Récit de la course : La Courtrysienne - 6 km 2017, par DavidSMFC

L'auteur : DavidSMFC

La course : La Courtrysienne - 6 km

Date : 8/12/2017

Lieu : Courtry (Seine-et-Marne)

Affichage : 751 vues

Distance : 6km

Objectif : Pas d'objectif

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Pas d'autre récit pour cette course.

Une 1ère pour le Téléthon, un bon run nocturne !

Chouette course dans le cadre du Téléthon, une première édition réussie avec pas mal de participants et de bonnes conditions malgré le froid ! Sourire

 

Très content aussi de mes sensations avec une troisième place sur le 6km malgré que je me sois bien perdu.. Je passe la ligne 4e mais le 3e me cède la place car j'étais nettement devant lui avant ce soucis d'aiguillage.

 

Mon récit de La Courtrysienne

 

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[08/12/2017] La Courtrysienne

Dans le cadre du Téléthon, le CS Courtry Athlétisme organise pour la première fois une petite course en ville avec une course enfants, une marche nordique, un 6km et un 12km. C'est l'occasion pour moi de refaire un peu de court, cinq jours après la Petite Origole (plus de 30 kilomètres) et la veille d'un tournoi de Badminton.

Travaillant à Chelles, je me prépare après le boulot et j'arrive à Courtry avec pas mal d'avance, sur les coups de 18h30 alors que le départ de la course est prévu pour 20h00. Il fait de plus en plus froid donc c'est agréable de retirer son dossard en intérieur. Je m'inscris sur place et j'hérite du numéro 141. Je suis en compagnie de Benoît, un coureur licencié à l'USO Chelles, "collègue" de travail.

Je retourne ensuite à la voiture pour attendre au chaud en attendant le départ de la course et avant de retirer les quelques épaisseurs supplémentaires que j'ai sur moi pour le moment. Pour la course, je préfère avoir trop chaud que froid donc je porte trois épaisseurs en haut (un tee-shirt manches longues, un à manches courtes et mon sweat Kikouroù par-dessus). J'ai un bonnet sur la tête ainsi que ma frontale, au cas où, mais normalement, le parcours est éclairé. Collant long en bas et chaussures de route Kalenji Kiprun SD aux pieds. En revanche, pas de gants pour une si courte distance.

Un bon quart d'heure avant le départ de la course, je rejoins Benoît qui s'échauffe sur la piste d'athlétisme de stade de Courtry. Il commence à faire vraiment frais donc il vaut mieux être actif. Cependant, il faut être très vigilant en faisant le tour de la piste puisqu'elle est assez glissante avec même, par endroits, un peu de verglas à la corde.

C'est ensuite un groupe de Fit qui assure l'échauffement collectif en musique où je me retrouve avec le groupe consistant de coureurs de l'USO Chelles qui participent à la course, quasiment tous sur le 12km à l'exception de Benoît qui prend comme moi le départ du 6km. Il souhaite se rassurer par rapport à ses récentes douleurs au mollet tandis que je compte envoyer sur petite distance pour avoir de bonnes sensations et si possible faire un bon résultat.

Echauffement sur la belle piste d'athlétisme courtrysienne

Echauffement sur la belle piste d'athlétisme courtrysienne

La course

 

C'est à 20h00 que le départ de la course est donné. Il fait évidemment nuit et bien frais mais par contre, pas de pluie, nous serons tranquilles de ce côté-là. Je me positionne en première ligne puisque tous les participants aux 6 et 12km s'élancent en même temps. Je souhaite pouvoir m'accrocher au départ aux premiers de la course.

Au coup de pistolet, nous nous élançons pour un tour de piste. Les premières foulées sont amples mais nous jouons tous très clairement la prudence. Rapidement, nous sommes 4 à nous détacher du peloton d'environ 200 coureurs en lice (aucune idée du nombre exact de participants, sur chaque distance). L'allure de départ est très modérée car la piste est glissante et il vaut mieux éviter de tomber.

Dès que nous quittons la piste, les premiers accélèrent plus nettement dans une petite pente et je sens que ce sera compliqué de rivaliser. Cependant, je m'accroche pendant quelques centaines de mètres au leader de la course qui est un participant du 12km. Mais il est bien trop rapide pour nous donc nous le laissons filer en le gardant un moment en ligne de mire, ce qui est mieux vu qu'il est précédé par la voiture ouvreuse de la course qui est un bon repère pour nous pour le parcours car celui-ci est peu balisé.

En effet, à part quelques portions avec de la rubalise, ce sont surtout les signaleurs qui servent à aiguiller les coureurs sur le parcours. A chaque carrefour, ils sont présents pour bloquer la circulation et nous indiquer le chemin, ce qui permet d'avoir très régulièrement des encouragements. Par contre, avec la vitesse de course et le froid, difficile de remercier les bénévoles, que ce soit par la parole ou même les gestes.

Cela permet aussi de jauger à quelle distance se trouvent d'éventuels concurrents derrière nous, en fonction de l'écart entre les encouragements notamment. D'ailleurs, je suis désormais en compagnie de Cyril qui a une bonne foulée et nous avons lâché le quatrième membre de l'ancien groupe de tête mais je sais qu'il n'est pas très loin et qu'il sera difficile de le distancer réellement.

Peu de choses à signaler autrement car nous sommes sur un parcours sur bitume bien humide mais pas trop glissant et nous alternons entre lignes droites et virages. L'occasion de parcourir un peu les rues de Courtry même si, de nuit, il n'y a pas grand chose à voir à part quelques illuminations de Noël. Autrement, c'est juste l'occasion d'un petit run nocturne organisé où nous n'avons qu'à suivre un parcours que l'on nous propose. Cela fait du bien de se défouler un peu d'autant que j'aime courir le soir.

Je finis malheureusement par ne plus pouvoir suivre Cyril, trop rapide pour moi et je le laisse partir, le voyant progressivement s'éloigner devant moi même si je ne suis pas si loin et je reprends même quelques longueurs par moment. Cela devient de plus en plus difficile pour moi de tenir l'allure et je n'ai aucun repère kilométrique. Je commence à entendre des pas derrière moi, j'espère qu'il n'y a qu'une personne. C'est le cas, il s'agit du fameux quatrième membre du groupe de tête qui fait, comme Cyril et moi, le 6km.

Je ne cherche pas à suivre cet adversaire, je n'en ai pas les moyens, je compte m'accrocher à la troisième place qui serait déjà une belle satisfaction. Peu après avoir été doublé, je me fais ralentir par le passage d'un bus juste devant moi. C'est anecdotique mais cela a malheureusement un réel impact puisque je cède quelques longueurs au coureur qui me précède, ce qui fait que je vais le perdre de vue plus tôt que prévu, dans une zone où il y a moins de signaleurs.

J'hésite sur certaines trajectoires mais je pars du principe que s'il n'y a personne, c'est qu'il faut aller tout droit. Au bout de quelques centaines de mètres, je commence à être sérieusement inquiet, cela fait longtemps que je n'ai pas vu de bénévole, il n'y a personne devant moi, personne derrière, la circulation n'est pas du tout coupée alors qu'il y a de nombreux carrefours et en plus, les kilomètres commencent à être bien longs là quand même...

Je finis par me rendre compte que je me suis effectivement perdu. Je monte toute une rue en continuant mon chemin dans l'espoir que ce ne soit pas le cas mais en haut, je suis maintenant certain que je suis paumé. C'est dur mais ce n'est pas dramatique non plus, ce n'est pas une course officielle chronométrée, le temps n'a pas d'importance mais par contre, j'étais troisième et ce soucis de balisage, je risque de ne pas en être la seule victime.

Je descends quelques dizaines de mètres plus bas pour consulter un plan de la commune, je repère là où se trouve le stade par rapport à moi... Demi-tour ! Je me retrouve en haut de la rue et je repère des panneaux où le stade est indiqué, je suis le chemin et je me retrouve sur la route par laquelle je suis arrivé en voiture. J'entre dans le stade du côté où on en sort normalement mais peu importe, je veux juste retrouver la ligne d'arrivée maintenant, après avoir fait sans doute un bon kilomètre de rab voire plus.

Lorsque je passe la ligne d'arrivée, un peu blasé, je suis en quatrième position du 6km, devancé par Benoît qui était pourtant bien derrière moi pendant la course. Celui-ci était très étonné de ne pas me voir à l'arrivée mais en même temps, il s'est lui aussi un peu perdu et a été amené sur le bon chemin par des locaux. Les premiers ont semble-t-il aussi connu cette mésaventure mais ils ont été moins loin que moi. Dur dur quand la voiture ouvreuse n'est plus visible d'être sûr d'être sur le parcours, surtout qu'à priori, un signaleur a dû partir en urgence, peut-être l'explication de mon erreur.

Benoît, très fair-play, décide de me céder la place de troisième que je méritais et me laisse la coupe qu'on lui a remis pour son podium, un geste qui fait très plaisir car je pense effectivement que cette troisième place, je la méritais, ayant en plus longtemps rivalisé avec les deux premiers. Benoît est lui très content de ses sensations puisque son mollet ne lui a pas fait mal pendant la course.

Le podium du 6km

Le podium du 6km

En bilan, de bonnes sensations sur une petite course très sympathique où malheureusement, je ne pourrai regretter sur ce petit soucis d'aiguillage. Autrement, c'était bien cool et pour une bonne cause, le Téléthon. J'aime courir de nuit, sur petite distance donc je me suis quand même régalé avec au bout, un podium, ce qui fait toujours plaisir (et encore merci à Benoît pour son geste !). Il a fait très froid mais je n'en ai pas souffert contrairement au week-end dernier, c'est l'avantage de ce genre de distance.

Un grand merci au passage pour tous les bénévoles et organisateurs de ce petit événement convivial. Beaucoup d'encouragements qui font vraiment plaisir mais auxquels il est difficile de répondre en course.

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