Récit de la course : Gran Trail Aneto-Posets - 105 km 2019, par Miche

L'auteur : Miche

La course : Gran Trail Aneto-Posets - 105 km

Date : 19/7/2019

Lieu : Benasque (Espagne)

Affichage : 1375 vues

Distance : 105km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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Gran Tail Aneto-Posets - du technique et du pentu

Cet ultra est plutôt récent et fait le tour des deux plus hauts sommets des Pyrénées : l’Aneto et le Posets. 105 km de distance pour 6600 m de dénivelée. Il est entièrement situé en Espagne et a la particularité d’avoir la base vie du milieu de parcours au même endroit que le départ et l’arrivée à Benasque. Il faut donc être fort dans sa tête pour en repartir. L’autre point important est qu’il y a des sections très techniques en haute montagne ainsi que de longs passages hors sentiers avec de gros blocs. Le descriptif du parcours annonce d‘ailleurs 16 km hors sentier. Le point culminant est le Collado Eriste à 2862 m d’altitude au km 75. Je l’ai déjà franchi il y a 30 ans et je me souviens d’un pierrier très raide. Le second point le plus haut est le Collado de Sallenques à 2812 m au km 25. Je l’ai franchi avec crampons et piolet cet hiver et il est bien raide aussi.

Grâce à Pierre avec qui je me suis inscrit, ma préparation a été plutôt bonne. Pas mal de sorties montagnes, jusqu’à 3000 m de dénivelée, souvent au Mont Fourcat. Une sortie dans le Néouvielle aussi pour tâter du caillou, sur le parcours du 40 km du GRP et avec la grosse chaleur. Je souhaite ne pas revivre le long calvaire dans les descentes que j’ai vécu l’an dernier au 110 km du Sud de France. Je pense que je n’avais pas assez d’entrainement et que j’avais négligé les bâtons dans les descentes. Une chose m’inquiète quand même : le départ à minuit. Que ce soit en Andorre ou à la Réunion, cela a toujours été, soit un abandon, soit finisher mais sur un parcours raccourci à cause de la météo. Au vu de mes résultats passés, j’imagine boucler le tour en 30h max, 26h si tout va bien et 22h si les planètes sont alignées.

Nous arrivons sur place tôt le vendredi après-midi, faisons la vérification du matériel (ils vérifient tout !) et récupérons une balise spot qui enverra notre position par satellite régulièrement. Après un dernier plat de pâtes, nous tentons de dormir un peu avant le départ… Et je dors effectivement presque 2h. Réveil à 23h. Pierre n’a pas réussi à s’endormir. 23h30 nous tentons de nous garer près du départ mais finalement, nous sommes à plus de 500 m du départ. Stress d’avant course pour rejoindre la ligne. Un monde fou bloque l’accès au sas de départ. 23h45 nous y sommes tout de même et nous nous positionnons en milieu de peloton pour prendre le bon rythme dès le début et ne pas se laisser endormir. Il y a normalement 350 partants. Et d’après les résultats de l’année précédente, moins de la moitié vont finir !

Benasque 0 km Alt 1133 m 0h00

On part en courant dans la ville. Petite ruelle où on tape dans la main des gamins. Puis un bout de route à la sortie de la ville, quelques pistes larges. Avec Pierre, on essaie de ne pas se perdre de vue malgré le peloton compact. Pendant 10 km on alterne marche dans les rares parties pentues et course. Je me sens complètement réveillé, mais toujours inquiet pour la suite. Une monotrace après les Banos de Benasque occasionne quelques bouchons. Puis on redescend vers l’Hospital de Benasque. Il y a du monde encore pour nous applaudir. On arrive vite à la Besurta, terminus de la vallée. Fini la partie roulante, on va maintenant attaquer le caillou. Le sentier jusqu’au refuge est très bon et on y arrive vite.

Refuge de la Rencluse 20 km Alt 2190 m 3h15 193ème

20 mn d’avance sur les estimations en 26h. Mais je sais que c’était la partie roulante et que maintenant nous allons perdre notre avance. On refait le plein, on mange un peu. Cela manque de jambon et de soupe. Cela fait bizarre de voir autant de monde au refuge au milieu de la nuit. Je repars vite avec Pierre. Le sentier est tout de suite très raide mais pas pendant très longtemps. On redescend vers le Pla d’Aguallut où les eaux de la Garonne disparaissent. En fait on ne le voit pas car on passe à l’écart. On attaque le plat de résistance avec la montée au Collado de Salenques. On alterne de vagues traces de sentiers, de longs passages sur des gros blocs et aussi des éboulis fins. Je me sens bien, Pierre moins. Je mets cela sur le compte de la montée très technique. Une petite pluie nous rafraîchit vers 5h mais je ne sens pas le besoin de mettre la veste. La dernière pente pour accéder au col est presque de l’escalade. Ils ont installé une corde fixe et il faut s’aider des mains. Pierre ne me suit plus.

Collado de Salenques 25 km 2812 m 5h45 161ème

15 mn de retard ! Normal. Il y a du vent, je mets la veste. Il y a du monde au col pour la sécurité, c’est sympa. J’attends Pierre quelques minutes mais préfère finalement commencer la descente, il est meilleur que moi dans cet exercice. En fait le début est une traversée plutôt exposée, au-dessus de barres rocheuses, avec encore une corde fixe pour s’assurer. Je la passe calmement sans regarder en bas. Ensuite un passage raide où on glisse vite avec des gros blocs à éviter. Les 4 kilomètres suivants sont assez terribles, on alterne petites montées et petites descentes, en cherchant le chemin en permanence. Les coureurs sont d’ailleurs éparpillés un peu partout car il n’y a pas de vrai sentier. Chacun fait au mieux en suivant le balisage. Je sens que mes estimations de dénivelé n’ont pas pris en compte cette alternance de montées et descentes. J’enlève la veste car il fait bon de nouveau. Le jour est levé maintenant et le paysage est magnifique. On accède aux premiers lacs granitiques.

J’ai fait ce parcours cet hiver et je sais donc où j’en suis par rapport au prochain refuge, ce qui aide. Un point de secours est installé sur un névé près de l’Estany de la Cap de Vall. On franchit un dernier col puis une longue traversée au-dessus du refuge et enfin je rejoins le ravitaillement.

Refuge de Cap de Llauset 31 km 2400 m 7h42 165ème

1h10 de retard sur l’horaire en 26h. Je m’en doutais mais à ce point cela fait mal. J’espère juste que les cailloux sont finis maintenant et qu’il sera possible de courir dans la prochaine descente. Je suis quand même un peu entamé physiquement et le retard ne fait pas du bien au moral. Mais je sais qu’en ultra, il y a toujours des passages plus difficiles. Donc on verra bien… Je mange bien, je change de chaussettes, je refais le plein d’eau et je repars… seul car Pierre n’est toujours pas arrivé.

J’arrive vite au Collado de Vallibierna et je découvre la descente derrière qui est toute aussi caillouteuse que les précédentes.

Alors go ! Encore des lacs sublimes.

Le soleil est là, plutôt timide encore. Un petit passage d’escalade pour éviter une nouvelle zone de gros blocs. Plus on descend, plus il fait chaud. Le chemin s’élargit aussi.

Refugio de Pescadores 38 km 1950 m 9h40 153ème

1h40 de retard. La prochaine montée va être terrible, sans ombre et très raide. Je demande aux bénévoles si il y aura bien de l’eau au sommet comme annoncé dans le roadbook. J’attaque la montée et je double rapidement d’autres concurrents. Je me retrouve comme dans les montées du Fourcat et j’aime bien. Je suis efficace, j’essaie de mouiller la casquette dans les ruisseaux dès que possible et cette montée passe finalement assez vite malgré la chaleur. Les lits des ruisseaux sont rouges, probablement à cause de métaux.

Peu avant l’arête finale qui mène au sommet, on a droit à un éboulis fin encore une fois très raide.  

Pic d’Estiba Freda 42 km 2694 m 11h 133ème

1h40 de retard. Le ravito est succinct mais il y a de l’eau et on voit l’Aneto derrière nous et le Posets devant. Il y a en fait un peu de nuages ce qui atténue la chaleur. Je vois un tee-shirt orange qui arrive au sommet et je crois un instant que c’est Pierre mais finalement non. Je commence la descente de 1500m de dénivelée négative que je qualifie de test pour la suite de la journée. Si elle se passe bien, c’est que l’entrainement a porté ses fruits et que je peux tenter d’aller au bout. Sinon, ce sera plus dur. Le début reste en crête et la vue est à 360°.

Je range les bâtons car la pente est vraiment douce. Je suis seul maintenant, personne en vue devant, personne derrière. Je courre bien et reprends confiance petit à petit. Vers 2000 m on rentre dans la forêt et je me fais rattraper par un espagnol. J’essaie de parler en français puis en anglais mais cela ne marche pas. Vers 1600 m, la pente s’accentue et je ressors les bâtons. Je me dis que la pente se prête à merveille au VTT de descente et juste à ce moment 3 VTTistes me doublent. L’espagnol me suit sans me doubler et cela m’oblige à bien avancer. Tant mieux. On arrive finalement au fond de la vallée au-dessus de Benasque et on a droit à 3 km de faux plat descendant pour rejoindre la ville. Je me force à courir malgré la chaleur. On rejoint la zone de départ où est maintenant installée l’arrivée puis on continue dans la ville pour rejoindre le gymnase où se faisait la récupération des dossards la veille.

Benasque 55 km 1133 m 12h53 129ème

Seulement 1h de retard sur le parcours en 26h. J’ai bien descendu, j’ai la pêche, pas de raison que j’arrête là. J’ai fait plus de 3500 m de dénivelée sans problème et il en reste donc moins de 3000. Je récupère mon sac de change, file à la douche et me change complètement. Je reprends quelques pates de fruits aussi, une paire de chaussettes de rechange pour Biados et des piles neuves pour la frontale. Je mange deux bols de pates et du melon vert succulent.

Benasque sortie 13h27 123ème

J’ai donc fait un arrêt express. J’envoie un SMS à Pierre pour lui dire que je pars de la base vie. Il me répond qu’il a dû abandonner à cause de maux de ventre et qu’il n’avait plus de forces. Cela me motive pour finir vite le tour et ne pas le faire attendre trop longtemps la nuit prochaine. Il fait chaud mais on repart en sous-bois vers Cerler, la station de ski voisine. Des concurrents d’une autre distance me croisent en sens inverse. D’abord espacés, puis de plus en plus nombreux. Cela permet de se saluer et de s’encourager. On atteint vite la station puis on redescend au point bas du parcours. Je courre bien mais je me rends compte que je n’ai pas assez mangé à Benasque. Il me faut du jambon, à défaut de saucisson, pour l’instant absent des ravitaillements.

Eriste 64 km 1080 m 15h06

Seulement 25 minutes de retard sur l’horaire en 26h. Le ravitaillement est minuscule, en bord de route et surpeuplé. Il y a tous les coureurs de la course en sens inverse. Je demande du jambon mais il n’y en a plus. Zut de zut, j’ai presque envie de retourner à Benasque. J’ai 1800 m de D+ à faire et j’ai faim. J’essaie de manger des gâteaux et je prends du fromage. Le début de la montée est sur route goudronnée puis carrossable. La chaleur est lourde mais je sais que je supporte. Le flot des coureurs en sens inverse est de plus en plus important. Arrivé à la fin de la route vers 1500 m, je m’allonge à l’ombre pour me reposer un peu. Les autres coureurs sont au ralenti. J’attaque le sentier qui mène au refuge. Dans 600 m, du jambon, c’est mon obsession. Le chemin est plutôt étroit et les croisements pas toujours faciles. Heureusement j’ai priorité comme je monte et les coureurs descendants respectent cette priorité. Il y a aussi quelques groupes de randonneurs avec des gros sacs à doubler. Nouvel arrêt vers 2000m. Puis j’aperçois le refuge.

Refugio Angel Orus 71 km 2120 m 17h33 98ème

Toujours 25 minutes de retard. Du jambon, de la soupe, du coca, du fromage. Je me gave. Je trouve une chaise et me repose bien. La vue est magnifique. Cela donne presque envie de s’arrêter là et de redescendre demain matin. Mais je repars avec deux autres coureurs.

Le flot des coureurs en sens inverse est terminé, on se retrouve juste tous les trois. De nouveau un paysage granitique où il faut bien suivre les balises. Je mène le groupe et imprime un bon rythme.

Vers 2400 m on fait une pause dans l’herbe et un autre groupe de trois nous rejoint et nous dépasse. Un dernier lac sauvage où je fais le plein d’eau et enfin la pente hyper raide qui mène au Collado Eriste à plus de 2800 m.

Les pierres roulent sous les chaussures et il faut bien poser le pied pour ne pas repartir en arrière à chaque pas. Parvenu au col, je suis sûr maintenant d’aller au bout.

La descente derrière est un peu plus facile et on peut un peu courir. J’ai le genou droit qui me fait un peu mal et j’essaie de ne pas trop le plier en faisant tourner ma jambe vers l’extérieur quand je la ramène vers l’avant. Mes 5 compagnons de la montée vont plus vite que moi. On aborde une partie un peu vertigineuse où il ne faut pas quitter le sentier. J’assure mes pas et perds encore du temps. Cela me parait très long. Il me semblait que le refuge était à 1900 m mais après vérification c’est bien 1700 m. La fin de la descente est sur un très bon sentier mais je n’arrive pas à courir. Quand je vois enfin le refuge, il y a encore 1 km à faire…

Refugio Biados 81 km 1720 m 21h27 101ème

1h15 de retard. Preuve que ma descente n’a pas été formidable. Super accueil. En plus il y a de l’herbe pour s’asseoir ou même se coucher. Je mange encore comme un lion et préfère bien me reposer avant de repartir. Je sors la frontale. Une bénévole parle un peu français et me souhaite une bonne fin de voyage. C’est un peu ça effectivement l’ultra, un voyage. Le début de la montée suivante est… plat. C’est interminable, cela ne monte pas. J’entends la rivière couler loin en-dessous de moi mais je ne vois pas si la pente est raide ou pas. Les balises sont espacées tous les 100 m, c’est la seule chose de visible. Je ne sais pas si je vais au nord ou à l’est. Le chemin est par moment en très mauvais état. Vers 2200 m, on redescend un peu pour changer de rive avec deux ponts successifs. Je vois des frontales et je crois au début qu’elles sont devant moi et descendent en sens inverse, ce qui me surprend. Mais non, finalement, elles sont derrière moi, car on vient de faire une sorte de demi-tour pour le changement de rive. La pente est maintenant de nouveau très raide et la rivière coule en-dessous à gauche. Toujours impossible de savoir si c’est dangereux ou pas. Je reste concentré sur mes pas. Vers 2300 m je m’accorde une pause. La fin est moins raide et je vois une lumière clignotante au col ainsi que deux ou trois frontales de coureurs qui y sont presque. On est de nouveau dans le caillou mais pas de blocs donc j’avance bien.

Collado Estos 87 km 2572m 23h58 97ème

J’arrive au col juste avant minuit. 1h30 de retard. Comme je m’assoie pour mettre ma veste, les bénévoles du contrôle me mettent une couverture sur le dos. Le vent est effectivement frigorifiant. Je demande si c’est bien 1h pour rejoindre le refuge, on me répond 1h30 plutôt. Et zut ! Au début, on ne descend pas : on traverse à la hauteur du col. Puis virage à gauche et la pente se fait plus raide. Un concurrent me double et je vois les frontales vues précédemment loin en bas de la pente. Je suis content de ne toujours pas avoir sommeil. La sieste avant le départ m’a vraiment fait du bien. Il fait chaud de nouveau et j’enlève la veste. Vers 2000 m, je rejoins la végétation. J’essaie de me repérer pour comprendre où peut être le refuge et le ravitaillement et je me rends compte que c’est encore long. Et effectivement, le sentier joue aux montagnes russes. Je m’arme de patience et avance tant bien que mal. En plus la plante des pieds commence à chauffer sérieusement, surtout les talons.

Refugio Estos 92 km 1870 m 25h26 98ème

2 heures de retard maintenant. Mais il ne reste que 12 km avec que de la piste carrossable. Un temps de 28 heures semble jouable. Je prends un fond de soupe mais les bénévoles n’ont ni allumettes ni briquet pour remettre en marche le réchaud et m’en faire plus. En revanche l’un d’entre eux parle anglais et on discute bien. Il m’explique que les trois premiers de la course étaient en forme et qu’à partir du 4ème, il a plutôt vu des coureurs mal en point comme moi. Il m’annonce aussi que je dois être autour de la 100ème place. Je suis surpris car je pensais qu’il fallait être en 26h pour rentrer dans les 100 premiers. Je repars juste quand 2 concurrents arrivent. Ils me doublent peu de temps après étant donné qu’il faut que la pente ne soit ni trop pentue ni trop plate pour que j’arrive à courir : si elle est trop plate, je n’ai pas assez d’énergie pour courir, si elle est trop pentue, cela me fait mal au genou droit. Je surveille le GPS et me force tout de même à courir pour garder le 5 km/h de moyenne, malgré les quelques faux plats montants. Je finis par voir la sortie de la vallée d’Estos et le virage vers Benasque. On rejoint une route goudronnée. Deux autres coureurs me doublent encore. On passe le pont en pierre que j’ai déjà vu deux fois depuis le départ et il me reste les 3 km de faux plat descendant jusqu’à Benasque. Au début je me contente de marcher puis je crois apercevoir des frontales derrière moi… qui me font courir. J’arrive ainsi à l’entrée de Bénasque. Pierre me tombe dessus avec l’appareil photo. Cela fait deux heures qu’il m’attend au bord de la route ! On courre ensemble à travers la ville maintenant déserte.

Arrivée Benasque 105 km 28h03’31 102ème

Puis voilà l’arche d’arrivée, la photo souvenir et la remise de la médaille. 2 heures de retard donc au final. J’ai aussi droit à une bière et je m’assieds 5 minutes pour la boire. En revanche je n’ai pas faim du tout. Retour à la voiture, récupération du sac base vie puis dodo.

Je ne peux que conseiller cette course à ceux qui aiment le très technique et très pentu. Les paysages sont magnifiques et très haute montagne. Le balisage est parfait, seuls les ravitaillements sont un peu succincts.

4 commentaires

Commentaire de Yvan11 posté le 09-08-2019 à 10:51:31

Bravo pour ta course et merci pour le récit et les photos qui me ramènent 8 ans en arrière quand on avait fait le "petit" tour de l'Aneto (en sens inverse).

Commentaire de Miche posté le 09-08-2019 à 12:31:43

J'ai vu tes photos (magnifiques d'ailleurs) et J'ai reconnu des paßages communs. Sans balisage fluo, cela avait du être chaud de nuit...

Commentaire de Mathew posté le 12-08-2019 à 11:03:30

bonjour, bravo pour la course super bien gérée, on a du se croiser car je suis juste 1 place devant à benasque à mi-course. il fallait être fort mentalement pour continuer sur la 2e boucle, courage que je n'ai pas eu... merci pour le récit qui me donne une idée de ce que j'ai loupé ;-)
parcours difficile, mais vraiment magnifique !

Commentaire de -yÄnn- posté le 12-01-2020 à 19:25:30

Merci pour ce récit. C'est un coin des Pyrénées que je ne connais pas beaucoup et une course que j'aimerai découvrir un jour. Merci beaucoup pour ce partage et bravo pour le dénouement de cette course

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