| "Il pleut, il pleut, il pleut" aurait pu être le titre de cette nouvelle après cet après midi de "m*rd*" ou vous avez vu la performance de Théotime. Grande aussi est à relever la performance des bénévoles (beaucoup manqueront à l'appel rebuté par l'incessante pluie ou croyant la compétition annulée) et des spectateurs transis à regarder les différentes courses proposées. Cela n'augurait rien de bon pour le lendemain.Ce dimanche matin nous arrivons légèrement en retard, mais la reconnaissance du terrain faites la veille nous permet de nous garer à quelques metres du départ. Je tente de me relacher, j'angoisse un peu ces 3 kms de nage, sachant que je n'ai pas dépassé les 100m d'affilé dans le lac du Verdon lors de mes 3 tentatives (dont celle du début de semaine). Je vérifie une à une mes affaire et... Zuuuuuuuuuut, c'est la catastrophe, j'ai oublié mes lunettes de natation ! Tout s'écroule car déjà avec les lunettes ce n'est pas une sinécure, mais sans c'est presque du suicide pour moi !!! Après les glandes de la veille, voici les glandes du jour. Aurais je du rester couché ? Non... Car saint Ludo (priez pour nous) est arrivé, brandissant fièrement SA paire de lunette qu'il a toujours dans sa poche prêt à dégainer en n'importe quelle situation. Merci à lui, je n'imagine pas comment j'aurais pu faire sans !!! Je me calme et peux ainsi rentrer dans le parc à vélo.
Je salue Bruno, Franck, Laurent, dont je regarde bien les vélos avant le départ, car je ne pense pas les voir avant la transition de la course à pieds. Je salue Steven puis différentes personnes qui me signale que la baisse du pouvoir d'achat ne semble pas toucher le parc à vélo des triathlètes. Je ne suis pas grand connaisseur mais il est vrai qu'en 13 ans, cela a beaucoup évolué, ne serait ce qu'en fonction de mes sensations lorsque j'ai pris en main mon Scott CR1 l'an dernier. Mais visuellement aussi cela a fortement changé ! De toutes manières, "je m'en fous" vu que le parc à vélo sera surement vide à mon arrivée.
J'ai toujours ma boule d'angoisse dans la gorge surtout que mon estomac ne se lasse pas de me rappeler que mon souci s'empire... Nous voilà sur la plage... Ouille, ouille, ouille... Vu mon retard, il n'est plus pensable de m'échauffer. Hors en piscine j'ai remarqué qu'il me faut 300 metres pour commencer à trouver les gestes. Que vais je faire dans cette cohue ? Hier j'ai vu la baston pour le sprint, aujourd'hui que nous sommes le double, comment vais je faire ? Je ne voudrais pas partir trop lentement et me retrouver sans trace, car la je ramerais très lentement. J'aimerais trouver les "bons pieds" qui m'amènent à bon port. Je reste un peu à coté des mes p'tits camarades, mais ils sont aussi de plus en plus dans leur bulle. La natation étant notre "fort", vous imaginez... Le décompte commence, 10...9........ Pan ! C'est parti... Ah oui, j'oubliais... C'est 3kms de natation à faire, alors ceux qui me connaissent comprennent mieux pourquoi j'angoisse. C'est long, très très long 3 kms. Je cours me mettre dans la cohue, je suis au milieu du peloton. Pour l'instant tout va bien.Je commence à m'asphyxier, mais pas de souci, tout va bien. Je prends une "roue", je rote un peu, merci mon estomac, tout va bien. Je prends quelques coups, me fait tirer par les pieds, je panique un peu, tout va bien.Je... Je... Mais qu'est ce qu'elle est loin cette "*#@*!?!??*@@"#@!" de première bouée ! Pfffff, qu'est que je m'ennuie ! En plus j'ai l'impression d'être rouillé et de ne pas avancer.Je sors de ma "roue" et tente de remonter. Cette première distance me parait d'une longueur sans fin, j'ai le temps de me poser plusieurs questions existencielles. Mais aussi, avec mes soucis stomacaux, d'envisager des dizaines de fois de monter dans le canoé à coté. Je suis sorti de la course, ou, plutôt, je n'arrive pas à y entrer ! Virage à droite, boué 1, je crois être dans le peloton, nous virons pour la boué 2 et je nage avec le groupe. Cette bouée est moins loin, je m'ennuie moins, mais je n'arrive pas à me situer. Bizzarrement j'ai l'impression que je vais plus vite que mon peloton, je ne comprends pas tout. En effet, à la boué 2 je vire en tête de ce peloton...Kézaco ? Je vais faire la fin du 1er tour seul devant les autres. Je vois un autre peloton à 40 metres, je vais tenter de le rejoindre. C'est toujours bizarre comme sensation j'ai l'impression, enfin, d'avancer, je suis seul et pourtant je remonte. Que c'est il passé ? Lorsque j'arrive sur la plage, tout seul, je me retourne et comprends... La première roue que j'ai pris était plus mauvaise que moi, elle était difficile à trouver, mais j'ai réussi. Du coup, j'ai du virer avec les derniers à la première bouée. Et maintenant, je remonte du fin fond du peloton... Grrrrrrrrr... Je repars avec un petit coup derrière la tête, mais le rythme est quand même trouvé. 2 autres nageurs me remontent mais ne me prendront, sur ce tour, que 10 à 15 mêtres. J'ai moins de mal à enchainer les boués, je ne me trompe pas comme lors de la fin du premier tour (j'ai rajouté quelques dizaines de mêtre de natation, il me fallait plus de 3kms )J'arrive sur la plage, il n'y a plus grand monde pour m'attendre, ouin..... Les chiffres sèchement me montrent mon niveau. J'arrive 432ème alors que Laurent sors 261, Franck, qui a fait un effort, 290 et Bruno 416... Je ne sais si ces classements sont pris à la sortie de l'eau ou la sortie du parc à vélo. En effet, si c'est à la sortie du parc, je comprends encore mieux mon temps affreux. Ma seconde grosse angoisse de ce triathlon était l'enlèvement de la combinaison. A l'entrainement ma nouvelle combinaison Erox (dont j'étais apparemment le seul possesseur ?) est d'une difficulté énorme à enlever. L'an dernier je faisais rire mon entourage. Alors penser à cela durant la course me faisais frémir. J'avais noté le conseil de la Tortue, enlever la combinaison sur un tapis de sol à coté de la barrière. C'est pourquoi, encore dans l'eau, je tente de défaire ma fermeture. C'est la cata, le cordon est bien bloqué en haut et je n'arrive pas à saisir par en bas. Mon manque de lucidité n'arrive pas à me faire visualiser mentalement comment mon cordon est mis. Je touche quelque chose mais ma figure en point d'interrogation fait dire "Oui, c'est cela Monsieur, tirez !" à une charmante bénévole. Je tente et la fermeture s'ouvre avec une facilité déconcertante, je tombe ainsi le haut en 4 foulées, très etonnant !!! Je cours 50 metres, visualise une barrière et me prépare au "fighting again the combi". En 3" celle ci tombe et je repars en courant. Incroyable, je n'aurais jamais osé espérer un si rapide streep tease ! Malheureusement, ma joie me déconcentre et je loupe complètement ma transition. Incapable de mettre mes chaussures, je tombe 3 fois ma ceinture dossard, je met le casque avant les lunettes qui, cordon oblige, doivent être mise avant ! Du coup je ne prend même pas les gants et pare au plus pressé en perdant quelques dizaines de secondes bien pesées !
Certains se sont mieux débrouillés que moi !
Me voilà sur le vélo avec de bonnes sensations. Nous partons vent de dos, alors je fonce. Au bout de 15' j'ai des signes de durcissement des cuisses alors je mouline. Mes sensations sont trompeuses, il me semble que je carbure car je remonte sans cesse, mais le compteur ne m'indique qu'un petit 32MY. J'ai peur d'exploser au 3ème tour. Juste après la bosse de 400 metres à prendre, je me dis que je suis peut être parti un peu vite, pressé de remonter ces cyclistes devant moi, mais que je n'ai pas 30kms à faire, comme à Sézanne, mais 83kms !!!
Ils ont l'air bien plus puissant que moi ! Je continue ma remontée, toujours en moulinant à 90/100Tpm, très souvent sur le 39x13, car dès le 51 mis, le vent me remets à la raison et je désire mouliner un maximun. J'ai pris 2 bidons avec moi, espérant qu'ils tiendront la route, mais j'ai fait une erreur. J'ai mes soucis stomacaux qui ne me lachent pas, mais cela ne m'empèche pas de devoir raisonner osmolarité ! J'avais donc 2 bidons, caloreen et hydrixir (pour le fond et l'immédiateté), dosé chacun à 80gr/l. CAD en dessous de l'isotonique mais pas loin... UNe petite barre de céréale, p.e. est limite pour ne pas passer de l'autre coté. Il me fallait donc, si manger devenait obligatoire, boire de l'eau pure avec. Je passe mon premier tour, bien dans mon effort, fini le second dans un meilleur temps et arrive sur la bosse au 3ème tour. Je n'avais presque plus rien dans les bidons. La peur de la fringale me prend, surtout que j'ai toujours mon petit rythme soutenu et que je remonte toujours des concurrents. Au sommet de la bosse, un ravitaillement ou je demande du Coca ou une banane. Dénégation et je prend des pains d'épices avec une rasade d'eau. Lorsque j'enfourne ces pains au miel je m'aperçois d'une première erreur. Bouche sèche et pains d'épices ne sont pas vraiment des copains. Je vais être "collés" durant de long kilomètres, bouche pateuse et estomac qui au fur et à mesure se "concentre" ! J'arrive à la fin du vélo content, mais les chiffres seront encore méchant avec moi car je ne fais que le 312ème temps à 32MY (chaque tour plus vite, cela me console), Laurent 96, Franck 176 et Bruno 331... Je le grignote un peu... A ma décharge, je n'ai pu bénéficier, comme d'autres coureurs, de drafting car même ceux que je remontaient n'arrivaient pas à m'accrocher. Ceux qui me doublaient me prenaient souvent 1 tour, alors pour les suivre... Le drafting était il autorisé ? Je ne sais pas, mais comme d'hab' il y a eu les polémiques d'arrivée (en tout cas, pas pour les premiers qui m'ont doublé !)Enfin en course à pieds, je vais lacher les chevaux... Heu... Enfin... Biiiinnn, NON !Mon estomac solidement chargé d'un pain d'épice dévastateur me tire des douleurs importantes et je n'arrive même pas à tenir le rythme du peloton. Alors que d'habitude il me faut 500m pour enclencher la mécanique, je mets plus de 6' pour faire le 1km et lorsque j'arrive au second, je crois que c'est le 3ème tellement je cours lentement. J'ai envie d'arréter, il fait chaud et je suis au plus mal. Encore 18 bornes à faire, je vais mourir ! Ce qui est le plus ralant pour un coureur à pieds comme moi, c'est de voir que je cours au rythme du peloton et que déjà 3 spécialistes de la distance m'ont doublés. Vu mon classement à cet instant, j'ai le blues du "Naze Bean" qui me prend la tête...A moins que cela ne soit tout simplement un début d'insolation, que je tente de circonvenir au ravitaillement du 3ème km ! Je m'arrose d'eau, il n'y a pas de coca. Je bois quand même pour me réhydrater, mais l'estomac m'indique que je ne souffre pas QUE d'un coup de chaud ! Je sens que mes jambes se délient un peu, mais ce n'est pas encore cela... Bruno m'avait été annoncé à 1', mais j'ai du prendre encore du retard. Je doute de pouvoir rattrapper mon ami enseignant. Passe le 4ème Km puis un nouveau ravitaillement ou j'avale, enfin, du Coca. Maintenant cela passe ou cela casse au niveau du ventre. Je tire sur les bras et sens que j'accélère. Un sympathique passage au bord du lac, dans la forêt, me donne des envies de farniente et de vacances, mais le sourire des bénévoles présentes à ce point d'eau me relance. Un long passage en forêt me raffraichit, le coca fait son effet, je me dérouille. 6ème/7ème km, je commence à remonter dans le peloton, ce n'est pas trop tôt. Au sortir de la forêt, sur la digue, j'aperçois Bruno qui avance correctement, c'est à dire plus vite que le peloton, entamant lui aussi une remontée. J'aurais donc bien du mal à lui mettre une claque sur les fesses avant la fin du premier tour, cela m'a couté quelques efforts supplémentaires. Nous relançons pour le second tour et la encore le passage ensoleillé n'est pas facile. Même réhydraté avec un estomac plus fluide, j'ai un léger coup de chaud, j'aurais du mettre la casquette et la mouiller ! Je n'aurais pas intérêt à renouveler cette erreur à Embrun, car elle m'a déjà coutée chère à l'époque. Je rattrappe de plus en plus de monde dont quelques jolies triathlètes. Et d'autres têtes connues dont... Jacky Tonnelet, moult fois finisher Embrun dans les années 90 et Laurent. C'est bien dommage d'avoir été bloqué au départ, j'ai bien du perdre entre 5' et 10' dans mes errements. Franck me hèle du haut de sa digue, il lui reste moins de 3kms, il va faire un score ! Bravo à lui, j'en suis loin !Je refais le tour dans les bois, revois mes jolies bénévoles, ressort de la forêt et... Personne à moins de 300 metres !!! Zuuuuut, alors que je commençais à enclencher le turbo final, qu'il me reste un gros 2km de digue, j'ai 300m d'écart avec ceux qui sont devant.Un rapide calcul me donne l'impératif de finir sous les 4'/km si tenté qu'ils sont au moins à 6'/km. Je tire sur les bras en me demandant vraiment si j'ai bien raison. Après 1km, j'ai mal de partout, mais arréter maintenant m'aurait fait me maudire de ne pas avoir pris la décision de rentrer pépère 4' auparavant !!! Alors j'accélère de nouveau et aperçoit la ligne d'arrivée. Cela va être dur, mais je tire de plus en plus vite et doit approcher les 17kms/h. A postériori je ne peux que trouver ridicule mon attitude d'avoir fini au taquet ce km pour passer devant les 2 athlètes, vu en point de mire, à 50 metres de l'arrivée...
En effet, non seulement je manque d'élémentaire galanterie car une femme était l'un des 2 objectifs, mais en plus, ligne franchie, chrono vu, je trouve que la souffrance vécue était disproportionné par rapport à mon résultat. J'ai du mal à reprendre mes esprits, je dois m'assoir car je vois des étoiles de partout. J'ai l'impression de n'avoir fait qu'un 15kms dans la journée, précédé d'un long échauffement...J'ai encore pas mal de boulot sur la planche pour mettre mes résultats en face de certains objectifs... Je suis donc légèrement déçu. Mais pour cette partie de la déception, je ne peux que m'en prendre à moi même car l'organisation et surtout les bénévoles furent d'un soutien exemplaire.
En fait c'est le WE complet qui fut décevant... Et puis surtout le contact organisateur... Je ne suis pas adepte du "fight" qui règne dans le triathlon, ambiance venue du vélo. Mais là...Vous avez vu Samedi, que Théotime fait une bonne place. Mais vu le temps pourri, je lui annonce que nous allons rentrer tôt et nous excuser pour la remise des prix prévues à 18h (il est 14h30' à ce moment là). Même si mes amis du Sézanne Triathlon courent à 16h, j'avoue que j'aimerais rentrer pour me preparer pour le lendemain, j'ai 1h30' de route à faire. Devant l'insistance de théotime, je discute avec plusieurs organisateurs qui m'expliquent que malgré la pluie incessante et aucun lieu couvert, ils ne peuvent avancer la remise des prix pour faire plaisir aux enfants. Le coup de grace est venu du responsable des classements qui en s'appuyant sur mon fils, m'explique que je devrais rester pour lui faire plaisir, cela n'arrive pas tout les jours et la remise sera belle... Pffff... OK, nous allons donc "poirauter" sous la pluie jusqu'à la course Sprint, puis jusqu'à 18h... Heureusement que mes amis du Sézanne Triathlon font d'excellent résultats pour pimenter un peu cette longue attente.18h arrive et la longue attente prend fin. Je vois quelques parents qui s'approchent Les speakers arrivent sur le podium et commencent la remise de la course sprint. Je m'avance près du podium et demande quand sera faite la remise pour les enfants. L'organisateur en chef me répond qu'il a été décidé de ne pas faire de remise des prix et que de toute façon ils avaient tout donné dans les sacs et les médailles à l'arrivée... ?!?!?!???? Heu... Vous imaginez ma joie et mon enthousiasme. Surtout lorsque l'on sait ce qui nous est arrivé en début de semaine et que ma femme rentrait du sud en milieu d'après midi. Je n'ai rien dit, ai vu la déception sur le visage de mon fils (3 courses, 2 fois second, la seule course avec remise des prix, il fini loin... Arf...) et suis parti dans l'instant... Je comprends bien qu'un organisateur ne peut s'occuper de cas personnels et que durant cet après midi les problèmes furent légions, mais l'insistance pour conserver du public sous la pluie matinée de quelques mensonges diplomatiques ont beaucoup de mal à "passer"...
Last but not least...Le Lundi, en regardant les photos, nous tombons sur celles de... La remise des prix des enfants !!!!Ce n'est surement pas pour une Nième coupette que nous sommes resté tout l'après midi sous la flotte, il n'y avait aucun lot de remis, mais pour cette photo ou n'apparait aujourd'hui que le premier et le troisième !!! Je me suis fendu d'un courrier, explicitant cela et d'autres points d'améliorations ou de questionnement sur l'organisation (vous me connaissez, je ne peux m'empécher de traquer les progressions possibles). Tout cela sans agressivité aucune...Il m'a été répondu, sans me lire, d'aller à la pêche l'an prochain ! Je ferais part de ce message à qui le désire plus tard, car vu le ton, j'ai préféré attendre que cela se calme chez les organisateurs, pour qu'ils puissent sereinement me répondre... Voilà, pour un week qui en promettait, il a tenu, mais pas la ou nous l'attendions !!! Bravo à Bruno, Franck et Laurent...
L'Papy_qui_à_fait_de_la_musculation_en_39x23_sur_plus_de_4200D+_autour_de_Megève ___________________________________________________________________________ | |
3 commentaires
Commentaire de agnès78 posté le 18-06-2008 à 18:41:00
merci pour ce superbe CR!!!
Que d'émotions et de belles photos!
bises
agnès
Commentaire de akunamatata posté le 19-06-2008 à 19:38:00
allez Papy, tu fais le plus chiant d'abord, le reste sera du tout bon !
Commentaire de bigpeuf posté le 23-06-2008 à 14:13:00
bravo papy, fallait le faire, heu, tu envoie à pied quand meme, surtout apres les petites 'cotes' en vélo (sans drafting surtout).
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