Trail "entre mer et campagne" : une jolie ballade au milieu du déluge

Dimanche 18 novembre 7h40 : mon radio réveil me sort de mes rêves. Petit déj' discret pour ne pas réveiller madame et les 3 schtroumpfs qui doivent être bien sous leurs couettes... Dehors, il fait toujours aussi froid (-6° hier matin) : pour un Breton, c'est le Pôle Nord. Allez hop, c'est parti pour une petite heure de route. Tiens, il pleut à Vannes, ouaouh maintenant ce sont des trombes d'eau !

Nostang. Le déluge. Question : comment s'habiller ? Sans jouer les chochottes, je ne sais pas trop quoi me mettre : coupe-vent (ça risque d'être le sauna), tee-shirt (ça risque de cailler), manches longues/courtes, marcel (trop frileux pour ça)... J'opte finalement pour le maillot manches longues (avec du recul je me dis que manches courtes aurait été mieux).

10h. Pan (ou plouf ?). C'est parti pour 17 km sous la pluie, le vent parfois violent, et le froid. On commence par un petit km de route en montée : ça devrait étirer le peloton d'environ 500 gogos. En tête : s'économiser sans se retrouver trop loin...  Après le goudron, on passe sur un chemin gravillonné avant de passer au bon vieux chemin de boue et feuilles mortes ! Trois bouchons au passage notamment de "petits ponts de bois" me font perdre du temps. Autrement, on se retrouve assez souvent en file indienne. Sur la carte avant le départ, il me semblait avoir vu que le ravitaillement était au 6ème km. Coup d'oeil au chrono... je ne suis pas là pour faire un temps, mais quand même... j'avance pas ou quoi ? Finalement, le ravito arrive dans un joli petit village, un gars nous dit qu'on a fait "un petit 8 km" : ça me rassure ! Je suis à un peu moins de 6 minutes/km : je me base sur environ 1h40 à l'arrivée. Un petit coup de barre après l'heure de course : je bois un peu plus (j'ai bien fait de prendre mon bidon) ; ça repare. Les paysages sont sympas : bord de rivières, bois, ... Dommage que ce soit le déluge aujourd'hui. Le froid commence à engourdir mes cuisses. Je termine pas trop mal, réussissant à doubler une dizaine de coureurs un peu cuits sur les 10 dernières minutes. Les coureurs du 27 km (partis 30' avant nous) nous doublent sur la fin de parcours : quand je serai grand, j'irai aussi vite qu'eux ! Je laisse passer : certains sont sympas et disent merci, d'autres filent sans un mot. Je finis en 1h48, trempé jusqu'aux os, content, et bien crevé. A l'arrivée, on me donne un sac d'une vingtaine d'huitres : je le donnerai à un pote plus tard (je ne mange pas d'huitres !). Dans la salle, après un café (j'ai eu peur que le vin chaud ne me tourne la tête !), le tirage au sort m'attribue un tee-shirt.

Bilan : un trail trés sympa, pas trop dur, où je me suis bien éclaté et c'est bien là le principal !