Récit de la course : Munster Trail - 100 km 2021, par Boutts67

L'auteur : Boutts67

La course : Munster Trail - 100 km

Date : 1/10/2021

Lieu : Munster (Haut-Rhin)

Affichage : 1492 vues

Distance : 100km

Objectif : Terminer

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Munster: mon premier 100 km

Initialement le Munster Trail était le seul objectif long de 2021, finalement par un concours de circonstances j’ai participé à la Moins Hard début juillet. Relativement prépare à cette course, j’ai payé le fait d’être sans doute parti trop vite à l’ascension du Mont Joly et pas suffisamment récupéré d’un virus gastrique chopé le WE avant la course. N’ayant pas de jus durant la première moitié de la course j’ai lutté avec moi-même pour ne pas bifurquer vers le 50km. J’ai terminé la course satisfait d’être allé au bout de moi-même mais très fatigué. 

 

 

 

La préparation pour le Munster Trail commençait donc par une période de repos après la MH puis une fin de juillet relativement cool jusqu'à 10 jours de coupure. Après ces 10 jours, j’ai repris mon rythme de croisière a raison de 50/60 km par semaine avec 1000d+ avec quelques grosses sorties d+.

 

 

 

Pour la course, j’avais opté pour un départ à 1h du mat (en prévision d’un temps inférieur à 18h). Histoire d’être en forme j’avais posé mon vendredi après-midi pour faire une première sieste de 2h30 puis une seconde en soirée à l’hôtel de 2h. 

 

 

 

Réveil à 23h30, petit dej (ou repas du soir) avalé. Direction le départ.

 

 

 

Drôle d’ambiance que ce début de course.

 

 

 

00h30, j’arrive au départ de la course, pas un bruit, quelques coureurs répartis dans le parc du Fecht.

 

 

 

Au final dans cette 2nd vague de départ, nous ne serons que 70/80. Le départ se fera dans un très grand calme, maison de retraite voisine obligé.

 

 

 

Décompte en silence 3min, 1min, 10,9, ... C’est parti.

 

 

 

On déambule dans Munster toujours dans un calme monacal. Les premières minutes passent rapidement, la veste au-dessus du t-shirt est presque de trop, tant la température est clémente pour la saison.

 

 

 

Petite montée/descente vers Wasserbourg pour ensuite mieux attaquer la montée du petit ballon par un versant, que je ne connaissais pas, mais qui était bien raide.

 

 

 

L’arrivé au sommet est plus classique, on passe la ferme du Kahlenwasen et l’ancien téléphérique allemand pour atteindre le sommet où la température s’est nettement rafraîchi. Bizarrement j’ai déjà beaucoup bu contrairement à d’habitude. 1er sommet, 1er ravito liquide et déjà une gourde à remplir. On attaque la descente vers le village de Sondernach. Je regarde au loin et me prends une belle gamelle, ça commence bien... Je me relève et repars en étant un peu plus alerte et réveillé. Au niveau des sensations, j’ai l’impression d’aller à un rythme normal ni trop vite ni trop lentement.

 

 

 

S en suis la traversée du village pour mieux remonter vers le Schnepfenried. Et là malgré mes 2*2h de sieste, mon corps me donne des signes de fatigue, yeux qui tombent comme quand tu zones devant la TV alors que t’es crevé. En plus de cela, j’ai soif donc je bois, puis j’ai mal au ventre donc je recrache et finis par vomir une partie de l’eau bu depuis le dernier ravito.

 

 

 

Arrivé au Schnepfenried sur de la musique de Muse, on se remobilise, on se ravitaille et c’est reparti pour un petit 200d+ pour remonter une piste de ski, et là au bout de 5 min, le besoin de dormir revient, je me traîne un peu et finalement je tombe sur un gars qui habite à 10km de chez moi qui va me faire la discussion toute la montée et me tiendra éveiller jusqu'au levé du jouer, ou cette sensation de fatigue aura complètement disparu.

 

 

 

 

 

Arrivé ensemble à Mittlach, on enchaine la montée vers le Kastelberg, sommet voisin du Hohneck. Le jour est levé, le soleil commence à apparaître. La montée se fait à un rythme tranquille, histoire de s économiser pour la suite. Contrairement aux dernières courses, la gestion de l’eau va être essentiel. J’arrive en haut avec la moitié de l’eau déjà bu et pas moyen de remplir. Une fois au sommet une jolie vue sur le Jura voire les Alpes nous attend. Ensuite on redescend vers le lac du Fischboedle. Pour mieux remonter le Hohneck par la vallée de la Wormsa, toujours à un rythme tranquille. Je commence à rattraper les gens parti 3h30 plus tôt, ça fait plaisir au moral, je me dis que finalement mon rythme n’est pas si lent que ça.

 

 

 

 

 

Arrive ensuite le ravito du Gaschney qui permet de récupérer le sac de change pour passer la tenue légère et surtout faire le tri et alléger le sac de course (exit tenue de rechange, frontale de secours...).

 

 

 

La partie en le Gaschney et le Tanet est assez quelconque et monotone, on contourne les villages de Stosswihr et Soultzeren, par chance j’ai rattrapé mon pote avec qui je m’étais inscrit à la course juste avant le ravito et on a pu faire un bout de chemin ensemble, à discuter de tout et de rien. Je trottine sur plat et descente et marche dans les montées.

 

 

 

Sachant que c’était mon 3ième Munster Trail, je savais ce qui nous attendait à l’arrivé au Tanet : la fameuse montée sous le tire fesse, ce que je n’avais pas prévu c’est qu’ils rajouteraient une 2nd montée un peu plus loin avant le ravito. Ravito où sont servis les fameuses « Pomme de terre », bien arrosé par quelques verres de Coca. A ce moment-là, je me dis qu’il reste encore 20km et que je suis en meilleur forme que l’année dernière au même endroit.

 

 

 

Dernière grimpette du jour, la montée vers le Gazon du Faing depuis le lac du Forlet. Ça monte bien mais c’est relativement court. La descente vers le Glasborn n’est pas trop pentue mais la nature a voulu qu’aucun caillou ne soit aligné avec un autre, le rythme est donc assez tranquille jusqu’au Glasborn, où on croisera la route des coureurs du 20km.

 

 

 

A ce moment-là, je sais qu’il reste environ 7km et en accélérant un peu le rythme je peux faire sous les 18h. A ma grande surprise, mes jambes répondent bien et j’arrive à suivre le rythme du milieu de peloton et descendre à un bon rythme qui me permettra de finir en 17h45’45.

 

 

 

Bien porté par mon dossard n°1, qui a fait son petit effet sur les personnes croisées tout au long de la course, je termine sous les encouragements et les félicitations des différents accompagnants.

 

 

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