Mais pourquoi cette course ????

Les foulées cernaysiennes, je les ai faites déjà deux fois ; je connais le parcours bien sympa, en forêt. Ca fait envie.

Le seul problème est que je suis plus qu’à court d’entraînement ; depuis le MDP, j’ai laissé mon genou se reposer, à part trois ou quatre sorties courtes pour voir où j’en étais ; à chaque fois le doute : pas sûre la jambe gauche. Bref, je me traîne…

Il a fallu un kivaou de Chris 78 et des collègues de CAP du village pour m’inciter à m’inscrire…Ca tombe bien, vu ma forme actuelle et, accessoirement, que j’ai invité 35 personnes à la maison le midi même pour prendre la crémaillère. Après quelques négociations (courtes) avec les hautes autorités familiales, j’obtiens mon billet de sortie. Promis, je serai rentré à midi.

Après plusieurs mauvaises nuits, celle qui précède la course est tout aussi médiocre : l’impression quand ton réveil sonne que tu vas te coucher, pas que tu dois te lever...

Faut y aller !

Bon, va falloir y aller.

Cernay est à trente minutes de la maison, ça va, c’est pas loin.

A 9h, retrait du dossard, un T-shirt du Conseil Général du 78 (la classe) et une sacoche en prime…je ne suis pas venu pour ça. Au fait, pourquoi suis-je venu déjà ??! Je me le demande encore.

Faut être un peu cinglé quelque part, car je sais que ce n’est pas un 10km plat (on est en Vallée de Chevreuse…).

Mon rayon de soleil arrive vers 9h30 (à l’heure prévue) car je reconnais Chris 78. Première rencontre –non virturelle– avec un(e) kikou, qui de plus arbore fièrement le T-shirt officiel Kikourou.

Après un échauffement dans le quartier des deux kikous, c’est rapidement le départ de femmes. Pas beaucoup de monde cette année.

C’est parti !

10 minutes plus tard, les hommes s’élancent. J’arrive même pas à déclencher mon chrono, ça commence bien…

La première partie du parcours est en descente, ça me va bien. Jusqu’au km3, je suis sur un bon rythme, ayant toutefois pris la précaution de me laisser doubler pas mal pour être sûr de ne pas être en sur-régime.

Là pourtant, le coup de bambou. Dès les premières montées. Au km 5, avant le premier raidillon à la sortie de Senlisse, je suis déjà mort. Plus de la moitié de la côte en marchant, et je me traîne jusqu’au ravito au sommet ; puis je repars bien pataud, un chaussures de 15kg de chaque côté, les jambes raides. Je me dis que je fais un marathon en 10km, en 1h. Drôle de parallèle !

J’en viens à espérer que le second raidillon arrive vite pour pouvoir marcher. C’est top. A ce moment là (comme aux autres d’ailleurs), je maudis (naturellement) celles et ceux qui font que je suis dans cette galère. Alors que j’avais des toasts à préparer à la maison !

A nouveau ça descend, puis faux plats jusqu’au pied de la dernière côte, grimpée en marchant. Je suis à nouveau mort ; je sais en haut qu’il me reste 400m et quelques minutes plus tard, ouf…

La délivrance …

Le chrono s’arrête aux environs de 51’, c’est pas si mal finalement.Chris 78 est arrivée depuis quelques minutes, a fait le temps canon qu’elle espérait.

Je n’ai pas réussi à rattraper Juliette, cette année, car elle finit avant moi en 58’ je crois, de même que  Christophe (44’). Seul Jean (qui n’aime pas les montées, ça tombe bien …) me remonte le moral en arrivant quelques instants derrière moi.

Bon, c’était sympa, mais il me faut vite rentrer à la maison … mes invités vont bientôt arriver. Tout juste le temps d’échanger quelques impressions, la suite sera pour plus tard !!

Je suis bien content d’avoir rencontré la kikou du jour…