L'auteur : gerard
La course : Cross de la Vogue
Date : 15/8/2008
Lieu : Oriol En Royans (Drôme)
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Distance : 10km
Objectif : Pas d'objectif
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Nous sommes 105 concurrents à Oriol en Royans, dans le Vercors,
au départ du Cross de la vogue, un 10 km "nature".
Le mauvais temps a découragé d'autres concurrents.
Le ciel est menaçant. Il a plu toute la nuit.
Sur la ligne, l'organisateur nous demande de faire très attention,
car les chemins sont boueux et très glissants.
"Il y a 105 concurrents au départ. J'en veux 105, entiers, à l'arrivée", dit-il.
Le maire du village, M. Roland Archinard, donne le départ à 9h30.
La course part très vite car il y a quelques "pointures".
Yves Maneval d'Aouste (mon ancien voisin), est là, aussi, pour la gagne.
Nous faisons d'abord un tour de ce petit village du plateau,
puis nous attaquons une première bosse, pas trop pentue,
mais avec un sentier très instable.
Une petite passerelle est passée avec défiance. Elle est couverte de boue.
Nous courons, ensuite, sur un sentier peu large,en fond de vallée,
avant d'attaquer une longue montée de plus de 2 km,
très pentue, très boueuse. Dans la montée, je rattrape quelques concurrents,
dont certains vont me doubler dans la descente, car je suis très prudent.
Je rage, car je cours dans les montées, même rudes,
et je dois marcher, parfois, dans les descentes glissantes.
Le terrain n'est pas à mon avantage.
Au point le plus haut, à 470m (départ à 270m), un ravitaillement nous attend.
Les points d'eau n'ont pas manqué sur le parcours.
Et nous voilà parti pour une petite descente suivie de quelques petites bosses.
Pour rajouter à la difficulté, la pluie s'invite.Elle tombe drue.
Dans les passages en sous-bois, je n'y vois pas beaucoup.
Les lunettes, déjà couvertes de buée et de gouttes, s'obscurcissent.
Il faut que je ralentisse car je ne vois pas où je pose les pieds.
Les racines et pierres du sentier me rappelleraient à l'ordre, en cas de faux pas.
Puis, enfin, nous attaquons une longue descente dans un chemin herbeux.
Je peux à nouveau dérouler normalement, car ça ne glisse pas.
Pour éviter un sentier trop dangereux, nous finissons par la route.
Je regarde mon chrono. Je voudrais bien terminer en moins d'une heure.
J'accélère un maximum, d'autant plus que ça descend légèrement,
mais je vais dépasser l'heure d'une vingtaine de secondes.
C'est sous la flotte que je passe la ligne d'arrivée, comme les autres,
avec les acclamations du public.
Je termine ces 10 km (350m D+) en 1h00'20".
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