L'auteur : Knet
La course : Le Grand Raid des Pyrénées
Date : 24/8/2018
Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)
Affichage : 5519 vues
Distance : 125km
Objectif : Terminer
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En repos forcé pendant presque 5 mois à cause d'une chondropathie du genou, la fin 2017 avait compliquée à gérer, surtout psychologiquement. Il me fallait un objectif en 2018 pour me redonner l'envie de m'entraîner et de rechausser les baskets.
Le 1er janvier, histoire de sonner comme une bonne résolution, je m'inscrivais au Tour des Cirques ! La reprise a été difficile, avec un peu (beaucoup en fait, j’avoue ;)) de frustration en voyant la galère que je vivais sur des parcours qui me paraissaient faciles avant la blessure. Mais je me tiens à l’entrainement, aux courses de prépa qui se passent bien, et j’arrive à St Lary avec envie.
Pour mon premier ultra (je n’avais pas couru plus long que le 80km du Mont Blanc jusqu’alors), mon chéri m’accompagne pour faire l'assistance. Chacun son tour : étant compétiteur en VTT, j'ai fait le suivi sur quelques courses cette année. A la différence près que je m'attends à courir 30h quand ses courses durent entre 12 et 14h !
Jusqu'au matin de la course, j'ai hâte de me lancer sur les sentiers mais avec une appréhension énorme. La distance, le massif pyrénéen qui m’est nouveau. Les mois d'entraînement se sont bien passés mais une course... C'est toujours l'inconnu ! Et je n'arrive pas à imaginer ce qui m'attend.
Le départ est donné de Piau Engaly à 9h. Toute la première boucle se fait sur une piste assez large qui ne bouchonne pas. Je me mets à marcher rapidement dès que l'on se met à monter vers le sommet de la station. Je n'ai pas des jambes de folie, un peu lourdes et j'ai la sensation de me fatiguer pour rien. Je tente de ne pas me focaliser dessus et pense au temps idéal pour la course : un peu couvert, pas trop chaud, une mer de nuage et pas de pluie ni de bruine. On cause un peu avec les coureurs autour, épatée par celui qui est en claquettes / strapping et qui galope bien en montée !
Je repasse à Piau en 1h23 alors que je m'étais basée sur un passage en 1h50. J’essaye de me remettre dans ma course, je ne regarde pas les kilomètres, ni le dénivelé sur la montre, j’évite de m’accrocher aux coureurs qui me dépasse. Et je prends le temps d’observer. On le fait trop rarement sur des courses « courtes », les ultras nous donnent cette chance : le temps ! Je tente aussi de me détacher des heures de course. Je pense aux lieux de ravitos pour caler mon alimentation et l’hydratation.
La montée vers le Port de Campbiel est assez raide sur la fin de partie mais j'essaye de ralentir le rythme pour ne pas me cramer. La descente sur Gedre est longue mais je me sens enfin mieux. Je retrouve la forme et les jambes. Je discute avec un coureur qui est dans mon dos. J’entends son accent et lui demande « mais tu es breton ?! » ! Effectivement, du Finistère !
Voilà ce qui fait l’intérêt de ces courses, et où je trouve aussi un plaisir énorme : on passe des instants à discuter avec des gens qu’on ne connait pas, des échanges brefs en général mais qui permettent de donner de l’intérêt à ce sport et à ces expériences incroyables : on fait ce sport individuel, mais on se comprend, on conçoit les efforts et les sacrifices réalisés, et on partage les galères, comme les instants d’émerveillement à s’arrêter et à regarder : « ouah… comme c’est beau… »…
Arrivée au ravito de Gedre, mon homme est là. Il s'occupe de refaire le niveau des flasques, récupère mes bâtons le temps que j'avale un bol de pâtes. Un bisou avant de repartir, lui pour un tour en VTT et moi en m'accrochant à un petit groupe. On sait tous qu'il va falloir gérer correctement l'après-midi. Mais en causant avec l’un des coureurs nantais, je me rends compte que je suis repartie bien trop vite et surtout, pas dans mon rythme. Je suis essoufflée, alors je me recale, je ralentis, et je retrouve le bon tempo jusqu'à Gavarnie. Les paysages sont splendides (je pense que les kilomètres juste avant et après Gavarnie sont mes préférés sur cette course), je prends le temps de lever les yeux et de profiter de ces montagnes. Je papote avec 3 coureurs d'Agen dont un qui a déjà couru le TDC l'an dernier. Il donne quelques infos sur la suite de la course, et ce petit temps en groupe me redonne de l’énergie. Je trottine sur une section un peu roulante pendant qu'ils restent à marcher. Ils me passeront dans la nuit avec une facilité déconcertante. J'aurais certainement dû opter pour cette tactique-là et rester avec eux un peu plus longtemps, qui sait… Expérience…
Sur la descente vers Gavarnie je ne cherche pas à accrocher la féminine qui me double. J'assure, les genoux vont très bien, les cuisses se sont un peu durcies mais pour le reste je suis en forme, et je ne ressens pas de fatigue.
A Gavarnie je retrouve mon homme. Le moral est bien là ! Il m'accompagne jusqu'au début du sentier qui nous fait monter vers l'hôtel du cirque et on se redonne rendez-vous au retour sur Gedre. Le tracé est splendide et jusqu'au refuge d'Espuguettes qu'on voit de loin, je gère plutôt bien la montée. Petit stop au ravito et je repars. La montée vers la Hourquette d'Alans me paraît interminable mais quand on bascule de l'autre côté, je me dis que la descente va être aussi longue que la montée : on est bien exposé au vent, je remets rapidement ma veste pour ne pas prendre froid.
Dès que la pente devient moins sévère, et jusqu'au lac des Gloriettes, je me régale : j'arrive à trottiner dès que les cailloux se font moins nombreux, et je suis absolument fan de ces paysages. Je me dis aussi qu'on a de la chance avec le temps parce que sous la pluie, ce parcours doit être un carnage, hyper glissant et très très casse-gueule...
En arrivant au lac, je retrouve mon chéri, monté au lac des Gloriettes en VTT et qui m'attendait depuis une heure en se caillant dans le vent. Ça me fait du bien de le voir. Mine de rien, on entame la fin de journée et je n'en suis pas encore tout à fait à la moitié. Il me dit d'être vigilante dans la descente sur Gedre.
Effectivement c'est raide et technique. On est deux féminines (Anne-So et moi) à se suivre, premier ultra pour elle aussi, on cause 2 minutes avant de se concentrer sur la descente. Au final je négocie cette section plutôt bien malgré la nuit qui tombe.
A Gedre mon assistant de choc est bien là. Je mange ce que je peux, une soupe qui me fait beaucoup de bien, et puis je ne sais plus trop de quoi j'ai envie. J'avale un bout de saucisson avec un morceau de banane. C'est n'importe quoi mais ça passe bien !
Jusqu'à Luz il reste une belle bosse de 400m puis une descente et de nouveau un coup de cul de 200m. Je repars en compagnie d'un coureur que je suis plus ou moins depuis le départ. Il lance en rigolant à mon copain "je te l'emprunte pour la nuit". Je me dis que au moins je ne vais pas courir seule dans le noir, et ça me rassure un peu. Sauf qu'il me distance rapidement dans la descente et je me retrouve seule, avec un peu de brume. La fatigue ne se fait pas encore trop sentir mais quand j'attaque la descente j'ai du mal à faire ce que je faisais depuis le départ : amortir avec les cuisses. Je sens que mes genoux commencent à prendre la relève et c’est pas bon. Un ravito surprise dans la descente me permet de m'arrêter 2 minutes et de boire un thé chaud. Merci à ce couple ! Passer la nuit dans le froid pour nous, et pour nous réconforter, c'est juste génial... Vous n'imaginez pas le bien que cela fait au moral.
J'arrive à Luz avec les genoux légèrement sensibles. Mon chéri est encore une fois au top : il me prépare mes affaires de rechange, met ma montre à charger pendant que je mange. Je m'allonge 10min mais l'adrénaline m'empêche de fermer les yeux. Je repars en même temps que le premier de l'ultra qui me double comme s’il avait à peine couru 10 bornes. Je suis jalouse en voyant sa foulée toute légère et le rythme qu'il tient ! Moi, j'avance tranquillement dans la montée et, arrivée sur le faux plat qui mène au point d'eau, j'essaye de trottiner sans parvenir à tenir une allure décente. Je baille une ou deux fois, je me sens seule sur cette portion longuette, mais je ne me sens pas non plus vraiment cuite. Après le ravito où je recharge mes flasques, les choses se compliquent : des rochers. Des amas de cailloux. Pas de sentier. Des marches à monter. Je vois des frontales au loin mais très (trop) hautes. J'essaye d'utiliser les bâtons mais ils me gênent plus qu'autre chose. Je n'avance pas. Ma frontale décide de tomber en rade à ce moment, je m'arrête pour rechercher la seconde à tâtons. C’est à cet instant que ma course bascule : je commence à râler toute seule ! Je repars avec les cuisses raides mais je sens surtout mes genoux. Je finis par voir le refuge dans la nuit. Il est encore tellement loin dans cette obscurité et en plus, on redescend dans les cailloux. A chaque marche de rochers, mes genoux résonnent. Je commence à avoir vraiment mal et je me dis que ça va être compliqué... Je vois des coureurs devant moi, derrière moi. Je ne rattrape personne, on ne me rattrape pas non plus. Mais je suis seule. Et je rumine. J’ai le temps tellement je suis lente. Et j’ai surtout le temps de repenser à mes mois d'arrêt à cause de mon genou. Je murmure tout bas dans la nuit, je me dis que j'ai envie de finir cette course mais pas à n'importe quel prix... Je sais que je n’irai pas au bout à ce moment-là.
Lorsque j'arrive au refuge, je m'assois et rallume mon téléphone pour envoyer un message à mon homme. Je lui dis que j'ai trop mal aux genoux et que j'arrête à Tournaboup. Il est déjà presque 6h du matin, l'heure à laquelle je pensais arriver à Tournaboup.
J'entends la fin d'une conversation d'une bénévole avec un coureur "... Oui oui c'est roulant maintenant". Sauf que je n’avais pas entendu le début, lorsqu’elle disait qu'on pouvait suivre la piste de 4*4 qui était roulante au lieu de suivre le balisage, car ça me menait au même endroit.
Moi, disciplinée, je suis le balisage. Droit dans la pente. Des cailloux qui fuient sous mes pieds et mes genoux qui couinent, je suis soulée ! Lorsque j'arrive sur la piste j'essaye de trottiner. Les cuisses disent oui, mes genoux crient "merde", mon cerveau m’insulte. Même sur la route en légère pente jusqu'au ravito, je n'arrive pas à courir. Alors je regarde les chevaux en liberté qui boivent dans le ruisseau, je regarde le jour se lever et l’humidité me saisir un peu.
J’arrive sur la dernière petite côte sur la route, juste avant le ravito. De loin, je vois mon chéri. Et je me mets à pleurer. Je ne suis pas si fatiguée que ça, je pourrais continuer, je lui fais vivre une course pareille, pour lui aussi je devrais finir. Mais même si les montées pouvaient encore se négocier, j’aurais été incapable de descendre sans me flinguer complètement les genoux. En arrivant à lui, je sais que je suis toute puante mais je le serre fort en sanglotant. "Je peux pas continuer". Il me console, me dit que c’est déjà énorme ce que j’ai fait, que j’ai jamais couru autant. J'arrête de pleurer, arrive au ravito à 7h30 et annonce au pointage que j'arrête là. "Sûre ?" me demande le bénévole. Je n'hésite pas. Oui. J'arrête...
On rentre à Saint Lary, et je n’ai même pas vraiment envie de dormir.
Voilà c'est fini. Un goût amer. Je n'avais jamais couru aussi long jusqu'à maintenant, mais cela reste inachevé...
Et quelques jours après la course, avec des jambes qui vont bien et en ayant récupéré, je me disais que j'aurais peut-être dû me forcer. Sauf qu’écrire ce récit m’aide énormément : j’ai les larmes qui me montent encore aux yeux car déçue. Mais je me remémore la nuit passée, mes genoux douloureux, je me rappelle que j’étais incapable de trottiner sur une route en pente douce. J'ai pris la bonne décision. C'est dommage, mais je prendrai ma revanche l'année prochaine... Je travaillerai pour revenir plus solide !
Un grand grand merci aux bénévoles et organisateurs pour cette course splendide. Je me suis régalée sur le parcours, j'en ai pris plein les yeux et, loin d'être dégoûtée, je retenterai cette expérience.
Et encore merci mille fois à mon chéri, pour son soutien, pour sa nuit blanche à me suivre, pour sa patience, et ... pour avoir essuyé mes pieds à Luz avant que je ne change de chaussettes... Tous les trailers savent que ça, c'est une sacrée preuve d'amour:)
Comme toute résolution de début d’année, je n'aurais donc pas tenu la mienne mais à l'année prochaine GRP, pour la revanche ;)
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10 commentaires
Commentaire de st ar posté le 03-09-2018 à 22:07:27
Très sympa à lire ton CR, on sent bien l'emotion que tu as ressentie et aussi je me retrouve bien dans tout ces moments de partage avec les autres...c'est ce que j'aime aussi.
Quant à ta course...arff j'ai l'impression que tu avais la possibilité d.aller au bout mais derrière mon écran je ne peux pas ressentir ta douleur.
Mais effectivement en Ultra, tu aurais peut-être dû continuer en te forçant un peu pour voir....certains (pas moi) te diront que tu as pris une sage décision...;)
Bonne récup !
Commentaire de Knet posté le 03-09-2018 à 22:26:25
Merci ! j'aurais peut-être dû me forcer en effet, mais c'est ce que je me dis au repos sur le canapé ;) sur le moment, je ne me voyais pas encaisser la descente de la fin vers Vielle Aure !... L'année prochaine, parce que cette course est vraiment splendide. J'ai adoré ces montagnes !
Commentaire de Gilles45 posté le 04-09-2018 à 08:06:31
Joli CR, personnel et touchant.
Tu sais, j'ai abandonné la CCC il y a deux ans. L'analyse de mon échec m'a permis ensuite de finir différents ultra dont le GRP160 cette année.
Dis toi que lorsque l'on abandonne "on ne perd pas, on apprend".
Tu as déjà compris deux éléments clés:
1/ Avoir sur le parcours des gens qui t'aiment et te soutiennent et un vrai plus.
2/ Profiter de l'instant, des paysages, discuter avec des coureurs, ne pas se projeter sur la suite
J'ai lu dans un récit Kikou qu'il n'y a que 2 bonnes raisons d'abandonner: Une blessure et les barrières horaires. Pour le reste car les moments durs finissent pas passer, ça se gère, mais tu rebondiras et cette course te servira beaucoup pour cela
A bientôt sur les chemins
Commentaire de Knet posté le 04-09-2018 à 20:35:56
Merci Gilles, ton commentaire me réconforte. Je sais où progresser, et comment revenir l'an prochain avec le même plaisir, la même envie, juste un peu plus forte dans la tête pour ne pas flancher !
Et bravo à toi pour ton GRP 160 !
A bientôt !
Commentaire de Yvan11 posté le 05-09-2018 à 10:08:58
Ton récit poignant me rappelle un peu mon expérience sur le GRP 2009 (75km à l'époque).
Sauf que je n'ai pas abandonné à Tournaboup, que je suis allé jusqu'au bout dans la douleur (genou + releveur) et que j'ai pu arborer mon tee shirt finisher. Mais à quel prix : mon corps en a gardé des séquelles pendant des mois voire des années.
Comme tu dis, tu reviendras, mieux préparée et tu iras au bout, peut être toujours en souffrant un peu, mais sans te blesser.
Et abandonner n'est pas forcément une faiblesse. Il faut parfois être fort pour dire stop, et perdre tout l'investissement misé sur un objectif.
Commentaire de Knet posté le 09-09-2018 à 09:03:28
Merci pour ton commentaire, qui me rassure aussi sur ma décision (désolée pour toi et les soucis que tu as eu suite à ta course...). J'aurais aimé la médaille de finisher effectivement, mais pas à n'importe quel prix. A deux semaines de la course maintenant, j'ai plutôt bien encaissé l'abandon. Et j'attends juste l'an prochain avec impatience :)
Commentaire de laconik posté le 05-09-2018 à 12:37:52
Joli CR,plein d'émotions. Tu m'auras appris à rédiger un vrai beau CR poignant!!Sage décision preuve de lucidité mais pas de faiblesse. Tu sais de Gèdre1 à Merlans, je ne vais vu qu'une seule féminine qui faisait sa course avec nous s'en s'occuper du classement féminin.Elle a fait toute la course s'en voir une autre féminine. Elle double une camarade mal en point dans la descente finale. Profite des instants de partage, du paysage comme tu le fais et le classement viendra (ou non)...Je le dis parce que je trouve qu'il y a un piège pour les femmes, on peut vite être sur un podium de catégorie quand on a un potentiel comme le tien et faire la course des autres. c'est plus facile en ce sens pour les hommes. Bonne récup
Commentaire de Knet posté le 09-09-2018 à 09:06:38
Je suis assez d'accord avec toi pour les féminines. J'avais d'ailleurs demandé à mon copain de ne pas du tout me parler de classement ou quoi, je voulais juste finir et me faire plaisir. D'ailleurs la fille qui m'avait doublée avant Gavarnie était surprise que je ne l'ai pas accrochée mais je ne voulais pas me faire avoir ! quand on est dans l'inconnu sur une distance, et qu'on n'a pas de repère, faut pas s'enflammer :)
Commentaire de Albacor38 posté le 08-09-2018 à 19:40:51
Salut Maëlla,
Quand on prend le départ d'une course de 125KM et 7000m D+ on intègre forcément la possibilité d'un écueil. L'abandon est-il pour autant un échec ? Sûrement pas en tout cas quand il découle d'une blessure - tu me le rappelleras quand ça m'arrivera STP :) -
Rageant de voir que tu traînes encore ces problèmes de genoux. Comme tu me l'as dit un jour c'est vraiment le truc le plus mal foutu chez l'être humain !
Quoi qu'il en soit bravo car ce que tu as fait reste un exploit hors norme.
PS: Les Bretons ont un accent ? vraiment (?!?!?)
Commentaire de Knet posté le 09-09-2018 à 09:10:51
Salut :)
Et merci pour les félicitations.
Effectivement, je continue à dire que c'est vraiment mal foutu les genoux !!! Mais là, je peux rouler un peu (j'ai pas recouru encore depuis le GRP), et ça va plutôt bien donc je suis confiante pour la reprise (je devrais trottiner un peu la semaine prochaine).
Et oui :) Les finistériens ont un accent ! Le gars était surpris d'ailleurs : "quoi ? ça s'entend ?" :)
A bientôt sur une course iséroise ou dromoise ?!
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