'arrivée est jugée quasiment sur le point de départ.
Je reprends mon propos que j'avais laissé quelque peu mon récit en plan. Je vais vous parler un peu de "ma" course, puis de ma conclusion sur tout celà. Au départ, je m'étais inscrit pour y faire un temps, les minimas pour les championnats de France (1H21), mais dès le début de l'épreuve, j'ai su que ce serait difficile. Je pars avec la seconde fille, la première, une ukrainiène nous laissant véritablement sur place. Je tiens jusqu'au 3ème kilomètre, puis inexorablement, au train, cette charmante personne s'en est allée avec son sparing partner. A partir de ce moment, c'est une course en "chasse patates" qui commence, seul, mais seul... Au 15ème, je prends un coup de bambou, des fourmis dans les bras et je commence à voir des saucissons pendus aux arbres, c'est plutôt mauvais signe... Je suis repris au 16ème par une mec très sympas qui se propose de me tirer et auquel je dis tout aussi gentillement de s'en aller, car je sens le vide sous mes jambes (ce garçon était tellement frais, qu'il a enquillé le 10 dans la foulée - un coureur de l'ES THAON LES VOSGES - J'espère qu'il se reconnaitra...). Puis un deuxième revient sur moi... en apparence, il est beaucoup moins frais, alors je serre les dents et je m'accroche. Dans la côte en sortie de 4 voie (entre le 16ème et le 17ème), il ne creuse pas, même mieux, au sommet, en relançant, c'est moi qui le dépose (çà sert à quelque chose de faire du cross), puis il revient. Nous resterons ainsi, mano à mano, jusqu'au sommet de la grande côte du 20ème, où nous nous sommes soutenu mutuellement (sinon, on aurait pu marcher) et au sommet, en relançant à nouveau, je le décroche à nouveau, cette fois définitivement. Au résultat, une dixième place et... 1H24'01" (Il y a 15 jours, je mettais 1H21'34" à THIONVILLE)... mais je n'étais pas trop déçu, il y en aura d'autres à venir et pour les France, ce sera pour l'année prochaine. En attendant, je vais retravailler ma vitesse et faire du 10 sur la fin de saison.
En conclusion, le semi de Mirecourt est une course sympas, mais pas très facile, où il faut venir pour le paysage et non pour y faire un temps. Vu le peu de concurrents (Il y avait quand même plus d'amateurs sur le 10 qui se court en aller retour, sur un circuit tout aussi vallonné), emmenez un camarade du même niveau, çà évitera les longs moments de solitude.
A bientôt pour une autre course... Non, non je ne revends pas mes chaussures...
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