Communauté des sports d'endurance

 

Trail blanc des Karellis : 6ème !

 

 

 

L’année dernière je m’étais fait avoir par la date. C’est vrai que vu le nombre de participants sur les précédentes éditions, le placer pendant les vacances scolaires pouvait faire augmenter cela, et ce soir c’est le cas avec environ 70 participants !

 

 

 

Ayant réussi à me garer dans la neige, vêtu d’une tunique/dossard de skieur de slalom avec le numéro 59, me voici au départ pour le briefing avant le départ sous l’arche !

 

 

KM1

Placé en première ligne pour la photo, je m’écarte instantanément pour me porter à une merveilleuse dernière place ! Et ça va être sport, il a neigé en discontinu de jeudi fin am à ce matin, c’est de la fraîche pas facile, ouille !

L’écrémage se fait rapidement, rigolo de voir une tunique « belgium duathlon », et surpris de voir peu de coureurs équipés de yacktrax. Je fais ma life sur le côté !

 

 

KM2

Pour ma 6ème participation je peux dire que je me souviens bien du tracé ! Et ce km2 reste un round d’observation, on digère la montée du départ et on trace, le nez déjà en pleine production intensive de morve.

Chose rigolote, on a beau être plus nombreux, je suis déjà quasi-seul. Si j’avais su que ce serait le fait du jour !

Durant 1 kil je suis à la poursuite d’un binôme avec un solo qui fait le yoyo avec eux, tandis que derrière j’ai deux féminines qui ne recollent pas, zen !

 

   

 

KM3

On arrive en bout de piste avec les premières épingles et les reprises de D+. Le binôme de devant est en mode marche mais dans cette neige fraîche ça ne change pas tant que ça, ouf je les reprends dans la première épingle avec un cinglant « vous faites la randonnée ? » et pars à la poursuite du solo.

On croise les coureurs car on arrive à une boucle, qui est placée plus loin que d’habitude (mais ça je ne le constaterai que devant l’ordi).

L’occasion de voir que devant le solo, ben il y a un sacré gap… La course est-elle déjà terminée ? Pas forcément, car derrière le binôme n’est plus un binôme, le bouk serait-il chassé ?

 

 

KM4

Le long chemin vers le Lac de Pramol… Enfin je colle au solo, pour m’apercevoir que c’est un jeune en semelles slicks ! Je me dis qu’il s’est grillé sur le début de course, d’ailleurs il ne s’accroche pas…

Enfin, voici la bifurcation avec le tracé du 5 kms, c’est parti pour la « vraie » ascension !

 

KM5

Cool, il y a une frontale devant ! Bon, un bon 80-100m, si je peux juste l’avoir dans le champs de vision ça me va et ça me donne l’espoir de le reprendre dans la descente.

Derrière je suis à vue mais pas tant inquiet que ça.

A la fois je suis content de courir sans tellement de stress, à la fois je me dis c’est bien de ferrailler de temps en temps quand même ! Allez, on prend ce qu’il y a à prendre.

On arrive à « la » pente, ça passe, lacet suivant on repart, les sensations se confirment, derrière je ne vois plus aucune frontale, tandis que devant il se retourne à plusieurs reprises, ça sent bon !

 

 

KM6

Le plus dur de la course, on le sait, ça monte, c’est long, on en voit pas le bout. Encore plus dans cette neige où on n’avance pas, où on cherche le moins pire, en bord de piste, dans les traces, bref.

Une motoneige me remonte et m’encourage, sympa !

Surtout derrière j’essaye d’aller dans la trace mais finalement bof.

Et enfin, à la 37ème mini courbe sur la gauche, voici le sommet du jour, et enfin la bascule !

On voit la station éclairée tout en bas, c’est splendide ! On a de la chance !!!

Par contre je regarde ma montre, 1h02, bizarre, c’est le temps que je mettais les années précédentes ?!

 

 

KM7-KM8

Le meilleur moment, la descente sur une espèce de piste bleue.

Mais catastrophe, où est passée la frontale de devant ??? Sur la fin de la montée je le voyais bien pourtant, et là alors qu’on est en balcon il n’y a personne en dessous. P-e-r-s-o-n-n-e.

Dans ces conditions, dur dur de vouloir envoyer du steak…

Petite frayeur en voyant débarquer dans mon dos une motoneige sortie de nulle part !! Puis le second qui m’avait doublé et qui me re-encourage, chouette !

 

 

KM9

Nous voici dans la piste, ça sent l’écurie, j’aborde le mur final et surprise : la frontale réapparait juste devant ! Ce n’est pas cartésien tout ça, il était devant, il disparait, il ré-apparait… En tout cas je ne l’aurai pas. Ce sera une course fixée dès le kil4 !!

Je monte au pas ce dernier mur, encore un bénévole qui se pèle (les pauvres !), un peu de D+ qui serait plus compliqué en cas de combat !

Et derrière, personne de chez personne, je suis curieux de connaître l’écart final !

 

 

KM10

Et c’est la bascule, je vois tout au loin la (fameuse) frontale en terminer, j’en ai pour 1 bonne minute à en terminer à mon tour, et sourire pour la photo !

 

 

1h30mn16sec

Dire que j’avais dit (en rigolant) à ma chérie qu’il me faudrait 1h30, je ne pensais pas que ça allait être ça.

A des années lumières des éditions précédentes, comme quoi le terrain joue beaucoup.

Bien heureux d’avoir fait (encore) partie de cette petite fête locale du trail en faveur du club des sports, à l’année prochaine !