Récit de la course : Trail du Layon - 52 km 2006, par l'hippopotame
Le récit
Aprés une nuit trés agitée pour cause de rencontre avec d'anciens collégues de passages dans la région je suis au départ du trail du layon version longue (ce qui me vaut désormais une reputation de doux dingue auprés des dits collégues, que je n'avait pas revu depuis que je court).
La tête à l'envers par manque de sommeil et par excés de boissons euphorisantes je passe une heure à essayer de me préparer à prendre le départ tout en faisant des allers retours voiture -> accueil des coureurs pour essayer de claquer une accolade fraternelle à l'Ourson .
J'englouti rapidos un bout de gatosport pour l'energie et un ch'ti sandwich jambon pour caler un creux que j'ai là.
Finalement je croise l'Ourson sur le départ, on a le temps d'echanger quelques mots pendant que je finit d'accrocher le dossart et Pan! ( ou Roule Ma Poule !) c'est parti alors que je fantasme sur un café bien sérré.
L'ambiance est vraiment super detendue, c'est d'ailleurs souvent le cas au fond du peloton, il fait un temps superbe ça va être une belle coursinette c'est sur!
Je pars doucement ( j'ai pas vraiment le choix d'ailleurs ;o) ) tout en esperant ne pas trop trainer, il y a encore fiesta improvisée sur Angers et j'aimerai bien en être aussi.
Le cardio est tout de suite dans des plages anormalement hautes au vu de la vitesse de course mais c'est tant pire j'avais cas dormir, je marche de suite dans les montées pour eviter d'exploser trop vite quand même ( je suis vraiment nul dans les montées... ).
le parcours est agréable, vignes, petites routes, vignes, villages, re-vignes, toutes ces barriques en devenir c'est quand même émouvant!!
Aucun soucis particulier jusqu'au 30ieme environ, on est sortis des vignes et on court dans une forêt assez boueuse, c'est sympatoche, ça glissouille un poil, on peut eclabousser tout autour, rigolo quoi.
Mais a force le bon air frais ça ouvre l'apétit : j'ai faim.
Je me taperai bien un cassoulet.
Je suis parti sans recharge de caloreen, et j'ai un peu peur de finir en hypo si je prend pas du sucré, le cardio monte asez haut, et je marche reguliérement quand je sent que ça commence à taper.
Au 35iéme il y a ravito, comme d'hab je boit pleins de cocas et d'eau à bulle.
Pas comme d'hab je met 4 sucre dans la gourde pour faire comme-ci c'etait du caloreen.
Et pour combler le creux que j'ai toujours juste là, je refait péter un sandwich au jambon que je croque doucement en repartant.
Pas trés loin dérriére il y a un beau mur, le genre qui peut se grimper aussi en s'aidant des mains, arriver en haut je commence à me chopper un mal de ventre qui ne va plus me quitter pendant une petite dizaine de bornes, j'peux courir, mais pas trop, j'aimerai bien vomir mais ça veut pas sortir : il me reste plus qu'a attendre que cela descende.
Je perd pas mal de temps à glander tout seul dans les vignes, à regarder les paquerettes en me demandant ce que je fait ici alors que l'heure de l'apéro à sonner depuis longtemps.
C'est une attaque de flemmingite caractérisée.
C'est dommage, j'ai presque pas mal aux jambes, mais la tête est sortie de la course.
C'est un bénévol à un poste de secours qui me remet dedans, il m'annonce 11km avant la fin . J'suis étonné, je pensais qu'il restait beaucoup plus du coup je repart motivé en sachant la fin relativement proche.
Petit à petit le mal au ventre me quitte, quand je court j'avance à un rythme correct, par contre je n'ai pas le mental pour faire de "longues" portions en courses.
Et puis je rame quand même pas mal en monté, je tacherai de bosser ça à l'elyptik cette année.
Un peu avant 6h de course je finit avec un gars que je rejoint sur la fin, avec le sourire et content d'en finir.
Une petite paëlla, une tarte au pomme , le tout englouti à fond les gazes et je fonce rejoindre les copains pour finir le dimanche...
L'organisation de la course ( avant , aprés, pendant ) est excellente !!
J'ai bien aimé aussi d'avoir des ravitos assez fréquent ( tous les 12 bornes environ ) ça permet de courir sans trop de crainte d'exploser violement si on s'emballe un peu. On à moins besoin de gérer et finalement ça rend la course plus ludique.
Les chemins empruntés sont assez variés dans leurs format : forêt, single-track, piste larges, par contre les paysages sont moins variés qu'au trail de la forêt de mervent par exemple. Mais si on aime la vigne c'est trés agréable ( moi j'aime ! ) .
J'espere bien pouvoir participer à la prochaine course qu'ils organiseront, l'edition 2006 de ce trail etant a priori la derniére....
dommage....
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4 commentaires
Commentaire de BENIBENI posté le 18-09-2006 à 22:00:00
Salut Ratzaboule, on a dû se croiser car j'y étais et je fini en 6h03 je partage tout ce que tu dis , j'espère qu'on se verra sur une course de la région ! Snif , Snif que ce magnifique trail s'arrête !
Commentaire de l'ourson posté le 19-09-2006 à 00:12:00
Content de t'y avoir rencontré mon cher Hippopotame alias Raztaboule ;-))
Commentaire de CLG posté le 19-09-2006 à 15:28:00
En tout cas, compliments car déjà que j'en ai bavé pour le 28 km alors 52 km, chapeau !!! Respects !!
Commentaire de Kiki14 posté le 11-12-2006 à 19:15:00
Bravo Raztaboule ......52 kilomètres.....dans la nature.....ouf ça avait l'air dur....mais tu l'as fait .....chapeau bas et merci pour ton CR....
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