Communauté des sports d'endurance

Après avoir couru le trail de la Sagittaire (en janvier) et le trail d'Ormesson (en mars), je me retrouve classé, un peu par hasard, 6e au classement provisoire du challenge SOM des forêts : Sucy-en Brie ; Ormesson-sur-Marne ; Marolles-en-Brie. Je me prends alors au jeu, et décide de m'inscrire à la foulée verte de Marolles-en-Brie. A vrai dire, je n'aurais jamais pensé participer à cette course sans le challenge ; comme quoi, un peu de pub ...

Commençons par un avertissement : non, contrairement à son référencement sur certains sites, cette course n'a absolument rien d'un trail. Il s'agit d'une course nature, sur des chemins forestiers larges en général, et complètement plate. Bref, c'est très roulant, à peine moins qu'une course en ville bien plate. Je dirais même que le parcours est propice à un bon chrono sur 15 km, avis aux amateurs.

Quoi qu'il en soit, me voici à Marolles-en-Brie, un peu surpris de cette course toute plate qui m'attend. Néanmoins il fait beau (un peu chaud, mais le parcours est ombragé) ; la forme est bonne (je prépare l'oxytrail qui a lieu quelques semaines plus tard) ; la motivation est là. Les conditions semblent réunies pour une bonne course.

La course. Le départ est un peu chaotique. L'emplacement est incertain, tout le monde n'est pas dans le même sens, le micro de l'organisateur ne porte pas ... Bref, un peu de cacophonie avant le départ. Mais je me retrouve bien placé, en 3e ligne, quand la course est lancée.

D'entrée, ça part fort. Chacun cherche sa place, et pendant 1,5 km, je double et me fais doubler, le temps que les positions se stabilisent. Clairement, je trouve que ça part vite, et je préfère ne pas m'accrocher aux coureurs qui me doublent. 3'58 et 4'02 sur les deux premiers km, c'est rapide ; un peu trop pour moi, sachant que je vise 4'05 au km (rythme du 15km de Charenton en février dernier).

Au bout de 1,5 km donc, les positions sont stabilisées. Je ne cherche pas à boucher le trou avec ceux qui me précèdent, pour ne pas me mettre en surrégime. C'était le bon choix, ça va payer : à partir de là, je ne ferai que doubler, à vue de nez une vingtaine de places gagnées ; personne ne va plus me doubler de toute la course. Beaucoup de coureurs sont partis trop vite. Et pour ma part, je vais tenir un rythme hyper régulier jusqu'au bout. Tous les km sont parcourus entre 4'01 et 4'10 (hors accélération finale). Je n'ai pas souvenir d'une course où j'aurais été aussi régulier, bien aidé il est vrai par le profil de la course qui s'y prêtait.

Fait de course, vers la mi-course, j'entends un coureur - que j'avais doublé un peu avant - chuter derrière moi. Il se relève ; mais je le croiserai après l'arrivée, genou bien en sang, il ne s'est pas raté.

A l'approche de l'arrivée, j'ai du mal à accélérer vraiment, comme quoi le tempo était bon. Au final, 1h00'54 qui me valent de finir 22e sur 196. Près d'1 minute de moins qu'aux 15km de Charenton, avec toutefois à ma montre environ 200 mètres de moins, ça aide, certes. Néanmoins, avec 4'04 au km, je suis très satisfait du rythme. 20'04 aux 5km, 40'37 aux 10km, je me plais à croire que j'aurais pu établir mes records sur ces distances en me lâchant ce jour-là.

Du côté du challenge, je finis 7e, perdant une place. Il faut bien reconnaître que beaucoup étaient quand même plus à l'aise et rapides que moi sur ce tracé court et tout plat. En tout cas, une course sympathique, et propice à un bon chrono.