L'auteur : DavidSMFC
La course : Entre Dhuis et Marne
Date : 8/5/2016
Lieu : Pomponne (Seine-et-Marne)
Affichage : 1395 vues
Distance : 16km
Objectif : Pas d'objectif
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7 autres récits :
Deuxième fois que je participe à cette course, après l'avoir beaucoup aimé en 2015.
Rebelotte cette année, quasi le même chrono (+2' mais plus de dénivelé), même classement en catégorie.
170e sur 731 partants (record de l'épreuve) donc dans le premier 1/4 en 1h20'58.
Mon nouveau récit : Entre Dhuis et Marne 2016
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En 2015, j'ai participé à cette course en m'inscrivant la veille, en dernier instant, avec Patrick. J'ai beaucoup aimé cette course nature de 16 kilomètres qui part de Pomponne (77), pas loin de chez moi. En plus, je suis parvenu à terminer 1er espoir en un peu plus d'1h18, avec peu de marge sur les autres coureurs de ma catégorie (4ème en 1h25). Cette année, il est prévu que j'y revienne mais je ne m'inscris de nouveau pas à l'avance au cas où je fasse finalement un tournoi de Badminton ou une autre course ce week-end là. C'est donc seulement fin avril que je franchis le pas en effectuant mon inscription par internet.
Samedi 07 mai, je pars récupérer mon dossard à Pomponne pour être tranquille le dimanche matin et ne pas me lever trop tôt. Je fais le trajet à vélo, un peu moins de 25 kilomètres l'aller-retour, ce qui porte à environ 130 kilomètres mon total fait en deux jours, tu parles de faire du jus avant une course... Et pire encore, le soir-même, je pars faire un OFF au Château de la Madeleine, à Chevreuse. Presque 3h00 d'effort, plus de 1200mD+ pour 18 kilomètres environ. Bon, clairement, il va falloir que je compte sur mon état de forme actuel plus que sur ma fraîcheur, comme le week-end précédent et mon enchaînement de trois courses. D'autant que cette semaine, j'ai fait du Badminton cinq jours de suite, de lundi à vendredi.
Dimanche matin, 7h30, le réveil n'est pas trop dur. Je ne suis pas en super forme mais ça va, les jambes ne sont pas lourdes et physiquement, je suis opérationnel. Je pars de chez moi peu après 8h00 pour un départ de la course prévu à 9h00. Je me stationne là où il reste un peu de place et je me rends au village départ. Malheureusement, je ne suis pas en compagnie de Patrick avec qui j'ai couru le semi-marathon de Chelles la semaine dernière. En effet, il souhaitait prendre part à la course mais ne s'est rendu compte que trop tard qu'il n'y avait pas d'inscriptions sur place le jour-même.
Comme l'année dernière, j'ai mis mes Asics car je sais que le terrain est plutôt sec et que nous sommes sur une course nature mais pas sur un terrain de Trail. Cuissard court en bas et en haut, le tee-shirt à manches longues offert la veille et par-dessus, mon classique tee-shirt vert de l'Oxy Trail. Il fait chaud, dès 9h00 (18°C) mais je préfère avoir trop chaud que d'avoir froid à un moment de la course. Dossard 343, je suis prêt.
Dès que j'arrive au niveau du stade de Pomponne, je ne tarde pas à me rendre sur le lieu de départ car je ne vois pas Dylan, venu en spectateur, qui ne doit pourtant pas être bien loin. Au départ, nous sommes pas moins de 731 partants, un record pour cette épreuve ! Une majorité des participants s'est échauffée sur le stade avant la course mais personnellement, j'ai préféré ne rien faire, je pense avoir fait suffisamment d'activité physique ces dernières semaines pour ne pas me rajouter de l'exercice avant d'entamer une nouvelle course. 16 kilomètres, ce n'est pas énorme mais du coup, il ne faut pas traîner d'autant que les 235 mètres de dénivelé positif rendent la course un peu exigeante mais ne permettent pas de se reposer.
Vu le monde, je préfère me placer dans le premier quart du peloton au départ, pour ne pas être gêné au moment des rétrécissements de la largeur du chemin qui arrivent assez vite. Je tâche tout de même de ne pas partir trop vite car il va falloir gérer la distance. Je ne me sens pas au top au démarrage, les jambes vont bien mais le corps n'est pas relâché, je ne suis pas très bien. Je suis le rythme, en espérant que cela ira mieux les kilomètres à venir. Et finalement, les sensations redeviennent correctes au fil du temps.
Comme l'an dernier, nous avons quelques faux plats d'entrée puis une belle première côte, pas très longue mais usante avec une première partie boisée et une deuxième sur bitume à l'entrée de Carnetin. Je sais que nous finirons la course par ces 2,5 kilomètres communs entre le départ et l'arrivée, ce qui est une pensée plutôt agréable car là, ça grimpe plus que cela ne descend. Nous attaquons ensuite quelques portions plus plates. Le peloton s'étire dans la longueur et chacun trouve sa place et son rythme. Je suis plutôt bien même si je n'affectionne pas ces traversées de champs ou ces chemins qui se composent de lignes droites. Nous finissons par arriver au 5ème kilomètre où un ravitaillement en eau est proposé. Je bois une ou deux gorgées et je repars.
Suite à ce très court arrêt, nous plongeons vers une sympathique descente en forêt. Comme à mon habitude, je me fais plaisir en la dévalant mais avec un peu plus de retenue que la semaine passée sur le Trail du Tacot Briard. Ensuite, nous parcourons une longue portion plate mais pas désagréable. C'est dur car il faut maintenir le rythme pour garder sa place et ne pas traîner mais nous sommes en sous-bois en nous longeons la Marne, ce qui est toujours plus sympa qu'un tracé en ville.
Les kilomètres passent et peu après le kilomètre 8,8, nous attaquons la principale difficulté de la course. Et ce n'est pas la même côte que l'an dernier ! C'est moins raide mais c'est long, très long ! Nous sommes à travers champs et la montée est progressive, constituée de faux plats montants plus ou moins difficiles. Ce sont de longues lignes droites où cela grimpe sans cesse, doucement mais sûrement. Certains craquent et marchent. De mon côté, c'est hors de question, peu importe le rythme et la foulée, je continue de courir. Ce n'est pas hyper efficace mais ça me change des trails où je profite des côtes pour marcher et me reposer un peu. Là, nous n'avons que 16 kilomètres et derrière, il faudra relancer et sur du plat, pas en descente !
Je tiens bon et je vais jusqu'au bout de cette côte de pas moins d'un kilomètre de longueur ! À la sortie des champs, encore un faux plat, sur bitume cette fois, pour rejoindre le ravitaillement qui se situe au kilomètre 10,5. Là, il y a de la musique, c'est sympa. Je bois un verre de coca (zut, pas/plus frais) et je grignote un morceau d'orange. Un coureur demande combien il reste de kilomètre à parcourir et je lui réponds avec assurance 5,5 ! Ça me booste aussi un peu.
Pour la fin du parcours, je reconnais l'endroit et je sais très bien à quoi m'attendre. Ces portions me paraissent cependant un peu moins longues qu'en 2015. Pour la côte, je préférais celle de l'an passé, plus rude mais plus sèche et courte. Pour les chemins, je pense en revanche que du coup, les longues lignes droites vers la fin sont moins nombreuses donc là, cela me paraît mieux. Nous avons 3 kilomètres de quasi-plat à faire.
Au niveau de Dampmart, j'entends un encouragement personnalisé "allez David". Je me retourne et il me semble apercevoir Tamiou, kikoureur avec qui j'étais bénévole au ravitaillement d'arrivée du marathon de Marne-et-Gondoire l'an passé. Je pense que c'était bien lui. Je reconnais bien ces chemins, il nous reste une petite côte à remonter. Ensuite, nous attaquons les trois derniers kilomètres. Comme prévu, à 2,5 kilomètres de l'arrivée, nous retrouvons le parcours du début donc nous descendons la belle pente bitumée avant de poursuivre sur le chemin en faux-plat descendant.
Enfin, nous parcourons pour terminer quelques lignes droites qui sont longues mais avec dans l'esprit qu'il ne reste plus que 2 kilomètres.. Tiens, c'était descendant tout à l'heure ça ? Car du coup, cette fois, c'est un faux-plat montant, pfff. 1,5 kilomètres de l'arrivée, on nous l'indique, allez, plus qu'un dernier effort. Ça remonte encore légèrement puis c'est plat. Allez, le dernier kilomètre avec les passages sur les chemins caillouteux, on sort de là pour retrouver le bitume qui nous mène vers l'aire d'arriver. On passe sur l'herbe, assez haute, plus que deux lignes droites. Hop, ça tourne, je finis tranquillement et j'aperçois Dylan près de l'arrivée. Allez, plus que quelques mètres, je relance, il me reste un peu de force. Je double deux personnes qui m'ont passé il y a peu puis je franchis l'arrivée, en un peu plus d'une heure 20.. Arf, c'est moins bien que l'an passé mais en même temps, il y a un peu plus de dénivelé cette fois.
Au final, je termine à la 170ème place au scratch, sur 731 partants avec un chrono de 1h20'58. Je suis premier espoir donc je conserve mon "titre" pour ma dernière année dans cette catégorie. Nous n'étions que deux espoirs au départ, le deuxième finissant en un peu plus d'1h27. Les deux juniors engagés sont eux encore plus loin au classement tandis que chez les espoirs féminines, Claire que nous avons accompagné au semi-marathon de Chelles il y a 7 jours, finit deuxième en 1h36, 2 minutes derrière la 1ère et 2 minutes devant la 3ème. C'était serré chez les filles ! Le podium se déroule et comme en 2015, je gagne la coupe du 1er espoir, ce qui est toujours plaisant.
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2 commentaires
Commentaire de augustin posté le 09-05-2016 à 15:55:39
Merci pour ton récit! je suis en train de finaliser le mien, je me dépêche ;-)
J'ai accompagné mon épouse qui faisait le trail du Tacot Briard la semaine précédente, on a dû te voir passer! et idem au Marathon M&G de l'an dernier, que j'avais couru en individuel. Bonne récup!
Commentaire de DavidSMFC posté le 09-05-2016 à 18:25:11
Effectivement, on se croise deux fois en 8 jours ! Et l'an dernier, j'étais distributeur de bières à l'arrivée du Marathon de M&G (et non consommateur car je ne bois pas !) si jamais ça te parle ;-)
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