Récit de la course : Le Grand Prix Denis Jouret Flobecq 2006, par guirlande
3 autres récits :
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Le Grand Prix Denis Jouret
Après Beloeil, j'avais dit que je passerai vraisemblablement Flobecq et ce, d'autant plus que je devais passer la veille et l'avant-veille chez les té... euh teutons.
Toutefois, après trois semaines de révision des entraînements, je me sens bien et me décide de prendre part à une course que je sais peu rémunératrice et peu propice à mon gabarit.
Plusieurs consignes faites à moi-même aujourd'hui: partir sur les trois premiers kilomètres en en gardant sous le pied (13'20" l'année dernière), faire le point en haut de la Houppe où j'étais passé l'année dernière en 28'40" au 6e et si j'étais à la ramasse à ce moment laisser couler.
Contrairement à l'année passée, je m'échauffe bien mais je garde en tête que je n'ai pu, faute de temps (rentré à 22h le vendredi) faire ma petite sortie habituelle de veille de course.
Au départ, Louis fine, décidé à partir en 4'30" est juste devant moi mais je sais que ce sera trop vite et laisse couler. Philippe lui embraie le pas. Stefaan est aux alentours également. Je crois que rarement en course je n'aurais vu autant de têtes connues dans mes alentours.
Le 1e km n'est pas le plus facile mais c'est quand même en 4'35" qu'il est pris et j'ai l'impression d'être un peu haut et pour ne pas faire kilt me relâche légérement. Dans le sentier, je me sens mieux mais reste bien abrité derrière un petit groupe à l'allure tout à fait convenable et constituant surtout un coupe vent idéal. 2e km passé en 4'30". Je vois toujours William qui ne prend pas des masses d'avance ainsi que Philippe qui a laissé filer. Stefaan quant à lui me prend mètre par mètre et continuera ainsi jusqu'à l'arrivée (proficiat jong uitstekend!!!!). Je reviens également sur Yvan notre cher Président des Tortues au même moment que je suis dépassé par Pascale Delem une autre éminente représentante de notre club. Le troisième kilomètre est couru en 4'46" pour un total de 13'52". OK ça fait quand même plus de 30 secondes dans la vue mais je sais mon départ de l'année dernière trop rapide et puis même si je sais que les difficultés vont seulement commencer, je me sens bien. Dans le bas de la Houppe, je reviens sur Philippe qui embraie immédiatement et se replace de suite 50m devant moi. 4e km en 4'47". Pascale quant à elle reste aussi à quelques encablures. William et Stefaan sont maintenant hors de vue, ils me mettront chacun environ 1'20".
Je monte la Houppe au train en ayant l'impression de faiblir franchement au niveau allure mais (et ce n'est pas toujours le cas) je suis lucide et constate que non seulement je ne suis pas dépassé mais qu'en plus je reviens sur l'avant. J'aperçois d'ailleurs Bernard Caby sur qui je reviens. Surtout ne pas s'emballer et continuer dans un rythme qui convient. La Houppe est montée en 5'20" et 5'01". Total 29'02" et toujours 22" de retard.
Sur les courses plus courtes et à la température idéale comme ici, il est très rare que je me ravitaille, ce qui surprendra Philippe lequel ne me verra pas le dépasser. Pascale est aussi dépassée à la faveur de ce ravito mais elle reviendra très rapidement dans la petite bosse suivante.
Je continue à me sentir bien et là où j'avais coincé l'année dernière à savoir la descente, je me lance presque à fond mais tout en souplesse. Je suis bien tout va bien. Je dépasse Bernard et navigue à une cinquantaine de mètres de Pascale.
Au bas de la descente au virage à gauche, je vois Bernard dans mes rétros et me dis qu'il doit être très bien le bougre car les deux derniers kilomètres ont quand même été pris en 4'18" et 4'23". Je me dis sur le moment qu'avec le pourcentage de descente, ce ne sont pas là des chronos faramineux mais comme je continue à dépasser et surtout à maîtriser l'intensité...
Dans le 8e je me retrouve vent de face mais à quelques mètres se trouve un groupe aux forts accents velainois emmenés par un Luc Fontaine transformé pour l'occasion en lièvre de luxe. Je fais le jump et dépasse un à un le groupe pour au final passer devant Luc alors qu'on prend la tôle ondulée de fin de parcours.
Ce n'est qu'à ce moment là que j'aurais mon seul coup de mou de la course, dans la première des trois bosses finales. Une fois reparti en descente je suis capable de relancer de suite mieux même d'accélérer et de gérer dans les bosses suivantes. 9e en 4'48" et 10e en 4'42". J'en ai encore sous la pédale et au passage du 10 je me décide à lancer le sprint pour aller rechercher Pascale. Malgré un 4'05" sur les 950 derniers mètres, j'échoue à 3" avec un résultat final de 51'21" (1" de plus que l'année dernière) 4'41"/ km 217/457 et 595 points.
Je suis très satisfait de cette course et m'en explique.
Pour un temps équivalent, je finis cette année très frais avec 3 puls de moyenne en moins et aurais sincérement pu aller plus vite (mais j'aurais alors plus risqué d'exploser).
L'évolution de la course m'a permis de reprendre certaines personnes et d'en garder d'autres à distance (coucou Philippe, Pascal et Bernard ;o))))
Le temps dans l'absolu n'est pas extraordinaire mais après deux mois de contre performance en rapport à 2005, je reviens dans les temps de l'année passée ce qui me laisse à penser que je suis sur une courbe ascendante.
Alors que je pensais ne pas faire cette course, je la place au 8e rang de mes perfs certes à 5 points de mon objectif des 600 points minimum mais je savais que ce n'était pas ici qu'il faudrait marquer des points.
Je crois que dans ma lutte amicale avec Miko et Pascalito (avec qui ça devrait aussi se jouer sur peu), la Trinité sera pour moi le rendez vous où je devrais limiter la casse au mieux, Rumes et Herseaux (par leur distance et leur dénivellé devant normalement mieux me convenir).
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