L'auteur : casimirdeh
La course : Garmin Triathlon de Paris - M
Date : 1/7/2018
Lieu : Paris 19 (Paris)
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Distance : 51.5km
Matos : Btwin Mach 740
Objectif : Se défoncer
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Premier M (après le half IM d’Aix il y a 1 mois 1/2) et sensiblement plus intense.
Je l’ai fait avec beaucoup moins d’attente et juste parce que c’était un tri à côté de la maison, et donc avec une absence quasi totale de préparation, soutenue par une assiduité aux entrainements en berne depuis Aix.
5 jours avant la course, je suis allé courir sans chaussette pour voir si je pouvais le tenter pour gagner du temps sans avoir d’ampoule : résultat une grosse ampoule au talon gauche qui est encore bien moche la veille de la course. Je décide de courir tout de même, avec un compeed encastré dans un elastoplaste qui prend la cheville.
Stress au départ : la combinaison est interdite (car l’eau est mesurée à 24.3°C — donc 0.3°C au dessus de la limite). C’est plutôt une bonne chose pour moi car cela m’arrange par rapport aux autres concurrents, mais pas avec ma trifonction RMA béante au niveau du cou. Heureusement c’est une combinaison 2 pièces et je décide donc de ne nager qu’en bas de combinaison.
2e petit coup de stress quand je me rend compte qu’à force de me préoccuper de mon ampoule depuis 24h et penser à mettre de la bétadine et des pansements dans tous mes sacs de transition, j’en ai oublié mes lunettes de natation !! Heureusement, être en club est bien utile et je trouve vite un camarade de club pour me prêter sa 2e paire ! (Merci Bruno !).
Natation : On va donc marcher 1500m avan d’aller vers le départ.
Près du départ, 2500 nageurs sont donc attroupés. Je cherche les sas et on me dit qu’il n’y en a pas, mais qu’on part par vagues de 500 tous en même temps…. Dans l’absolu ce n’est pas gênant mais ce n’est pas ce qui était écrit sur le site par l’organisation. Du coup petit coup de stress pour aller vite se faufiler en tête de course pour éviter le bouillon de nageurs peu rapides… Une fois dans l’eau, avec au moins 400 autres nageurs, le speaker nous dit de bien faire attention à nous mettre à l’eau après être passés au niveau d’un tapis bleu sur le bord du quai pour activer la puce de chronométrage… Je n’ai aucun idée de si je l’ai fait, on verra donc bien si je suis chronométré, mais en tout cas j’ai ma montre.
J’arrive à me positionner à peu près dans les premiers pour le départ et peux donc correctement nager. Les sensations sont assez bonnes (meilleures qu’en combinaison au même endroit il y a 1 mois en tout cas), je zigzague un peu mais cela reste correct. Je perds mon bonnet au bout de 600m mais cela ne me gène pas plus que ça. Finalement je sors de l’eau en 26’14 (66e/2500) ce qui n’est pas très rapide, mais correct si on prend en compte qu’on est à contre courant (et donne donc un temps théorique de ~22’45’’ sans le courant, ce qui est plus dans les clous de ce que je visais)
Ensuite, j’arrive près de mon vélo et vois que mon bandage est prequ’entirèment décollé et que le compeed a lâché. Je décide donc de refaire le bandage et perds plus de 8 minutes à essayer plusieurs fois d’appliquer un compeed et de l’elastoplaste sur mon pied humide… Heureusement j’avais des réserves mais suis assez énervé de perdre mon temps bêtement tout de même. J’enfile ensuite des chaussettes pour faire tenir le tout et limiter les frottements et c’est enfin parti pour le vélo, après une transition record de 8m28s (2343e temps !! Je sors 66e de l’eau pour finalement sortir 389e de la T2 au cumulé… :/) !
Le départ du vélo est assez dur avec beaucoup de pavés. Il faut que je cravache un peu pour rattraper un peloton (car le drafting est autorisé à Paris) mais accroche mécaniquement un groupe plus lent qu’espéré à cause de tout mon temps perdu en T1.
Rouler en peloton est difficile : on voudrait que ça aille un peu plus vite, mais en revanche je n’ai pas assez de jambes pour vraiment décrocher le peloton tout seul. Donc quand je reste dans le groupe je ne fatigue pas assez, et quand je sors je fatigue trop. Il va falloir revoir la tactique de vélo en groupe si je refais un M ! Le parcours vélo est un peu frustrant avec beaucoup de virages à plus de 90° et même une demi douzaine d’épingles à 180°. On ne peut donc jamais vraiment envoyer et quand on est pus puissant que véloce comme moi, c’est encore plus ch… pour se remettre en selle à chaque fois.
Je continue à faire le petit Poucet : après les lunettes, le bonnet et le bandage, les pavés font sauter le bidon dans lequel j’avais mon kit de réparation et mes chambres à air de secours. On espère donc désormais que les pavés vont être gentils et ne pas me faire crever… Heureusement le cycliste derrière ne se l'est pas pris et je n'ai pas crevé.
Finalement le vélo est bouclé en 1h00m59s (mais bon, il manquait plus de 3km, donc j’étais loin du parcours en 1h si la distance avait été respectée)
La T2 se passe à peu près bien (si ce n’est que j’’étais positionné au tout début de la T1 et à la toute fin de la T2 et donc faisais partie des participants qui devaient courir le plus avec leur vélo à la main…) J’enfile mes chaussures et sens que mon talon me fait déjà un peu mal mais ne veux pas refaire le pansement. C’est donc parti pour 10km sous le soleil. Je me rends compte au début de la CàP que j’ai oublié de prendre l’immodium préventif que j’avais mis sur mon vélo, mais me rassure en me disant que c’était vraiment un plus très facultatif. On verra bien de toutes façons qui gagne entre la chaleur et mon système digestif et il n’y a plus grand chose à faire.
On commence la course sur le champ de mars, qui est le lieu terrain d’échauffement du RMA donc je suis en terrain connu :). Mon pied commence à me faire mal dès le 2e km et je m’arrête même quelques secondes au bout de 3km pour remettre ma chaussette en place et surtout calmer un peu la douleur. Après cet arrêt inutile je décide de serrer les dents et de ne plus recommencer. Alors que je suis dans le dur au bout de 5km de CàP, je croise Pierre qui me motive bien en courant à mes côtés et me hurlant des encouragements pendant 200m. Cela redonne un coup de boot. En revanche, le panneau “début du 2e tour” alors que ma montre affiche déjà 5.8km de course me démotive un peu car le pied commence à bien faire mal… Mais bon, il faut bien terminer, il ne reste plus grand chose et ce n’est pas la mer à boire. Au ravit, je prends mon 1er verre de Coca (bien chaud) depuis bien 7 ou 8 ans et continue la course. Je suis capable de bien accélerer sur les 200 derniers mètres, dans le stade Emile Antoine que je connais bien (le stade, pas Emile) ce qui est toujours un bon indicateur de l’état de forme. Le parcours de CàP faisait 11.3km, ce qui n’était vraiment pas une bonne surprise. Je finis donc en 2h28, en 100e position, notamment à cause de cette T1 catastrophe mais l’objectif était surtout de voir si je pouvais tenir l’effort sous la chaleur et si je ne crampais pas si j’accélérais un peu à vélo. De ce côté là ça a tenu.
Globalement je suis donc plutôt content de cette course facile d’accès et qui montre de surcroit le tri à beaucoup de monde. :). Pour le chrono on verra la prochaine fois.
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