Récit de la course : La Pastourelle - 32 km 2008, par jeje77

L'auteur : jeje77

La course : La Pastourelle - 32 km

Date : 31/5/2008

Lieu : Salers (Cantal)

Affichage : 3320 vues

Distance : 32km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Pas d'autre récit pour cette course.

La Pastourelle

Trail La Pastourellle à Salers ( Cantal )

30 km/ 1200m D-

Samedi 31Mai 2008


Avant Course:




Beaucoup de trajet nous attend pour aller à Salers.
Nous partons de notre base vers les 10h30 et nous arrivons à la cité médiévale de Salers vers les 18h.
Le temps est mausade, alternances de soleil et de pluies orageuses.
Le cadre est magnigifique, les puys que l'on aperçoit au loin, nous promettent de nous livre leur mystéres le lendemain.
J'ai hate d'en découdre, je suis peut être trop impatient.
Le retrait des dossarts est un peu agité, certains dépensent déja leurs forces en s'insurgeant.
Nous avons le droit un magnifique tshirt technique Mizuno, un beau cadeau.
Nous découvrons ensuite le gite dans lequelle nous passerons le week end.
Une cheminée nous attend, qu'il est bon de ne rien faire au prés du feu.
Chacun prend ses repéres et se rend utile pour la collectivité.
Le repas est concocté en toutes décontraction, les traditionnelles pates sont de rigueur.
Une douche chaude et au lit car la le prochain jour sera long.
Réveil matinal, sensations de fatigue, la pression monte.
Le petit déjeuner est pris et il faut alors attendre.
Se préparer minutieusement, prendre son mal en patience.
Qu'il est long d'attendre, une assiette de pate nature, histoire de charger un peu la bête.
Vers 12 h départ vers Salers, une ultime viste avant le départ prévu à 14H15.
Je suis fatigué avant d'avoir livré bataille.
Possitionnement sur la ligne de départ et attente de la délivrance.
La pluie tombe et nous rince une premiére fois, le début d'un calvaire annoncé.


Course:


Le départ est enfin donné, cela part trés lentement.
Nous sommes nombreux et les routes de Salers ne sont pas larges.
Je ne m'emballe pas et part lentement, je ne cherche pas à dépasser.
Nous savons que les premiers kilos sont en descente, il faut les aborder avec prudence et ne pas se laisser griser.
Au bout de 1,5 km, un troupeau se forme, un goulet d'étranglement.
Mauvaise surprise, c'est la panique, beaucoup veulent dépasser, on est à la queu leu leu.
Un sentier technique monotrace, glissant de surcroit, nous coupe les pattes, nous sommes à l'arrét.
Plus de 20 minutes seront perdus, il faut prendre son mal en patience.
Je bouillonne interieurement, j'ai chaud et je peste.
A qui en vouloir, les premiers sont déja loin, alors que nous sommes bloqués dans ce sentier.
Au bout de 30 minutes, je sors enfin de ce sentier, et attaque enfin la montée vers Puy Violent, une ascencion de 8,5 km.
Je cours alors que d'autres sont déja en train de marcher, la bonne stratégie peut être.
Jusqu'au 5éme kilométre, je déroule, la pente est abordable.
Je n'ai pas de sensations, aucun plaisir, l'esprit ailleurs.
Je me contente d'avancer, l'envie déja d'en finir.
J'alterne ensuite marche et  course à la sortie de la partie boisée.
Au loin les premiers sont déja à Puy Violent et nous devancent de presque 5 kms.
Nous passons à travers paturages et chemins de pierres, difficile pour moi de placer sa foulée.
Le trail c'est tout une technique.
Je n'ai pas la niaque, des envies d'abandon me viennent à l'esprit.
C'est un jour sans, un jour ou je n'ai pas la motivation.
L'ascencion de puy violent est faite en 1h47mn, une petite descente qui fait mal aux jambes et il faut alors continuer son chemin.
Nous longeons les crétes, cela me fait peur, des coureurs glissent et pestent.
Il y a même de la neige par endroit, c'est tout de même magnifique.
J'essaye de trouver un brin de motivation en me disant qu je suis privilégié de me trouver la à plus de 1500 m d'altitude, dans un cadre exceptionnel.
Rien n'y fait, j'ai la nausée, trop de stress.
Cahin Caha, je vais avancer, enchainer les difficultés, je n'ai pas mal aux jambes, je n'ai pas de sensations.
Une derniére ascencion, un chemin rural et l'arrivée au village.
Je tape dans la main des gamins, je marche dans la montée pavé et déroule dans la descente vers l'arrivée.
Un peu moins de 4h40 d'effort, je suis vidé.




Aprés Course :

Je n'ai envie de rien, je vais à la croix rouge pour ma nausée.
Un petit comprimé me fera du bien.
Je suis décu, frustré de ne pas avoir vécu à fond cette aventure.
C'était un jour sans.

1 commentaire

Commentaire de agnès78 posté le 03-06-2008 à 07:21:00

les jours "sans" on en a tous vécu et on en vivra aussi encore... malheureusement, dans ces cas là, il n'y a pas grand chose à faire à part subir et avancer. Je t'admire d'avoir su aller au bout, ce n'est jamais facile dans ces cas là... Allez, retape-toi bien et va refaire une course à la volée pour te redonner confiance.
Bonne récup et à bientôt
agnès

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