Récit de la course : La Val'Lyonnaise - 26 km 2008, par vial

L'auteur : vial

La course : La Val'Lyonnaise - 26 km

Date : 26/10/2008

Lieu : Vaugneray (Rhône)

Affichage : 1827 vues

Distance : 26km

Objectif : Pas d'objectif

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Des vieux kikous sur le podium de la Val Lyonnaise 208

Plein de vieux kikous sur le podium Après la course des 9 clochers, course durant laquelle j’avais pas mal ramé, il fallait retrouver un rythme pour  améliorer les sensations. Infections nasales et mal de gorge m’obligeait à revoir ma copie, pour le week-end dernier. Nouvellement élu au comité athlétique du Rhône, je négligeais pourtant de me rendre à Caluire. Un nouveau trail sur la région roannaise « mon pays » ? : trail annulé ! Un 24 km sur la virée des lônes à Ballan (01) en plein bois: là c’est le bonhomme qui est annulé ! Repos forcé avec néammoins au boulot en vélo, une sortie d’une heure bosses le mardi, renfort musculaire et étirement en gymnastique volontaire (forcée) le mercredi et 9,5 km le vendredi soir.
Samedi  GRRR la souris est en rade, et je suis en rage car une fois de plus c’est le pillage des piles familiales : plus de piles disponibles et mes grandes connaissances informatiques m’obligent  à attendre mes « gredins » pour trouver la solution. Finalement je louppe tous les rendez-vous de co-voiturage avec  d’autres coureurs dont guitou-bachmann.
Départ le matin dans le brouillard, mais une heure de gagnée en sommeil, c’est toujours ça de pris.
Un peu de stress avec la jauge d’essence en alarme à peine engagé sur la rocade Est, mais ça tiendra jusqu’à Craponne, village proche du départ, où je fais le plein : un souci de moins et  beaucoup de sous, si,  mais en moins aussi!  Arrivée sur site et de nouveau on se fait avoir : les premiers arrivés remplissent le parking le plus éloigné et Les derniers, celui  au pied de la ligne départ/arrivée ! Rebelote comme aux 9 clochers…. Mais on est sportif, alors ça servira d’échauffement.  D’ailleurs celui-ci est bref et déjà il faut rejoindre la ligne de départ. Je suis à côté d’un copain V2, Jean-Pierre,  qui tourne fort ces temps-ci : 5 courses et 4 podiums en V2. Le seul qui lui manque c’est celui du semi-marathon de Lyon. Mais support du championnat de France en 2008, tout s’explique même si  le premier V2 champion de France est un local. De l’autre côté piaffe guitou-bachmann : un sacré tiercé de V2.
Départ moins rapide qu’aux 9 clochers car ça grimpe vite. Premier cliché de photo-gone qui immortalise le trio infernal. 5 km de montée régulière calme les ardeurs, pour ensuite trouver une belle montée pour nous placer au km 7 au point culminant.  Traversée rapide du centre de Vaugneray. Il fait beau temps, le soleil est de la partie, laissant traînasser le brouillard tout en bas sur les environs de Lyon. Nous sommes bien placés vers la 15ième position. Vers le 4ième km Guy a légèrement décroché, et mon copain Jean-Pierre s’envole littéralement à la première rampe : je ne peux suivre. Quelques jeunots passent sur les replats, mais je sais qu’ils paieront cher cet irrespect envers les anciens. Au 5ième km Hervé,  un copain du club de l’afa Feyzin me laisse aussi. Jeune V1 il a beaucoup progressé ces derniers temps et le travail paie. Après un virage à gauche, on démarre un peu chaud dans les rochers, l’eau ayant bien érodé la limite du bitume. Maintenant place aux chemins pour grimper vers les chemins forestiers. J’ai fait le choix de chaussures bitume, car avec 75 % de bitume, il n’y a pas d’hésitation à avoir : pas de chaussures « trail pur ». Quelques vététéistes croisés sur le haut puis de nouveau retour sur le bitume, puis du chemin herbeux. Le point culminant est dépassé,  au gré des montées et descentes, on tourne à peu près à 5mn au km. Deuxième ravito puis passage d’une grande route pour trouver, un peu plus loin, tapi au milieu de la route sur un petit pliant un étrange animal qui me fixe d’un gros œil goguenard. C’est Photogone, à qui  je tente de piquer sa vieille casquette grise : il parait que c’est ce qu’il possède de plus précieux au monde ! Alors qu’on se le dise la chasse au trophée est ouverte : qui sera l’heureux gagnant dans une prochaine course. Je renonce au trophée, mes souvenirs d’enfance me reviennent en mémoire : quand tu choppes le pompon t’as droit à un tour supplémentaire. A ce drôle de manège d’aujourd’hui je n’ai vraiment pas envie de gagner un tour de plus..Ca revient de par l’arrière, mais aujourd’hui je ne peux pas répondre, car je n’ai pas la hargne. Manque de prépa, je me console en considérant que ce sera une bonne sortie longue en prépa de Saintélyon. Les chemins pierreux ou herbeux alternent avec  les petites routes. Je rate le gobelet au ravito avant Pollionnay. Et comme toujours dans ce genre de (petite) mésaventure, je prends un petit coup au moral. Traversée du charmant village de Pollionnay, et tout au loin sur la droite la plaine de Lyon avec le champignon vaporeux de la centrale du Bugey. Très belle vue, mais moi aujourd’hui j’ai le réacteur qui produit pas grand-chose. Coup de barre, comme si on remontait vers le haut les barres de plutonium, pour moi plutôt le moral vers le bas, la connerie d’abandon me trotte dans la tête. On met la barre moins haute et ça repart. Il faut finir maintenant, avec des km moindres que ne l’indique mon GPS. Avec le dénivelé, les distances réelles parcourues   sont plus en avance que le GPS. Ça c’est la bonne nouvelle, la mauvaise c’est qu’il reste encore presque 10 bornes à faire. Mais c’est un dénivelé négatif dans l’ensemble, même s’il reste encore quelques belles  bosses à encaisser. Si t’as la caisse t’encaisse bien sinon tu gères. Donc je gères…(Interruption du récit pour porter secours à un rouge-gorge qui vient de s’assommer contre la vitre de la pièce. Le rouge-gorge va mieux, reprend son vol et moi mon récit). Après Pollionnay on file vers Sainte Concorce, toujours les montées et les descentes, et pousser la machine sur les replats. J’essaie d’accrocher ceux qui passent : ils sont peu nombreux mais passent mieux, en pleine bourre. Les seuls à me céder les places sont les coureurs du 15 km, mais ce sont les derniers, que j’encourage de la voix.  Sur une intersection, le gars devant moi manque l’intersection et réagit immédiatement. Une automobile est plantée juste devant la barrière signalant la bifurcation. Je tire la barrière sur le côté pour la rendre plus visible, signale le problème à un bénévole…. Et tire tout droit vers la descente! Un deuxième bénévole rattrape le coup et me voilà dans le droit chemin qui grimpe. De quoi vous faire regretter de ne pas suivre votre erreur ! Au 22 ième km après une belle descente prendre un charmant petit pont et prendre le raidard non moins charmant : le dernier coup de cul qui fait mal, je sors en marchant pour mieux relancer. Ensuite je reconnais le circuit de l’arrivée de Grézieu sur le stade, avec une petite chicane fraichement labourée, histoire de nous rappeler au bon souvenir de l’agriculture. Le carrefour du Tupinier. C’est dur pour moi, mais aussi pour les autres : alors…. Je tiens un bon rythme sur un chemin qui longe Grézieu, ancienne voie ferrée fort agréable. Sortie à gauche, de nouveau le chemin herbeux avec un gars qui va bien. Sortie périlleuse sur la route: dans la cassure je pars de travers, me prend la jambe droite dans la gauche, et je rétablis comme je peux. J’échappe à la plongée sur le bitume mais pas au début de crampe qui m’abandonne vite grâce à une bonne gestion de l’effort, ce qui me permet de larguer mon poursuivant. L’arrivée est là, avec un chrono de 1h54mn 54 sur la ligne, corrigé par un organisateur qui me crédite de 2 minutes de plus : cadeau ! Finalement ce sera 1h 55mn et 2 s. 24 ième place au chrono. Mon copain Jean Pierre a fait très fort en me plantant 3 minutes, Guy arrive une minute plus tard, l’avant bras ensanglanté. Pas d’attaque par un chien de ferme, mais une belle gamelle sur la fin. Moins chanceux que moi. Et surprise aux résultats, nous sommes tous trois sur le podium V2. Donc deux kikourous sur le podium, pour une course que je recommande. A la récupération je croise Fimbur que je retrouverais au cours du repas.
1.    Un circuit sympa malgré la présence de 75% de bitume, dans un décor vallonné mais avec l’exigence au rendez-vous pour un bon support de prépa Saintélyon. Et pour un prix défiant tout concurrence : 12 euros pour le  circuit du 26 km avec en prime repas et accès au centre  nautique. De quoi s’interroger sur les 20 à 30 euros demandés sur le 20 km, et 25 à 35 euros sur le 40 km du Lyon Urban Trail. J’avoue que malgré les sollicitations de mon éternel rival Jean Pierre, j’hésite encore à m’inscrire. Presque qu’à tenter de le faire en « sauvage » sans dossard, même si ce n’est pas dans mon étique personnelle.

5 commentaires

Commentaire de Jerome_I posté le 26-10-2008 à 20:30:00

bravo pour ta course, tu as profité de la piscine... A bientot Jérome

Commentaire de gino51 posté le 26-10-2008 à 23:38:00

bravo pour ta course j'aimerais savoir combien tu as trouvé de kms sur ton gps? moi j'ai trouvé 25,110kms. merci

Commentaire de Fimbur posté le 27-10-2008 à 12:34:00

Salut Michel,
encore 1 podium, bravo !
Mainteant tu peux attaquer les sorties longues pour la STL, à samedi pour le Off des Mont d'or

Fimbur

Commentaire de photogone posté le 31-10-2008 à 10:49:00

Salut Michel
Bravo pour ta course et ton cr
Attention a toi vieille canaille ne prend pas la casquette a Photogone sinon...
Tu peux toujours la toucher ça porte bonheur

A samedi Michel

Commentaire de flapi38 posté le 04-11-2008 à 20:51:00

Salut Michel, elle avait l'air sympa cette petite course, je me la note pour l'année prochaine.

Peut-etre à Jogg'iles, et certainement sur la saintelyon, au plaisir

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