Récit de la course : L'Armentieroise - 7 km 2018, par DavidSMFC

L'auteur : DavidSMFC

La course : L'Armentieroise - 7 km

Date : 13/5/2018

Lieu : Armentières En Brie (Seine-et-Marne)

Affichage : 1518 vues

Distance : 7km

Objectif : Pas d'objectif

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Retour sur l'Armentiéroise !

Superbe course malgré la pluie avec une organisation au top, comme d'habitude !

Ravi de ma participation à la course verticale et au 16km l'an dernier, je suis revenu cette année mais après un gros enchaînement de courses (mon 7e dossard en 15 jours), je me suis contenté du 7km.

Je finis 15e au scratch en 27'39, 6e senior Sourire

 

Après la course, direction le haut des marches pour un peu de bénévolat au sommet de la désormais traditionnelle grosse difficulté de la course. 

De très bons moments passés à Armentières cette année encore !

 

Mon récit est disponible ici

http://mesexperiencessportives.over-blog.com/2018/05/13/05/2018-l-armentieroise.html

 

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[13/05/2018] L'Armentiéroise

Ce dimanche 13 mai, dernière course d'une série de 7 en l'espace de 15 jours. Je porterai bien sûr d'autres dossards d'ici peu mais à l'issue de cette septième épreuve en deux semaines, petite pause course à pied pour retrouver davantage les terrains de Badminton.

Aujourd'hui, je participe pour la deuxième fois à l'Armentiéroise, course organisée par l'ancien coureur cycliste professionnel Eric Leblacher. Avec cette enchaînement de compétitions, je me suis inscrit à la plus courte distance, le 7km. Mais je tenais à revenir à Armentières-en-Brie après la belle édition 2017 où j'avais pris part à la première Course verticale de l'Armentiéroise le mercredi soir avant de courir les 16 kilomètres le samedi en fin de journée.

Cette fois, pas de Verticale puisqu'elle tombe malheureusement le vendredi soir... je travaille. En revanche, pour compléter ma participation sur le 7km, je serai ensuite bénévole. J'ai répondu à un post d'Eric en spécifiant que je pouvais être dispo après ma course pour filer un coup de main et me voilà parmi les nombreux bénévoles de cette épreuve très conviviale.

Cette nouvelle course, je l'aborde donc dans un état de fraîcheur assez limité même si je compte bien tout donner pour autant. J'ai pris part depuis le 28 avril au Trail du Tacot Briard (33km), la Course des Têtards (12km), le Semi-Marathon de Chelles (21,5km), la No Finish Line de Paris (83,5km), la Course des Marcassins (11km) et les Foulées Pierrefittoises (2,8km). La veille de l'Armentiéroise, je m'éclate pendant 4 heures et demi à jouer au Badminton et au Futsal à Chelles car le plaisir reste ma priorité ! 133 kilomètres de vélo de mardi à jeudi pour profiter d'un peu de disponibilités. Cela fait peut-être beaucoup au cumulé. Mais j'ai besoin de cela.

Par ailleurs, j'ai aussi pu faire un peu de bénévolat, ce que j'apprécie particulièrement, d'autant plus quand je peux courir et aider sur une même épreuve. Signaleur sur les courses enfants des trails de la Brie des Morin et "vélo-balai" sur le Run & Bike de Rentilly, de quoi se rendre utile sur son temps libre. Ce sera donc à nouveau le cas ce dimanche.

[13/05/2018] L'Armentiéroise

L'avant-course

Le réveil pique un peu, sur les coups de 6h30. Le départ de la course est prévu pour 9h00 et il y a trois bons quarts d'heure de route donc je préfère assurer le coup en partant de bonne heure. En amont des épreuves de la journée (7, 16, 25km et courses enfants), il y a déjà eu 3 compétitions dans le cadre de l'Armentiéroise : le cross scolaire et la course verticale vendredi ainsi qu'une course cycliste enfants samedi après-midi.

J'arrive sur place vers 8h15. Pas de difficulté pour stationner puisque 3 parkings sont fléchés et à notre disposition. Je pars récupérer mon dossard, le numéro 215 puis je me prépare en douceur car je ne suis quand même pas très réveillé ce matin. Je croise alors une première connaissance, Maxence, un espoir de l'UA Villenoy qui est en reprise de la course après une tendinite. Il sera également sur le 7km. J'aperçois aussi un autre jeune, Erwann de la team FunRun77. Il s'inscrit sur place et je sais qu'il y a là un sérieux prétendant à la victoire aujourd'hui.

Grosse hésitation pour les chaussures car je suis venu avec deux paires, ne sachant pas trop lesquelles utiliser aujourd'hui. J'étais plutôt parti avec l'idée de mettre mes Trails Salomon mais j'observe tous les coureurs autour de moi et une grande majorité a des Routes aux pieds donc je finis par faire de même en enfilant mes Asics Gel-emperor 2 que je n'ai pas utilisées depuis longtemps. Elles sont intermédiaires Trail / Route donc cela devrait correspondre au parcours qui se fait majoritairement sur chemins.

Il ne fait pas très chaud ce matin mais vue la distance à parcourir, inutile de partir trop couvert. Ce sera donc un simple tee-shirt à manches courtes et un short. Il pleut légèrement, je préfère ne pas prendre ma casquette. Je suis prêt, je dépose mes affaires à la consigne et je pars "m'échauffer" avec Maxence. Ce dernier connaît tout le monde donc dès que nous croisons quelqu'un, ils se saluent !

Bon, je croise aussi quelques têtes connues dont Vincent que j'ai beaucoup croisé ces derniers temps (à la Course des Têtards et à Chelles après l'avoir rencontré à la Courtrysienne), Jeff (en reprise lui aussi bien qu'il ne soit pas encore véritablement remis de sa double-hernie discale) ou encore Eric, l'organisateur de la course qui s'assure que je sache bien où je dois me positionner après ma course... Tes consignes ont été très claires Eric, je sais parfaitement le poste que je dois tenir ;-)

Quelques foulées plus tard (je ne suis pas vraiment un adepte de l'échauffement d'avant-course, à tort pour espérer faire une performance mais je n'espère rien à vrai dire), je retourne vers la ligne de départ où j'attends tranquillement que les minutes s'écoulent. J'échange quelques mots avec Jeff puis je me place en deuxième ligne, aux côtés de Maxence avant de laisser la Joëlette se placer. Les deux speakers font monter un peu la pression. Ils nous annoncent que nous sommes 180 engagés sur la course. Les secondes défilent et nous voilà à quelques instants du départ.

Départ de la course à 9h00 !Départ de la course à 9h00 !

Départ de la course à 9h00 !

La course

Allez, le décompte est fait au micro et c'est parti ! L'objectif au départ ? Euh... Aucun, je suis les premiers et je vois ce qu'il se passe. Je sais qu'il y a des flèches que je ne pourrai pas suivre mais je veux y aller au feeling et ne rien regretter. Devant nous, il y a un tracteur qui nous devance dans la première ligne droite avant de laisser la place d'ouvreur de la course à Eric sur son vélo, un classique !

Directement, c'est Erwann de la FunRun qui prend les choses à son compte et fait le trou d'entrée de jeu. Derrière, un petit groupe de poursuivants se forme. Je les suis pendant quelques dizaines de mètres puis je laisse filer car je sais que je vais me mettre dans le rouge autrement. J'aurais peut-être pu les suivre un peu plus mais je ne suis pas certain que cela m'aurait été favorable ensuite.

Je me fais donc décrocher du groupe mais je reste en embuscade et je garderai longtemps ces coureurs en ligne de mire, en perdant simplement petit à petit quelques secondes. Bien que mon sentiment soit que ce n'est pas un départ très rapide, nous allons tout de même vite. Tellement vite que je me rate dans le premier virage glissant de la course. Je regrette déjà mon choix de chaussures quand je prends trop au raz ce virage boueux. Une belle petite glissade et hop, les mains dans la gadoue !

Je repars aussitôt, pas de bobo. J'ai juste les mains remplies de terre bien humide. Et les chaussures patinent sur la boue, l'accroche n'est pas bonne. Je profite des moindres portions d'herbe pour bénéficier d'un sol moins glissant. Une petite alerte sans conséquence même si quelques concurrents me dépassent ensuite. Je n'ai pas changé de rythme de course et n'ai perdu que très peu de temps, ce ne sera pas un fait pénalisant.

Autrement, la course est assez linéaire. Les portions les plus roulantes me conviennent bien et me permettent de relancer l'allure. Ma foulée est plutôt bonne tandis que mes sensations ne sont pas au top. Nous alternons faux-plats montants et descendants, parfois sur la route, parfois sur les chemins entre les champs. Les endroits les plus difficiles à négocier sont les passages boueux où il faut trouver la bonne trajectoire, je patine de temps en temps, c'est un peu gênant.

Je me sens mieux à la fin de la boucle de 2 kilomètres, lorsque nous revenons dans le village, sur la route. Le passage sur la ligne de départ où sont restés de nombreux spectateurs fait du bien car il y a de l'ambiance, sonore notamment. Nous prenons un petit chemin très étroit sur la droite que j'avais déjà bien apprécié l'an dernier, un chouette passage.

Je côtoie principalement deux coureurs pendant la course, un jeune qui est parti derrière moi mais qui finit par me dépasser lorsque nous nous retrouvons sur des chemins au milieu des champs et que je vais longtemps garder en ligne de mire et un autre concurrent - que je ne reconnaîtrai qu'à l'arrivée - qui est parti avec les hommes de tête mais a été distancé par le groupe ensuite. Ce dernier, qui était avec Vincent et moi sur le podium de la Courtrysienne en décembre, je vais le rattraper progressivement et le dépasser à un moment de la course où je me sens bien. Malheureusement, il reviendra et me doublera ensuite pour finir devant moi en profitant d'un coup de mou de ma part. Je suis sur le point de rejoindre un autre concurrent qui était également parti dans le groupe de tête mais je ne le passerai pas.

Un grand merci à Rod Geur pour les photos !Un grand merci à Rod Geur pour les photos !

Un grand merci à Rod Geur pour les photos !

En effet, même si j'avance plutôt bien, je vais serrer les dents et grimacer pendant quelques centaines de mètres, principalement dans des faux-plats montants où j'éprouve quelques difficultés à relancer. Au niveau respiratoire, je suis bien par contre, une bonne satisfaction. J'ai aussi de l'énergie. Ce qui me gêne le plus, c'est cette légère douleur sur le côté extérieur de mon genou droit, cette même gêne qui m'a empêché de courir en fin de nuit dimanche dernier, lors de la No Finish Line.

Je pense qu'un peu de repos suffira pour que cette douleur disparaisse puisqu'elle ne me gêne que quand je cours et surtout quand je force un peu, ce qui est forcément le cas sur ce type de distance où on se fait un peu mal. Elle est à mon avis la conséquence de l'enchaînement Chelles (où je me suis rentré dedans) - No Finish Line. Un sol dur dont je n'ai pas l'habitude sur ces plus longues distances, le corps n'a pas trop apprécié.

Allez, dans la dernière petite bosse du parcours, c'est la première féminine qui me dépasse. Cela fait un moment que je sais qu'elle n'est pas bien loin du fait des encouragements à son encontre des spectateurs présents sur le bord du parcours. Elle me demande si je sais où on en est quand elle me rattrape. Il me semble reconnaître le final de la course mais je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir fait près de 7 kilomètres et ne veux pas l'induire en erreur donc je lui réponds que je n'en ai aucune idée.

Je croise une deuxième fois Rod Geur que je vois chaque fois sur les courses dans le coin de Meaux et qui est comme d'habitude armé de son appareil photo et voilà que je me sens mieux. Je m'accroche, pas très loin de la future vainqueur chez les filles. Maintenant, je suis sûr de moi, ce sont bien les dernières dizaines de mètres puisque nous revoilà au coeur du village d'Armentières-en-Brie.

[13/05/2018] L'Armentiéroise

Je réalise un bon finish, à grandes enjambées, presque frais ! Je franchis la ligne avec la sourire et suite à un bel effort final qui me fait du bien. Mains sur les genoux quelques secondes pour récupérer un peu (oups, voilà mon short tout sale, j'avais zappé ce détail) et me voilà avec la belle médaille finisher de la course autour du cou. Je retrouve Vincent qui explique à un autre coureur qu'il est dégoûté car il s'est arrêté à l'arche du départ en pensant que c'était l'arrivée, alors qu'il était troisième de la course. Finalement, il finit 4ème puisque l'arrivée se trouvait un peu plus loin. Il finit tout de même 1er Senior ! Bravo à lui.

Ce sont ensuite Maxence et Jeff qui en terminent. Maxence finit 1er espoir, une minute après moi et juste derrière la deuxième féminine de la course. Encore un podium, bien joué ! De mon côté, je finis 6ème senior, à seulement 45 secondes du 3ème. Je suis 15ème au scratch en 27 minutes et 39 secondes. Il y avait un peu moins de 7 kilomètres, environ 6,7 apparemment.

Merci beaucoup pour les photos, Jeff !
Merci beaucoup pour les photos, Jeff !

Merci beaucoup pour les photos, Jeff !

Direction le ravitaillement où nous retrouvons Tristan, un cadet qui finit deuxième de la course. C'est Erwann qui l'a remportée avec près d'une minute d'avance sur son dauphin. Et c'est même un minime qui complète le podium... Sacrée jeunesse ! Un morceau de chocolat, un verre de coca, un morceau de banane et surtout.. une crêpe ! Le top à l'arrivée d'une course. Un des défis d'Eric cette année, offrir une crêpe à chaque finisher d'une épreuve grâce à la participation de nombreux bénévoles qui les ont préparées en amont.

Je récupère mes affaires, je consulte mon résultat après affichage puis je retourne en direction de la voiture pour attaquer la deuxième partie de la matinée, celle consacrée à un peu de bénévolat sur les courses plus longue distance. Sur le passage, je croise des membres de la team FunRun77 (ils sont venus en nombre jusqu'ici aujourd'hui !) auprès de qui je m'arrête et avec qui j'assiste au passage des trois courses enfants particulièrement disputées.

Il est maintenant temps de prendre le volant en direction des marches de l'Armentiéroise ! En effet, ma mission est d'encourager les concurrents du 16 et du 25km tout en haut des marches, là où est jugée l'arrivée de la course verticale de l'Armentiéroise. Le ravitaillement est à environ 200 mètres et les coureurs retrouvent là du plat et davantage de luminosité après un passage très rude de 222 marches pour un bon dénivelé dans les bois en deux temps avec au milieu, une descente difficile à négocier. J'ai donc de quoi leur redonner le sourire !

[13/05/2018] L'Armentiéroise
[13/05/2018] L'Armentiéroise

En arrivant, je discute avec deux autres bénévoles très fidèles à la course avant de les laisser pour me positionner en haut de la montée (l'avantage de pouvoir garer la voiture là-haut, c'est que je n'ai pas à la faire la montée... elle est géniale mais j'ai quand même puisé un peu sur le 7km donc la jambe grince un peu, mieux vaut y aller mollo). Je retrouve là un autre bénévole qui a son poste à proximité mais les concurrents du 25km y passeront après une bonne boucle donc il peut voir passer les premiers avec moi (nous sommes approximativement au dixième kilomètre tandis qu'il sera posté au 19ème).

J'ai pas loin de moi une sono amenée par les deux bénévoles avec qui j'ai discuté un moment, cela anime la course et occupe bien. Il y en a plusieurs sur le parcours comme il y en avait sur la course de 7 kilomètres ce matin.

Le premier que nous voyons passer, comme d'habitude, c'est Eric avec son vélo ! Evidemment, là, il est à côté mais il ne tarde pas à remonter sur sa machine pour garder de l'avance sur le premier de la course, en tant qu'ouvreur, pour s'assurer que tout est en place sur le parcours.

Les premiers de la course arrivent et ça ne rigole pas ! Malgré la difficulté qu'ils viennent de franchir, ils avancent fort. Concentrés sur leur effort, ils font tout de même souvent un signe de remerciement en retour de nos encouragements. Et pendant tout le défilé des participants aux courses, malgré la souffrance liée à cette sérieuse grimpette, je vais avoir de très nombreux mercis et sourires, quel plaisir ! Et chapeau à toute l'organisation car c'est une preuve que la course plaît énormément.

Pour certains coureurs, c'est un soulagement d'apprendre qu'ils en finissent de la montée et de savoir que le ravitaillement est au bout de la ligne droite. Je tape des mains pendant une heure en félicitant tous les concurrents, du premier au dernier. Une autre façon de vivre la course, fatigante elle aussi mais tellement agréable. La pluie s'est arrêtée le temps de ces superbes instants même s'il reprendra malheureusement de plus belle peu de temps après le passage des trois derniers de l'épreuve.

De mon côté, retour à la maison après ces très bons moments. Je suis content de ma course, satisfait d'avoir pu la faire à un bon rythme avec un résultat correct au bout. Je suis aussi ravi d'avoir pu filer un coup de main et encourager tous ces participants aux longues distances dans des conditions pas évidentes aujourd'hui. Un grand coup de chapeau à l'organisation.

En plus, cette année, en plus des joëlettes de l'association HandiFun présentes sur les épreuves de l'Armentiéroise (avec une autre connaissance parmi les coureurs, Vincent, qui a enchaîné le 7 et le 16 si je ne m'abuse), l'association ELA est soutenue par la course. Un don est effectué grâce à l'euro prélevé sur chaque inscription de concurrents aux différentes courses de l'épreuve ainsi qu'aux quêtes mises en oeuvre à cette occasion. Un nouvel intérêt pour une compétition déjà très attractive.

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