Récit de la course : Bike & Run Ozoir-la-Ferrière - S 2017, par DavidSMFC

L'auteur : DavidSMFC

La course : Bike & Run Ozoir-la-Ferrière - S

Date : 5/11/2017

Lieu : Ozoir La Ferrière (Seine-et-Marne)

Affichage : 917 vues

Distance : 17km

Objectif : Pas d'objectif

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Mon premier Run & Bike.. pas déçu !

Une super expérience à deux pas de la maison à Ozoir-la-Ferrière (77) pour mon premier Run & Bike !

 

17 kilomètres sur un parcours très sympa avec une organisation au top et des bénévoles très encourageants.

 

Au final, ~35/40èmes avec mon partenaire sur 150 équipes inscrites en environ 1h10 !

 

Mon récit de la course est disponible ici Sourire

 

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[05/11/2017] Run & Bike Ozoir

Juste après avoir terminé mon premier triathlon à la Base de Jablines fin septembre, je suis tombé sur cette épreuve de Run & Bike se disputant un dimanche où je n'avais rien de prévu, très près de chez moi, à Ozoir-la-Ferrière (77) : l'occasion idéale pour tester cette discipline également ! Je contacte alors Franck que j'ai côtoyé à Jablines et avec qui j'avais gagné le tournoi de Badminton de Saint-Maur au mois de juin... Bingo, il est partant. On s'inscrit, nous sommes les troisièmes !

Finalement, la course se remplit bien, tellement bien qu'elle est complète la veille avec 150 équipes inscrites, ça promet d'être sympa ! J'ai entre temps revu Franck au Tournoi de Badminton de Sens une semaine auparavant où il s'est qualifié pour les demi-finales du Simple pour lesquelles il a été forfait car il est blessé au talon et joue donc la prudence avant notre compétition ensemble. Samedi, je participe aux Foulées de Beauchamp, là aussi en binôme mais avec Julie que j'accompagne pour sa première course.

Ce dimanche, alors qu'il a bien plu dans la nuit, il fait un temps parfait lorsque je me réveille : soleil et ciel bleu au rendez-vous ! En revanche, il fait bien frais, 6 à 7 degrés maximum, on ne devrait pas avoir trop chaud. Les conditions sont optimales et l'on ne va pas s'en plaindre car ce n'est pas du tout ce qui était annoncé en début de semaine, ouf.

Je pars vers 8h30 de chez moi pour un départ de course prévu pour 10h00. Il me faut à peine 20 minutes pour rejoindre le lieu de la course où j'arrive un peu avant Franck. Je l'attends puis nous récupérons nos dossards et les produits locaux qui vont avec (un bon jus de pomme et du bon chocolat !). Le premier dossard est le 200, nous sommes les troisièmes inscrits donc nous porterons les dossards 202 !

Nous nous préparons tranquillement au chaud à l'intérieur de l'école où nous avons récupéré les dossards et où nous pouvons ensuite mettre nos sacs à la consigne. Je prends le dossard sur lequel se trouve la puce puisque c'est moi qui vais prendre le départ à pied. Pour cette épreuve où nous allons forcément nous "rentrer dedans" dans le sens où ce sera loin d'être une promenade mais bien un exercice de vitesse intense, je mets tout de même deux épaisseurs vue la fraîcheur mais un simple tee-shirt à manches longues sous un tee-shirt à manches courtes. Pour le bas, j'ai mis un collant long assez léger et je pars avec mes chaussures de route Kalenji Kiprun SD. Spécificité de ce type d'épreuve, nous partons évidemment avec un casque que nous portons tout du long.

Ensuite, nous sortons pour nous échauffer un peu pendant quelques minutes, ce qui nous permet de nous essayer aux rotations qui consistent à descendre du vélo pour le cycliste pour léguer l'engin au coureur sans s'arrêter mais en se le passant de main à main. Nous utilisons aujourd'hui le vélo de Franck qui est adapté à ma taille, c'est déjà un très bon point. Autre avantage, mon partenaire étant gaucher, il descend et monte à droite du vélo tandis que je descends et monte à gauche du vélo, ce qui facilite les transitions. Le test est concluant, nickel.

Nous assistons au briefing d'avant-course même s'il est difficile de comprendre ce qu'il est dit puis Franck part avec l'ensemble des cyclistes du départ rejoindre la zone de transition où ils s'élanceront, à 300 ou 400 mètres de notre départ. Ce dernier est donné après un petit temps de latence puisque de nombreux concurrents ont du mal à se positionner derrière la ligne de départ symbolisée par des poteaux fixes rubalisés mais nous nous élançons finalement au son de la corne.

La course

1ère ligne droite (photo par l'orga) !

1ère ligne droite (photo par l'orga) !

Le début de la course est un beau bazar assez chaotique car nous partons au sprint à environ 150 coureurs sur un chemin particulièrement étroit pour une première ligne droite. Nous fonçons vers nos binômes qui nous attendent avec les vélos et il doit y avoir contact entre les deux pour que la transition soit validée et que nous puissions sortir de la zone. Je repère assez rapidement Franck lorsque j'arrive et je viens à son contact. Il me laisse alors le vélo et pars à toute vitesse en courant tandis que je galère pas mal à slalomer entre les différentes coureurs et cyclistes qu'il y a dans tous les sens !

Je parviens à sortir de la zone mais à présent, nous sommes sur un chemin encore plus étroit, pas loin d'être un monotrace. Franck est un peu devant et du coup, quelques duos se sont intercalés entre nous, le dépassement n'est pas simple. Je parviens finalement à rattraper Franck après quelques dépassements forcés par la gauche et je le dépasse afin de pouvoir lui laisser le vélo. C'est là que notre fonctionnement se met en place. Nous avons adopté une stratégie de 2 minutes en 2 minutes. L'un court pendant 2 minutes tandis que l'autre pédale puis nous changeons les rôles, ce à l'aide de la montre de Franck qui nous indique où nous en sommes à chaque fois. C'est pratique et plutôt efficace.

Nous effectuons chacun un premier relais sûrement un peu trop rapide mais qui a le mérite de nous mettre directement dans le coup et nous prenons ensuite le temps de nous roder, c'est l'avantage de ce type de double-effort où nous pouvons souffler un peu sur le vélo dès lors que nous nous sommes bien replacés. A chaque fois, la mission est de perdre le moins de temps possible sur la transition. Quand on descend du vélo, on court en tenant le guidon et dès que le coureur saisit la selle, il le dit et l'on part en lâchant le vélo. Ensuite, c'est au cycliste de revenir sur le coureur pour ensuite le dépasser, rester devant lui et transmettre le vélo au bon moment, en fonction du timing et du parcours. Et ça, pour une première, je pense qu'on l'a franchement vraiment bien géré !

Par ailleurs, le parcours est aussi vraiment top puisque l'on ne s'y ennuie pas, il y a pas mal de singles sous forme de monotraces, des virages puis des lignes droites de relance, pratiques pour se replacer à vélo. Le sol est assez gras mais c'est très praticable même si cela devient plus boueux au fil des passages puisque nous avons trois boucles à parcourir. D'ailleurs, il était indiqué que la course faisait 15 kilomètres mais elle en fait finalement 17 avec une première boucle de 6 kilomètres puis deux fois 5,5 kilomètres.

Quelques obstacles poussent tout de même à la vigilance, surtout à vélo en sachant que l'on côtoie autour de soi des coureurs qui vont à une bonne allure et que toute trajectoire peut amener du danger. Il y a des petites bosses peu évidentes à passer, des virages glissants, des ronces peu agréables, des portions particulièrement grasses ou parfois même sablonneuses où le vélo dérape un peu. Ce n'est pas difficile mais c'est assez technique dans le sens où il faut bien manier son engin pour ne pas faire d'erreur qui perturbe la course des autres et la course de sa propre équipe.

Au contact de nombreux binômes, nous passons les 5 premiers kilomètres avec beaucoup de régularité, en faisant des relais d'environ 500 mètres en 2 minutes soit 4 minutes par kilomètre. Franck et moi avons globalement la même allure de course, ce qui nous permet de réaliser des efforts semblables. En analysant les résultats donnés par la montre de Franck, l'on peut constater que de manière générale, je fais quelques mètres de plus que lui par relais mais c'est assez symbolique et difficile à déterminer avec exactitude, d'autant que cela dépend de nos transitions, de la technicité des chemins ou de notre positionnement par rapport aux autres concurrents.

Nous allons ensuite nettement plus lentement dans la portion la plus technique du parcours où nous descendons à 450 mètres de moyenne pour notre relais mais cela ne dure que sur un passage chacun puisque nous rebasculons directement après sur du 500m par 2 minutes à nouveau, ce qui est notre tendance que nous sommes parvenus à tenir tout le long de la course.

Le Run & Bike, c'est un effort assez rude car on se donne à bloc pendant une portion de course puis on récupère sur le vélo tout en devant rejoindre notre partenaire puis communiquer avec lui pour bien gérer les transitions. L'exercice en lui-même, je pense que nous l'avons très bien réussi, la différence avec les autres se faisant sur notre efficacité à la course car c'est une première pour tous les deux et nous ne savons pas trop comment gérer nos efforts. De plus, nous ne sommes pas entraînés à cela par rapport aux autres équipes qui proviennent essentiellement des clubs de Triathlon majoritairement seine-et-marnais.

A la fin de chaque boucle, nous récupérons un bracelet appelé "chouchou" qui témoigne de notre passage dans la zone de transition où nous devons chaque fois passer par deux bien ensemble. Je récupère le rouge à la fin de la première boucle puis c'est Franck qui chope le jaune à l'issue de notre deuxième tour. Nous communiquons bien en nous indiquant chaque fois le temps qu'il reste à courir pour notre partenaire et nous restons lucides toute la course.

En revanche, Franck est bien gêné par son talon à chaque appui du pied gauche mais il tient bon et souhaite assurer tous ses relais de manière égale par rapport aux miens pour que nous soyons les plus efficaces possibles. Nous progressons bien sur le parcours après une longue période au coude à coude avec d'autres duos, nous nous retrouvons assez esseulés à l'attaque de la troisième et dernière boucle. Les écarts se font au fur et à mesure et là, la différence s'est faite par rapport à ceux qui sont devant mais aussi par rapport à nos poursuivants.

A 5 kilomètres de la fin de la course environ, nous en remettons une couche en accélérant sur chacun de nos passages pour utiliser toutes nos ressources. A chaque fois, la phase de repos sur le vélo me permet de bien récupérer pour avoir de très bonnes jambes à chaque rotation et je repars bien en forme. Mes sensations sont plutôt très bonnes aujourd'hui donc je prends beaucoup de plaisir. Le cardio a parfois un peu plus de mal à suivre car l'effort reste assez sévère et inhabituel mais physiquement, cela va très bien.

La fin de course approche clairement, nous changeons de stratégie en passant à des rotations d'une minute trente et là, nous revenons assez nettement sur les équipes qui nous devancent. Nous effectuons une très bonne fin de course même si les relais commencent à être plus difficiles à tenir mais nous les écourtons avec notre changement de tactique donc cela passe plutôt bien.

Dans une ligne droite, nous dépassons la Team Running Conseil que je reconnais. Je suis surpris que nous les ayons rattrapé mais je comprends vite la raison puisque lorsqu'ils effectuent leur rotation, Eric essaie de repartir en courant mais semble bien gêné par une douleur à l'arrière de la jambe et est contraint de reprendre le vélo et laisser son partenaire terminer la course à pied.

Nous continuons de notre côté notre remontée, dans le top 40 d'après les indications qui nous sont données par un bénévole qui nous encourage (mention spéciale à tous ces signaleurs très motivants !). Au passage, l'organisation de l'épreuve est vraiment top, rien à redire là-dessus, c'est un régal. A la fin, nous passons même sur des rotations d'une minute pour terminer à bloc. Cela nous permet de revenir et de doubler un duo de triathlètes féminines avec qui nous avons bataillé une bonne partie de la course.

Il reste moins d'un kilomètre, je prends un long relais dans une portion où nous sommes au coude à coude avec une autre équipe et où Franck ne peut pas me dépasser, je suis à fond, c'est dur mais j'avance plutôt bien. Mon coéquipier finit par revenir à mon niveau, nous effectuons une dernière transition et il s'élance à bloc à son tour mais quelques dizaines de mètres plus loin, il n'en peut plus, il n'a pas suffisamment bien récupéré donc finalement, je lui laisse le vélo pour la toute fin de compétition et je termine à pied. Dernier virage, un petit sprint au courage dans la dernière ligne droite et nous franchissons la ligne, fatigués mais ravis par cette super expérience !

J'aime beaucoup ce genre d'épreuves avec le fait de courir en équipe, je trouve ça super motivant et sympa. Un bon moment de partage dans des conditions idéales avec un chouette parcours, quel pied ! Et en plus, pour une première, on ne s'en sort vraiment pas mal en terminant les 17 kilomètres en environ 1h10, entre la 35ème et la 40ème place sur 150 équipes inscrites, une performance correcte dont je me satisfais pleinement. A refaire !

Passage de la ligne à bloc (photo par orga) !

Passage de la ligne à bloc (photo par orga) !

Résultat final

Nous terminons à la 36ème place au scratch sur 146 équipes classées29ème équipe masculine sur 72. 7 équipes mixtes nous devancent mais en revanche, nous finissons bel et bien devant la première équipe féminine, ce qui n'était pas chose aisée.

Nous bouclons les 17 kilomètres en 1 heure 10 minutes et 5 secondes, à seulement 10 minutes et quelques secondes des premiers finalement.

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