Communauté des sports d'endurance

Le midi, le samedi midi, je me suis décidé... Le matin, j'ai ai fait ma sortie de 17 km seul en préparation de la Saintélyon, mais mon collègue d'entrainement est inscrit... Je prends mon téléphone, on part à quelle heure demain ? Avec André, on arrive dans un petit village de l'Allier, très très valonné, on se change au coffre de la voiture, il pleut des petites gouttes fines, il ne fait pas très chaud mais j'aurais quand même préféré prendre mon short, ce sera ma première course en caleçon... On s'échauffe un peu... On va sur la ligne de départ. Le coup de pistolet me surprend, 50 mètres de montée pour environ ensuite 1km de descente...

 

 

 

 On aperçoit mon épaule, je suis le type qui est derrière le type qui est derrière le 212 (un autre collègue de travail !) 

 Le premier kilomètre ça va c'est en descente, après se succède de la moyenne descente et montée mais ça va, sur les courses courtes pour moi, les 3 ou 4 premiers km sont les plus durs, je ne suis jamais dans le rythme, et les places n'étant pas faite je double ou me fait doubler par des courreurs, cela trouble mon allure, et je ne suis jamais dans le bon rythme... et puis ça joue l'accordéon, on est une dizine de coureurs à se dépasser... ca va ! il y a du brouillard, dommage on n'a pas la vue que nous offrirait le paysage... La première grosse difficulté arrive un mur !   Tout le monde marche, je n'ai jamais marché dans aucune course que j'ai faite, donc je monte à fond je double plein de coureurs... J'arrive en haut du mur, le coeur doit être à 300 pulsations je me suis mis dans le rouge foncé ... C'est du plat, il me faudra 4 ou 5 km pour récupérer, tout ceux que j'ai dépassé dans la montée, me dépasse à nouveau...  il y a aussi des descentes que je fais à fond : je désserre le frein, je lâche tout et je glisse sur la pente, j'adore cette sensation, même si une racine un caillou, ou l'écart d'un courreur pourrait m'être fatal... Depuis le début , je vois un courreur avec un tricot rouge et un bonnet bleu qui a l'air sympa, on discute, ça fait du bien ! on est dans le même rythme, on s'attend, on discute on s'encourage, on relaie chacun notre tour cela m'aide bien ! car il est dur ce trail, des montées, des descentes, c'est beau ! J'ai l'impression que l'on courre régulièrement, son objectif est de faire 1h45... Dans les montées très raides on marche ! J'ai retenu la leçon du premier mur, on échange nos impressions sur nos marathons respectifs sur cette course, on s'arrête ensemble au ravito, c'est cool !

 

Puis arrive une grosse côte, même en marchant on a du mal à monter on nous aperçoit dans le fond...