Récit de la course : Ultra Trail Atlas Toubkal - 105 km 2022, par poucet

L'auteur : poucet

La course : Ultra Trail Atlas Toubkal - 105 km

Date : 7/10/2022

Lieu : Marrakech - Oukaïmeden (Maroc)

Affichage : 1070 vues

Distance : 105km

Objectif : Terminer

8 commentaires

Partager :

13 autres récits :

UTAT 2022, le Toubkal je l'aime moi non plus

UTAT 2022  

le Toubkal, je l’aime moi non plus 


 

Après deux reports successifs et deux longues années d'attente  le moment de s'envoler pour partir à la découverte l'Ultra Trail Atlas Toubkal est enfin arrivé. Sur la route de l’euroairport, dans la nuit encore noire de ce Jeudi 11 octobre j'avais encore un peu de mal a y croire vraiment. Quelques heures plus tard, j'étais l'un des premiers à être accueilli à Marrakech Menara par les bénévoles de l’organisation. Au fil des heures le groupe se faisait plus important, jusqu'à ce que mon ami et guide Taoufik, prince des galettes St Michel mais plus que jamais attaché à ses racines, nous retrouve en fin de matinée pour me guider et partager cette nouvelle aventure. Il était grand temps de prendre les navettes pour rejoindre le lieu de rassemblement,  80 km plus au Sud. Une heure après avoir navigué au cœur des interminables banlieues tristounettes, nous étions enfin au carrefour qui annonce Outkaimeden. Une petite route s'enfonce alors dans la montagne sauvage pour aller rejoindre la principale station de ski du pays. J'ai un peu de mal  à imaginer ces paysages arides sous la neige. Pourtant, dès la descente du bus j’ai ressentis immédiatement les effets de l'altitude lorsqu'il a fallu gravir les quelques marches pour aller poser ses bagages  au CAF local. A Outkaimeden nous sommes à 2600m, et c'est de là que départ de l'UTAT devait être donné le lendemain à minuit …

Taoufik qui s'était fait les crocs sur la précédente édition, connaît bien le lieu et les organisateurs. Il était installé au village de tentes avec les durs à cuire. Quant à moi j'avais coché l'option “confort” avec hébergement au CAF. Certes nous dormions au chaud dans de vrais lits, mais le dortoir de 14 places procurait une aisance toute relative. C'était un peu comme une colonie de vacances pour grands, avec les avantages et les inconvénients. Dans la colonne avantages ça pouvait donner l'illusion d'avoir rajeuni de quelques décennies.

En colonie de vacances il y a toujours des activités. Justement pour cette première après-midi nous rejoignions le groupe pour aller visiter les gravures rupestres et s'initier à l’environnement du Parc naturel du Toubkal. On s'est amusés avec des épuisettes dans la retenue d'eau. L'effort n'était pas bien violent mais j’ai senti que j'avais le souffle court. De retour au camp, il était temps de sacrifier aux formalités de contrôle du matériel, préalable indispensable au retrait des dossards. Sur l’UTAT la liste est vraiment très longue. Outre les équipements habituels nous devions trimballer quelques medocs, une bougie, un briquet … Après le dîner partagé sous le grand chapiteau, ma première nuit au dortoir entre ronflements et gesticulations a été plutôt chaotique.

Au petit matin j’étais  le premier à me glisser sous la douche et toujours dans le groupe de tête à l’heure du petit déjeuner. Taoufik a débarqué un peu plus tard et nous avons rejoint cette fois le groupe qui partait à la découverte d’un village berbère, dans les pas d’Omar notre guide et sous un ciel bleu lumineux. Jamais jusqu’à ce jour il ne m’était venu à l'idée de marcher 10km la veille d’un ultra. Mais l’UTAT c’est plus qu’une course, c’est une expérience de vie qu’il ne faut pas hésiter à croquer à pleine dents. Cette rando cool était une belle occasion de s’immerger en douceur au cœur de l’Atlas , de découvrir les paysages, les sentiers et la gentillesse des habitants. Le thé partagé sur la terrasse du gîte dans ce petit hameau perdu dans la montagne fut un moment de grâce absolue … 


J’ai dormi profondément tout le reste de l’après-midi. Au réveil le ciel s’était couvert, la pluie s’était invitée, le temps était venu de préparer mon sac. L’orage s’est alors déchaîné, en quelques minutes des flots graveleux dévalaient de partout transformant le village départ en immense bourbier. Puis c’est la grêle qui s’est mise à dégringoler, et il a fallu sortir les pelles pour dégager l’entrée au chapiteau de restauration.

 

Le briefing avait été repoussé a 23h30, à l’heure du repas le calme était revenu mais l’inquiétude était bien présente. Autour de la tablée internationale des anonymes italiens, luxembourgeois, marocains, français et une championne Maryline Nakache, unis là par une même passion.  Nous y avons parlé de nos objectifs, de chrono, de météo et de tranches de vie aussi. De ce nouveau virus “by UTMB” qui se propage un peu partout sur la planète trail, des dégâts collatéraux déjà constatés ici ou là. Un virus entretenu par les ambitions politiques de quelques huiles locales, avec la complicité de la presse spécialisée, trop heureuse de voir la manne apportée par ces nouvelles épreuves arrivistes et d’autres relookées bling bling. La loi du marché va naturellement éliminer  quelques unes des organisations locales qui animent le calendrier depuis des années mais qui vont se trouver démunies face à la concurrence des grosses machines qui font commerce de paillettes à prix d’or. Alors les pages nostalgie ne manqueront pas de nous sortir trois larmes avec des articles à l’eau de rose sur le trail d’avant. Comme disait le célèbre  Gégé cathodique, “vive le Sport”.

Sur ces considérations stériles j’ai vite abandonné mes amis du soir après la tisane pour rejoindre le CAF. J’ai strappé ma cheville faible (la droite, souvenir de mes années foot), noké mes petons, enfilé ma tenue de course, je me suis glissé dans mon sac de couchage et j’ai sombré illico pour deux heures de sommeil profond. Dans le dortoir tout le monde avait des impératifs différents suivant la couleur de son dossard pour le lendemain, mais chacun s’est montré respectueux du repos des autres, je n’ai absolument rien entendu. Je me suis réveillé naturellement peu avant 23h, tout juste avant la sonnerie. Notre horloge interne est drôlement bien réglée !!! J’ai allumé la frontale et je suis descendu de mon lit perché en s'appliquant à ne pas faire couiner l’échelle. A tâtons, j'ai choppé mon sac, mes pompes et je suis sorti tout doucement, en route pour le briefing.  

L'orage avait cessé quelques minutes avant le départ, le terrain était détrempé mais au moins nous allions pouvoir partir sans les impers. Nous étions une cinquantaine, impatients et attentifs aux conseils de Cyril. Le boss avait trouvé les mots pour nous mettre du baume au cœur. Un dernier selfie banane  avec Taoufik et il était temps d'embraser l'UTAT et de se lancer à l'aventure. J'étais en première ligne pour profiter de cette flamme dans la nuit, magnifique et inspirante.

Aux premières foulées je me suis fait déborder de droite et de gauche. Nous n'avions pas fait un kilomètre que j'étais haletant, fermant la marche du petit peloton. Rapidement isolé dans la nuit, il a fallu se concentrer sur les petites marques de peintures matérialisant la trace. Aux premières rampes j’ai vu les frontales s’éloigner, j'étais déjà dans la pampa, a chercher mon chemin dans les cailloux et la pente rude. Par chance deux retardataires m’ont hélé pour me remettre sur la bonne piste. Merci les gars … J’ai vite déchanté quand j’ai compris que les retardataires en question étaient en fait les serre-files. Oups, voilà bien un truc qui ne m’était jamais arrivé et que je n’avais pas imaginé un instant. Ceci dit j’ai quand même un peu de bouteille, l'habitude des départs poussifs et je me suis dit que ça allait se mettre en route tout doucement. Et que sans l’ombre d’un doute j'allais recoller à la première descente. La bascule est arrivée au Tizi n’Addi après 5km alors que nous venions de passer les 2900m. J’ai enfin pu dérouler ma foulée et goûter au plaisir de lâcher mes anges gardiens. J’apercevais bien le halo des frontales quelques lacets plus bas, j’ai joué la prudence en restant souple mais je ne suis jamais rentré sur les coureurs me precedant. A l'attaque du second col les serre-files étaient déjà sur mes talons, m’expliquant que celui-là était facile … Pourtant rien à faire, j’avais juste l’impression d’être collé au sol. Là-dessus la pluie s'est invitée, nécessitant d’enfiler la bâche en catastrophe. Le Tizi Tacheddirt à 3190 m est arrivé comme une délivrance. La longue descente qui suivait ne m’a pas paru aussi débonnaire qu’annoncée par le road book . Certes la piste était courable mais toutes les coupes sur sentiers étaient redoutables, autant pour les chevilles que pour les quadris. Plusieurs fois j’ai loupé le marquage de bifurcations improbables et pour le coup heureusement que j’avais les anges gardiens derrière.     

 

Enfin le ravitaillement au km 24 est arrivé et  la soupe m'a fait le plus grand bien. Je ne m'étais jusqu’alors pas vraiment inquiété des barrières horaires, convaincu que même en mode touriste ça devait passer tranquille. Mais c'est là que j'ai compris qu'il me restait une heure et demie pour aller jusqu'au contrôle suivant, 8km plus loin. Heureusement sur une section roulante ou il était possible de courir la plupart du temps. Cette petite section sur le bitume n’a pas gâché mon plaisir de voir le jour se lever sur l’immensité de l’aride Atlas.  Puis on quitte la route pour une belle piste en balcon qui surplombe l’oued Ourika. J’apercevais sur l’autre versant des petits bonhommes derouler lentement les lacets serrés pour rentrer au cœur de la montagne sauvage. J’ai pensé à Taoufik qui devait être en face, a moins d’un kilomètre à vol d’oiseau, si proche et si loin à la fois. En effet il fallait déjà rejoindre le point de contrôle de Takerkourt le point le plus à l’est du parcours pour obtenir le droit de poursuivre. Je suis passé de justesse dans les délais, j’ai rempli au taquet ma poche a eau et je me suis lancé dans la descente pour aller traverser l’oued Ourika, tout en bas. Mes anges gardiens m’ont abandonnés là, remplacés par un nouveau duo. Des jeunes qui sont repartis en marchant, je pensais être tranquille …     

A mon tour je me suis retrouvé à l’ouvrage dans les rudes lacets qui nous font quitter la civilisation pour aller explorer le Toubkal autant que le bout de son âme. Malheureusement le physique m’a abandonné, les sensations ne sont jamais revenues. Alors que des gamines en savattes me dépassait en souriant, j’étais déjà incapable de relancer sur la piste facile qui contourne et surplombe le  petit village de Tamatert, accroché à la pente abrupte.  Les nouveaux anges gardiens étaient revenus dans mes pas pour aborder le Tizi Tamatert. Un duo bavard qui me collait aux basques en déblatérant en anglais … un supplice dans l’épreuve !!! Heureusement les paysages somptueux de cette région complètement reculée m’ont envoûtés et les rencontres inattendues m’ont procuré des émotions venues d’ailleurs … 

Peu avant le col j’ai croisé une colonne joyeuse avec femmes et enfants chantonnant, les hommes conduisant les mules, tout ce petit monde élégamment vêtues probablement pour retrouver une fête de famille au village en se jouant de la technicité du sentier avec une facilité déconcertante.  Au bas de la descente après le col nous retrouvions un superbe sentier qui remonte l’oued Ourika dans un cadre verdoyant. Un véritable petit coin de paradis, un jeune berger conduisait son troupeau sur le petit pont de pierre qui permet de traverser … Magie de l’instant avant de retrouver la souffrance sur l’autre versant. La pente était à nouveau redoutable pour grimper vers  Tizi Amenzel . Le soleil commençait à taper fort, j’étais à l’agonie et j’ai dû m'accorder une petite pause à l’ombre d’un genévrier. A l'affût des coureurs, quelques gamins postés peu avant le col proposaient des boissons contre quelques dirhams.        

         

Comme par miracle le col découvrait une nouvelle vallée verdoyante et Amenzel, le  village le plus reculé du Haut Atlas, accroché au flanc de la montagne et dominant de magnifiques jardins en terrasses … Quel plaisir pour les yeux. Malheureusement je n'ai pas trouvé les ressources physiques pour mettre à profit cette section facile.  

Quelques kilomètres plus loin nous retrouvions l’Ourika, plus fougueuse que jamais. Les orages de la veille avaient dopé la petite rivière qui débordait et s’étalait dans ce fond de vallée.   La trace n'était vraiment pas facile à trouver, il fallait être à l'affût pour visualiser les marques de peinture très disparates.  La remontée jusqu'au ravito était interminable, avec de nombreux passages dans la petite rivière virevoltante. Enfin les tentes sont apparues au loin, annonçant le contrôle de Boukchoud.

Conscient de mon état assez pitoyable je me disais que je n'avais pas fait tout ce voyage pour ne pas aller au bout. Mais le verdict au passage du contrôle a été sans appel. C’est Isabelle qui s’est collée à la tâche, avec les mots adaptés. J’étais à la fois déçu et soulagé. J'ai dormi une petite heure, j'étais un peu groggy au réveil. Nous étions 6 coureurs hors délai ou ayant abandonné : Edyta, Mickaël, Nicolas, Imad, Omar le vainqueur de la précédente édition, blessé et moi. Là, à 2600m, sans aucun moyen de communication, un peu inquiet de ne pouvoir rassurer nos proches et amis, nous avons partagé le bivouac avec nos bénévoles dévoués, Isabelle, Cécile, Soraya et Philippe, avec l'aide de toute l'équipe de muletiers pour la logistique et les repas … Philippe avait même des bières au fond de son sac. Un moment de vie gravé à jamais.

A 2600m il ne faisait pas bien chaud la nuit. J'avais enfilé toutes les fringues que j'avais dans mon sac. Pour remplacer mes chaussettes, trempées après la montée dans la rivière, j'avais utilisé mes manchettes avec un nœud au bout. Nous avons passé la nuit sur des matelas,  enroulés dans des couvertures, pendant que l'orage secouait la tente ... J’ai eu une pensée pour tous les coureurs qui étaient encore en course, et surtout pour Taoufik dans sa quête de revanche. Et puis je  me suis endormi instantanément. Le froid m'a réveillé et j'ai dû sortir la couverture de survie qui trainait au fond de mon sac de course depuis vingt ans, pour être en règle avec les organisations qui l'imposent dans le matériel obligatoire. Je n'imaginais pas avoir à m'en servir un jour. Et encore moins en pleine nuit au Maroc. Oh la la, quelle galère, tout était compacté, plié et collé. Quel bordel pour rattraper le truc à la lumière de la frontale en faisant un boucan d’enfer …

Nous avons plié le camp après le petit déjeuner. Le plus gros du boulot étant assuré par les muletiers qui devaient redescendre tout le matériel a dos de mules. Efficaces et impressionnants.

L’équipe d’Oumchika (PC8) nous à rejoints et nous avons pris le chemin de la veille à rebours, en mode randonnée. Et nous avons eu le plaisir de revoir les paysages enchanteurs dans l'autre sens, de profiter du petit coin de paradis au bord de l’Ourika pour la pause casse-croûte ….

 

 Mais plutôt que de remonter la piste “normale” vers Takerkourt l’un des gentils bénévoles a proposé de suivre la rivière pour rejoindre Setti Fatma le village ou devait nous attendre le bus de rapatriement vers Outkaimeden. Nous nous sommes alors engagés sur un superbe petit sentier surplombant l’Ourika. Mais la trace est rapidement devenue très furtive, jusqu'à disparaître complètement. La progression est devenue compliquée en arrivant dans des zones gadouilleuses et humides. Au début, tout le monde faisait bien attention à préserver ses petits pieds au sec, en recherchant plus ou moins sur les gros cailloux et à enlever ses chaussures à chaque traversée d’oued. Même nos guides hésitaient à trouver la meilleure option et quelques passages nous ont valu quelques images cocasses.  Finalement tout le monde a terminé sur une belle euphorie, en mode Indiana Jones avec les chaussures trempées jusqu’à apercevoir enfin le minaret au bout de la vallée. Un petit bonus vraiment génial !!!   

Quelle surprise alors de retrouver toute cette effervescence en traversant  Setti Fatma et ses terrasses bondées. Une heure plus tard, le bus nous déposait devant le CAF d’Outkaimeden.          

La douche était la bienvenue. J'ai retrouvé Taoufik qui lui est arrivé courageusement à boucler le challenge. Une belle revanche après 2019. Le palmarès affichera 39 nouveaux finishers pour cette édition 2022  remportée par le coureur élite Guillaume Beauxis en 17h36 … Quelle performance !!!   

La journée s'est conclue par une remise des prix très émouvante et par une joyeuse soirée couscous. L’UTAT est vraiment bien plus qu’une course. 

Sportivement je reste sur une impression mitigée. L’expérience a confirmé mes limites à haute altitude sur un format ultra. Mais j’ai très envie d’y retourner pour tenter le challenge de l’Atlas en deux étapes, un objectif plus adapté à mes possibilités. Et pourquoi pas enchaîner avec le Toubkal en randonnée puisque l’organisation propose cette formule … Un sujet de cogitation pour l’hiver.

Après un petit tour à Marrakech le Lundi, j’étais de retour en Alsace le Mardi. Je ne m’en souviens pas mais il parait que je toussais en rentrant à la maison. Mercredi j’ai ressenti les premiers symptômes et Jeudi j’étais testé positif au covid. Saloperie de virus, j’ai vraiment morflé … Je me demande si cela pourrait expliquer en partie mes difficultés durant la course. J’attendais le résultat de l’UTAT avant de me projeter sur la saison prochaine. Finalement je m'octroie un rattrapage sur les “petites” courses de Novembre et la Saintélyon. On verra dans quel état je termine …          

 

Album Photos Poucet      

     

    

  

  

 

           


8 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 16-11-2022 à 10:17:45

"Mais l’UTAT c’est plus qu’une course, c’est une expérience de vie qu’il ne faut pas hésiter à croquer à pleine dents. Cette rando cool était une belle occasion de s’immerger en douceur au cœur de l’Atlas , de découvrir les paysages, les sentiers et la gentillesse des habitants. Le thé partagé sur la terrasse du gîte dans ce petit hameau perdu dans la montagne fut un moment de grâce absolue … " ... C'est sûr qu'en regardant le côté sportif, ça a été galère et pas assez en forme pour apprécier. Mais heureusement l'avant-course et l'après hors-délai ont été pour toi un moment vie et d'échanges très fort et très riche !! C'est sûr qu'une option moins exigeante côté sportif pourrait être une belle option pour cet ultra très exigeant .. mais d'un autre côté tu n'auras pas le Covid à chaque départ de l'UTAT ;-)

Commentaire de poucet posté le 19-11-2022 à 08:19:02

Eh oui Philippe, je vais devoir m'habituer a baisser la voilure pour préserver le plaisir !!! Pour ce qui est du covid je ne sais pas si cela a joué ou pas pendant la course. Ce qui est sur c'est que l'altitude (au delà de 2000) me plombe à chaque fois. Il faudrait pouvoir faire une véritable acclimatation ...

Commentaire de Arclusaz posté le 16-11-2022 à 21:54:56

super récit et magnifiques photos. Tout ne s'est pas passé comme prévu mais tu es reparti des images plein la tête te l'envie de revenir.

Commentaire de poucet posté le 19-11-2022 à 08:20:52

Merci Laurent. Clair que le positif l'emporte et l'égo va se remettre !!!

Commentaire de BouBou27 posté le 18-11-2022 à 22:06:17

Super récit ! Désolé pour toi de ne pas avoir eu de bonnes sensations en course, mais tu sembles avoir pris du plaisir.
Cela me rappelle mon treck de 15 jours que j'ai fait en 2005 dans le haut Atlas avec la montée du Toubkal. Cela donne envie d'y retourner !

Commentaire de poucet posté le 19-11-2022 à 08:23:00

Merci Boubou. Vu mes limites en altitude, je ne désespère pas retenter le Toubkal en mode trek. C'est une formule que propose l'organisation ... avant ou après la course.

Commentaire de shef posté le 25-11-2022 à 15:51:51

Belle aventure!

Commentaire de jazz posté le 25-11-2022 à 22:21:56

Bravo Mr poucet ; perso je ne m'y risquerais pas donc encore bravo

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.04 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !