L'auteur : Shoto
La course : Les 40 Bosses - 42 km
Date : 5/12/2021
Lieu : St Leu La Forêt (Val-d'Oise)
Affichage : 1639 vues
Distance : 42km
Matos : Salomon speed cross 4 + bâtons Black Diamond
Objectif : Se dépenser
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Pas d'autre récit pour cette course.
40 BOSSES ST LEU LA FORET
5 décembre 2021 – Trail des 40 Bosses à St Leu La Forêt (95) en banlieue parisienne au Nord-Ouest de Paris.
Mon dernier trail de l’année !
Et mon 4ème trail en compétition depuis octobre. Les 40 Bosses clôturent une fin de saison dynamique où j’ai pu enchainer 2 trails de 20 km (TVTC + Tacot Briard), 1 trail de 55 Bornes (Trail des Châtaignes) pour finir avec celui-ci affichant 43 Km au compteur et 2 000 mètres de D+ … le tout sans blessure … ouf !
Le trail des 40 Bosses propose aussi une version 20 Km et une version 10 Km.
J’aime les trails d’automne et d’hiver … il n’y fait pas trop chaud ! En revanche, le terrain est toujours bien gras ! Je ne le sais pas encore lorsque j’arrive sur site de bon matin ce dimanche 5 décembre mais je vais courir le trail le plus humide et le plus boueux de tous mes trails compétition ! Infame bouillasse garantie ! J’aurais aussi mon record de chutes et de glissades !
Réveil à 4h30, je suis toujours très matinal … encore plus pour venir profiter pleinement de ma passion sportive … me lever ce matin ne me pose strictement aucun problème ;-)) J’ai bien fait de venir chercher tôt mon dossard car le parking du marché en centre-ville de St Leu est très vite complet. Très confortablement je profite donc sans vergogne de mon accès immédiat à mon coffre et à mon véhicule à proximité du départ et de l’arrivée situés à moins de 300 mètres.
Le Top départ est donné à 8h00 sous les yeux ébahis de citadins plantés à leur fenêtre dont certains encore en pyjama.
Je me place aux ¾ du peloton pour essayer de ne pas partir trop vite … ce noble objectif ne sera pas vraiment atteint ! La route est en pente sur environ 2 Km. Sans forcer, en bonne forme et après une bonne prépa, imperceptiblement je double et me retrouve dans le premier tiers sur les 240 partants.
Mes objectifs sur ce trail des 40 Bosses sont tout simplement de me faire plaisir, courir à mon rythme et pouvoir évaluer mes cotes ITRA et BETRAIL actuelles. Sur le Trail des Châtaignes 55 Km 3 semaines avant, j’avais couru avec mon pote Patrice et je n’avais pas pu jauger précisément mon niveau 2021 sur du trail long. Les 40 Bosses font également partie de mon plan d’entrainement pour préparer l’ECOTRAIL 80 km qui aura lieu en mars prochain ainsi que le fameux 90 Km du Mont Blanc en juin … il faut en effet engranger du foncier long et travailler le mental bien à l’avance !
Au bout de 2 km environ, nous entrons enfin dans la forêt en file indienne. Le rythme ralentit mais tout le monde trottine dans les petites montées. Comme je m’en doutais, la boue est bien présente et les feuilles humides très glissantes. Il va falloir écarter les papattes aujourd’hui, fléchir nos gambettes pour abaisser le centre de gravité, légèrement se pencher en avant dans les descentes les pieds à 10h10 et accrocher le sol avec nos pneus crantés !
Le rythme reste assez rapide et je me complais à suivre sur les monotraces les coureurs et les changements de rythme en fonction du terrain. Nous sommes partis pour 30 mn de nuit assez claire avec un progressif levé de jour blafard gris métallique. J’ai allumé la frontale pour 20 mn … mais plutôt pour du confort visuel que par réelle nécessité.
Soudain, un cri devant ! Je ne le verrai pas mais les traileurs sont tous excités car un gros sanglier a coupé le cordon des traileurs leur passant juste sous le nez … le pauvre bestiau a du se demander ce que venaient faire à cette heure matinale nocturne cette ribambelle d’humains crapahuteurs courant les uns derrière les autres ! Nous autres traileurs qui sommes en « mode sangliers » aujourd’hui venons de nous faire couper la route par un de nos confrères … bon présage !
Il a plu intensément ces derniers jours … et il pleut encore de fines gouttes ce matin par intermittence.
Je rattrape au bout d’une demi-heure une de mes connaissances professionnelles ; Philippe. Je le sais plus rapide que moi et suis donc assez surpris de le rattraper. Il me dit qu’il a une contracture au mollet et qu’il lève le pied. Nous papotons gentiment. J’apprends qu’il vient de courir en novembre le Marathon de Barcelone en 3h15 et que son coach lui a fait faire récemment un test VMA calculé à 17,5 Km/h. Belle puissance moteur ! moi qui suis à 15.5 Km/h de VMA, je suis envieux. Le mode Blabla Run me permet de baisser un peu mon rythme trop rapide de début de course et de faire passer le temps pendant une petite demi-heure. Nous allons en fait évoluer ensemble à vue avec Philippe jusqu’au dernier ravito du 29ème km où il finira par prendre les devants pour terminer une demi-heure avant moi. Bravo Philippe !
Nous rattrapons ensemble la joëlette transportant le jeune Romain tracté par de valeureux traileurs courageux et solidaires. Le pauvre bonhomme est frigorifié et ne répondra même pas à mes encouragements … il semble tétanisé par le froid ou peut être la peur de voir la joëlette se renverser dans la boue. Parmi les volontaires, nous retrouvons mon ami Patrice collègue de boulot et partenaire de trails. Trop sympa de se taper une bise et de retrouver ce lascar original et fort sympathique qui a couru dernièrement avec moi 30 km sur le trail des Châtaignes.
Les organisateurs des 40 Bosses ont volontairement oublié d’équiper les grosses montées de cordes … ce qui transforme certains passages en galères épiques. Nous nous accrochons à tout ce qui peut nous tomber sous la main ! Troncs, branches, feuilles, racines, jambes de concurrents etc. … ça glisse !!! les feuilles mortes d’automne dérapent et les gadins sont nombreux. Je ferai même lors d’une descente de fin de trail un magnifique roulé boulé sous le regard effrayé d’autres concurrents … heureusement, sans blessure et la boue amortit bien ;-))
Moi qui suis en général bien stable y compris dans les passages techniques, je ferai 3 ou 4 chutes sur 43 km !
Au bout de 15 Km un bénévole annonce à la jeune traileuse à côté de moi une seconde place féminine. Il s’agit de Roxane qui finira 51ème en 5h41.
Au bout de 2 heures de course, je suis 73ème au live trail sur 240 partants.
Je ne m’en rends pas compte à ce moment-là mais je vais trop vite. Merci nos GPS de poignée car, même si je cours à la sensation, mon analyse cardio post course me montrera que je courais à ce moment-là en surrégime. Probablement à cause de Philippe que j’essaie gentiment d’accrocher. Il est logiquement un peu plus rapide que moi sur le plat, mais je le rattrape dans les montées et je me rends compte que le terrain technique est à mon avantage. Une meilleure proprioception ? Je vais donc faire le yoyo avec lui allant jusqu’à le doubler sur près de 2 km. Philippe est mon point de repère sur la course. J’aurais aimer arriver avec lui à St Leu.
Ravitaillement complet du 11ème Km atteint en 1h34.
Pas le droit de toucher aux victuailles et bouteilles d’eau et jus de fruits. Une rubalise nous interdit l’accès pour des raisons sanitaires. Merci COVID ! Philippe zappe carrément le ravito. Je m’arrête et prends soin de déguster bananes et tucs, mon duo magique ! Je suis parti avec 2 gourdettes ventrales (250 ml + 300 ml) que je remplis. Je n’ai pour l’instant pas assez bu même si je me suis bien hydraté avant le départ. Il va falloir que je me force quand même à boire. Une courte pause vidange technique et hop je repars après avoir été doublé par de nombreux traileurs. J’ai décidé aujourd’hui de ne pas négliger les ravitos.
Je rattrape Philippe quelques kilomètres plus loin. Il arrive en fait à un croisement avec une dizaine de traileurs ayant à priori fait une sortie de piste … erreur de parcours. Pour une fois que ce n’est pas moi ! (Voir mes récits du TACOT BRIARD 2021 et du TRAIL DES CHATAIGNES à ce sujet …). Philippe semble bien irrité de faire des km supplémentaires inutiles.
Je fais le yoyo avec un jeune traileur Nicolas aux cheveux bleus et son copain aux mollets de bûcheron. Nicolas est un fabuleux descendeur capable avec ses grandes jambes et sa légèreté de descendre rapidement les grandes pentes glissantes sans aucun faux pas. Je le rattrape dans les montées où il semble un peu peiner dès le début de course. Je crois à tort à un traileur peu endurant sur le long mais il finira une vingtaine de minutes avant moi sur la ligne d’arrivée.
18ème Km, je me décide enfin à sortir mes bâtons ! L’organisation nous autorisait à sortir les bâtons après le 5ème km pour ne pas perturber les autres coureurs … ils ont raison ! J’hésitais à les sortir compte tenu que nous avons besoin de nos mains et de nos ongles pour nous accrocher aux branches dans certains passages difficiles, Mais la fatigue arrivant doucement, je suis très satisfait dans les montées de profiter de mes 2 solides appuis sur un terrain glissant … et de retrouver mes sensations de batonnage des trails Montagne. Quel pied ! 4 appuis valent mieux que 2 ! surtout sur un terrain aussi glissant et merdique ! Bien m’en a pris de les emporter. Surtout qu’ils m’obligent à me redresser. J’ai également strappé à l’élastoplasme mes 2 chevilles en préventif anti-entorse, ce qui renforce mes appuis et solidifie mes chevilles.
Un jeune traileur me demande ce que je pense de mes bâtons. Je lui dis tout le bien que j’en pense !
Nous passons dans un court tunnel rempli de 20 à 30 bons centimètres de boue liquide et nauséabonde. Philippe s’arrête soudain. Sa semelle est littéralement scotchée dans un cataplasme de boue ! Le traileur derrière moi me dit que nous n’avons pas à nous plaindre car malgré les apparences, nous nous faisons plaisir à passer dans ce trou humide et glaciale … alors que plus d’un siècle plus tôt nos anciens combattants de la grande guerre ont combattu et passé des mois dans ce type de tunnel tranchée en y dormant à même le sol loin dans leurs familles … le passage me parait soudain moins sordide pour le traileur du dimanche que je suis !
Aujourd’hui c’est TOUT DROIT dans les Flaques ! Moi qui zappe habituellement le plus possible les mares et flaques pour éviter d’avoir les pieds trempés … aujourd’hui … pas le choix ! et pas envie de slalomer ! … tout droit dans les mares sombres à sauriens ! cela fait gagner du temps et nous économisons nos appuis !
J’arrose même mon short et mes belles chaussettes montantes.
En fin de course, je prendrais même du plaisir à refroidir ainsi mes pieds et mes jambes qui chauffent … alors que la température extérieure est de quelques degrés au-dessus de zéro ! comme quoi, on se fait plaisir comme on peut en trail !
Un traileur qui me double me demande si j’étais sur le TRAIL DES CHATAIGNES 3 semaines auparavant ! Je lui confirme que oui. Je suis surpris qu’il m’est reconnu, d’autant que je ne suis pas habillé pareil en haut et que je n’ai pas le même sac. Il est observateur et dispose d’une belle mémoire. Il me dit qu’il était sur le 30 Km et qu’il m’avait rattrapé.
22ème km en 2H34, ravito complet solide + eau/sodas. Je remplis ma gourdette mi coca mi St Yorre. Bananes et tucs et hop ça repart ! Même principe. Philippe fait un arrêt très express … et je le rattrape quelques km plus loin. Comment fait-il pour ne pas faire d’hypoglycémie ce marathonien ?
Les espaces s’étirent et je prends beaucoup de plaisir à évoluer dans cette majestueuse forêt de Montmorency. A défaut de nous réchauffer le corps, les quelques rayons de soleil qui arrivent à percer la dense couverture nuageuse nous réchauffent l’âme et mettent un peu de gaité dans cet univers sylvestre gris et marron. Le vert de la végétation a disparu en cette période automnale. Les feuilles au sol sont scotchées dans la glaire et la boue.
Nous évoluons parfois hors forêt dans des travées accueillant des pylônes de câbles électriques haute tension qui grésillent comme des guirlandes chinoises de sapins de Noël.
Nous arrivons au ravito du 29ème km en 3h51 où un photographe mitraille la gentille bénévole et moi-même au moment où elle me remplit ma gourdette de St Yorre. A priori il prend bien soin de photographier le nom ST YORRE sur la bouteille, ce qui me laisse à penser que cette marque d’eau gazeuse à forte contenance en sels minéraux doit être un des sponsors du trail ?
Je commets l’erreur de ne pas boire assez à ce ravito même si je remplis mes 2 gourdettes à bloc avec de l’eau et du coca. Double erreur en fait car je suis parti sans camel bag aujourd’hui pensant pouvoir me limiter à mes seules gourdettes ventrales compte tenu de la fraiche température du jour. Je vais en fait être totalement à sec de flotte à partir du 33ème km … je vais quasiment sucer le fond de mes gourdettes happant la moindre goutte ! Erreur à ne pas renouveler ! C’est la première fois que je suis à sec sur un trail compétition … et l’absence de ravito entre le 29ème km et le 43ème ne vas pas m‘aider !
Philippe a aussi fait un arrêt express. Je ne le reverrai plus cette fois ci. L’aigle royal a déployé ses ailes !
Bien entamé maintenant, je rentre dans le dur. Je suis déjà fatigué depuis une dizaine de km même si les muscles répondent présents. Ni ampoules également malgré les pieds mouillés et ni douleur aux pieds. Seul le cardio faiblit fortement.
J’ai désormais maintenant la sensation d’appuyer sur l’accélérateur mais de constater que le régime moteur ne répond qu’à 50% !
Je lève le pied pour ne pas finir trop cramé. Un peu dur psychologiquement car désormais Philippe est loin devant. Je ne le vois plus au loin dans les grandes montées et de nombreux gugusses traileurs me doublent comme des avions de chasse sans vergogne. Bande de mal polis ! je plaisante bien sûr mais il est particulièrement démotivant de se sentir partir un peu à la dérive alors que j’ai couru les 30 premières bornes à un rythme acceptable (pour mon niveau) compte tenu des conditions de course particulièrement grasses.
Allez mon coco, maintenant il faut finir. Je sais qu’il me reste au moins 2 bonnes heures de course et il va falloir les gérer efficacement. Travaillons le mental désormais. Je marche dans les montées, cours sur le plat, négocie au mieux mes descentes.
Je suis parti en short et tee shirt avec sweat manches longues, manchettes et veste sans manches. Je suis trempé avec la pluie mais je n’avais pas froid jusqu’à maintenant.
Le vent se lève désormais. Avec mon rythme ralenti, je commence à prendre froid. Il pleut de nouveau. Je décide en haut d’une côte bien battonnée de m’arrêter pour sortir ma veste de pluie du sac. Je galère avec mes bâtons et mon manque de lucidité. Soudain une âme charitable s’arrête et m’aide à mettre ma veste, un joli sourire de charmante blondinette me réchauffe le cœur et actionne ma veste dans le bon sens pour m’aider à l’enfiler aisément. Il s’agit de Lucie la 3ème féminine de la course … qui finira 64ème en 5h55. Merci Lucie !
A mon avis, le Must de ce beau trail du 40 Bosses n’est pas forcément l’aide apportée par des jolies traileuses quand je suis dans le dur … mais le fait que nous ne sommes pas rattrapés par d’autres courses sur le même parcours. Les 10 Km et 20 Km semblent loin derrière. Même si je suis bien cramé désormais, je peux finir cette fin de course en prenant du plaisir, évoluant à mon rythme dans une très jolie forêt. Quel pied de courir dans ma bulle en solo. Les espaces entre coureurs sont importants désormais et je profite de la beauté du parcours, des singles et des passages majestueux. En outre le balisage est serré (tous les 50 mètres). Donc peu de risque d’erreur.
26ème Km. Traversée d’une très belle forêt de pins aux troncs très droits, hauts sur pattes et au ramage très en hauteur. Le sol est tapissé d’aiguilles de pins. La visibilité est grande car les pins sont bien alignés et bien espacés. Trop beau !
Des wagons de traileurs me doublent désormais.
Je double un traileur qui a lourdement chuté sur son genou. Il s’est relevé et marche. Je lui propose mes bâtons qu’il refuse gentiment.
Soudain, alors que je cours sur une partie asphaltée, mes mollets se rappellent à mon bon souvenir et je sens venir des crampes … aie aie aie … moi qui ne suis pas un crampeux … mon manque d’hydratation risque de me couter cher. Nous sommes encore à plus de 6 km de l’arrivée ! Mais curieusement, le retour en forêt sur terrain meuble fait disparaitre les prémices des crampes.
Je traverse un terrain en sous-bois très marécageux … un vrai chantier ! Je m’alimente bien, dévorant mes fruits secs et pattes de fruit qui passent très bien. Je marche sur près d’un kilomètre, c’est long et frustrant de marcher, encore plus lorsque vous évoluez dans 20 cm de boue et des flaques nauséabondes.
Cogitation léthargique de fin de course. Je me dis que si je cale sur un 40 bornes, il va falloir que je revoie sérieusement mon entrainement pour mon ECOTRAIL 80 Km et encore plus pour le majestueux et dur 90 Km du Montblanc !
Je suis dans le dur mais je sais que je vais finir et les mauvaises sensations léthargiques de fin de course ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir vite estompé.
Mon GPS s’est arrêté inopinément (pendant environ 10 mn) et je ne sais plus exactement où j’en suis. Les bénévoles et coureurs que j’interroge me communiquent tous des distances différentes !
Une grande tignasse frisée avec casquette me double avec d’autres traileurs. Je reconnais Lucas PAPI ce fameux Ultra Ultra Ultra traileur vainqueur du TOR DES GEANTS, et du TOR DES GLACIERS, un spécialiste des trails de plus de 300 bornes ! Il doit être en mode balade du dimanche sur ce petit 43 km !
Dans un état léthargique avancé, je me cogne durement le sommet du crâne sur une branche basse … il est temps désormais d’arriver !
Les derniers km sont durs mais j’arrive à limiter les temps marchés et même si le rendement moteur semble à moins de 50% du débit nominal normal, je finis en courant dans les rues de St Leu.
Dernier virage et je vois enfin l’arche d’arrivée.
L’accueil du speaker est sympathique. Il m’annonce un temps de 6H24 et une 104ème place.
Je reçois une jolie médaille en complément du beuf estampillé 40 Bosses et de la gourdette offerts tous les 2 au retrait des dossards.
Autre cadeau ; un joli gobelet accueillant une bonne bière légère que je déguste avec grand plaisir car je suis bien déshydraté. Le HOTDOG d’arrivée dont je rêvais depuis 15 km … est dévoré tout chaud goulument. Quel pied ! … des plaisirs simples de la vie !
Je retrouve Lucas Papi qui a fini 6 mn avant moi et Philippe qui a fini 68ème en en un peu moins de 6 heures. Philippe me dit qu’il a bien géré et bien accéléré sur sa fin de course. Bravo Philippe !
Débriefing de fin de course :
Le trail des 40 BOSSES me semble bien plus roulant (surtout sur la dernière partie) que le TRAIL DES CHATAIGNES de novembre … mais beaucoup plus gras !
Pas de blessures, muscles ok mais cardio faiblard – il me faut mieux gérer les débuts de courses.
Je finis en milieu de peloton. L’analyse du LIVRETRAIL de fin de course m’informera que j’ai perdu 21 places entre le 34ème km où j’étais 83ème et l’arrivée où je finis 104ème. Effondrement de fin de course regrettable. Ma vitesse moyenne sur les 9 derniers Km était seulement de 5,4 Km/h alors que j’ai couru les 34 premiers km en 7,1 km/h de moyenne y compris les pauses.
Le 1er arrivé Damien finit en 3h57. Impressionnant !
La 1ère féminine termine en 5h15 (24ème au scratch)
Le Dernier est 223ème en 8h35
17 abandons
Grosse tétanie musculaire douloureuse pour moi dans l’après-midi après une sieste, sans doute à cause de ma déshydratation ! il faut boire boire et boire encore pendant un trail ! évidemment ! … de l’eau ! … et si possible avec des sels minéraux.
Vive le Trail !
Shoto
5/12/2021
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2 commentaires
Commentaire de Patrice97417 posté le 10-10-2022 à 17:17:53
Je la fait cette année (le 86 km) penses tu que les bâtons sont utiles ? ou une bonne paire de gants pour s'accrocher un peu partout.
Commentaire de Shoto posté le 26-11-2022 à 09:31:57
Salut Patrice.
Désolé pour le retard à te répondre. Je n'avais pas pu ton message.
Les bâtons sont utiles surtout si le terrain est gras car il y a du dénivelé ... le seul inconvénient est la densité de course. Tes bâtons gênent les autres coureurs ... les traileurs de derrière marchent sur les bâtons :-(
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