Communauté des sports d'endurance

Après dix jours de repos relatif (c'est à dire avec une sortie tous les deux jours en Auvergne), je suis assez confiant avant ce semi. Ma confiance est toutefois refroidie, si je puis dire, par la chaleur non annoncée. Je sais que je vais passer par la fenêtre mais bon jouons le jeu.
En fait ce résumé sera très succint car fait de peu de phases.
La première phase est du départ au km 7.
Fort des conseils de Louis fine en la matière lequel s'est gentiment proposé de m'accompagner à vélo, je cherche d'emblée à me mettre à l'aise au sein d'un groupe. Ce sera chose faite après 1000m (4'49") avec un gros groupe composé de gens de Velaines dont Luc Fontaine, Francis Coupé et Pascalito.
Je suis très bien mais après deux km en 4'42" et 4'32", je sens que ça va trop vite et laisse partir. Très vite, je suis rejoint par un petit groupe composé d'Albain Abecca, Jean-Marc Dedessuslesmoutier, Jean-Paul Chevalier et Bernard Caby. Il me semble que nous sommes de force équivalente et je m'installe. Je suis toujours très facile, je ne souffre pas et fais d'ailleurs signe au 4e à mes supporters que tout va bien. A ce moment Louis fine prend ma roue (euh hihihihi) et il me confiera après la course que je semblais très bien à ce moment là.
Arrive le premier ravito et ainsi que je me l'étais promis après Velaines, je m'y arrête quelques pas pour bien boire. Au train et sans forcer, je reviens très facilement sur le groupe.
Au 7e km, je commence à me dire que ça va un peu vite (environ 4'45" de moyenne) et décide sagement de laisser aller. A peine quelques dizaines de mètres plus loin, ça coince comme un coup de massue. C'en est terminé.
Dépassé vers le 9e par mon groupe d'amis, je tente malgré tout de m'accrocher du 10 au 13 car ça va un peu mieux et puis je me dis aussi que sinon ça va être très long. Au 13e c'en est définitivement fini et je termine épuisé, presque malade en 2h10 alors que je pense valoir 1h40. Enfin soit...
Un regard sur le classement me fait dire que beaucoup de gens dont certains parmi ceux cités plus haut ont aussi sauté.
Evidemment le départ est sans doute trop rapide dans ces conditions mais je ne crois pourtant pas avoir commis d'erreur car je me sentais très certainement en sous régime.
Toutefois, je crois que c'est simplement la chaleur qui ne me convient définitivement pas car même avec 7 km au dessus des 7'/km, je finis épuisé et à la limite du vomissement.
J'ai quand même battu mon record de la Kainoise de 12 km .
Dès lors, plus de course à fond pour moi au dessus de 25°C, ça je me le promets. Je n'y fais quand même rien de bon et tout ce que je risque c'est de ne pas m'amuser ainsi que samedi. Je terminerai en disant donc que si Stambruges renoue avec d"es températures dignes d'un été indien, je me verrai bien y faire un km lancé... A bon entendeur.