L'auteur : Rems
La course : Swiss Irontrail T 41
Date : 15/8/2015
Lieu : Pontresina (Suisse)
Affichage : 2007 vues
Distance : 43km
Matos : Asics gel trabbucco 3
Objectif : Se défoncer
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7 autres récits :
Bonjour à tous, voici mon deuxième récit de course, après celui des 50 km de l’écotrail de paris.
Un de mes cousins participe depuis deux ans déjà à cette course en Suisse, à Davos et emmène une partie de la famille avec lui chaque année. Il participait jusque-là au format 141 km et avait décidé de s’attaquer à la distance ultime, le 200 km (!!) et près de 12 000 m de D+ (!!!) avec 200 autres fous dont la moitié va abandonner.
L’organisation de la course propose diverses distances : 18/21/41/91/121/200. L’occasion se présente donc de participer à cette course et d’en profiter pour passer un peu de temps en famille. Ma compagne sera de la partie aussi, mais pas inscrite sur une course, la difficulté de l’épreuve lui ayant fait un peu peur, même si elle aurait été parfaitement capable d’en venir à bout. Elle sera ma première supportrice, ce qui est cool aussi !
Vu mon expérience, je m’aligne sur le T41, soit 43 km et 2300 m de D+, ce qui constitue l’épreuve la plus difficile pour moi jusque maintenant. Etonnamment, pas trop d’angoisse ni d’appréhension, ma compagne semblant plus anxieuse que moi finalement !
Préparation
Coté préparation, les mois de juin et surtout de juillet ont été assez perturbés par les épisodes de canicule, la température ne descendant pas souvent sous les 20°C la nuit et dépassant les 36°C 10 jours de suite, pendant lesquels je n’ai que peu couru, n’étant pas du matin. J’ai même eu l’impression de préparer le marathon des sables, ce qui a au moins eu le mérite de me rendre fier de moi, surtout dans les moments pénibles. On se console et on se motive comme on peut !
La préparation a donc été beaucoup moins bonne que d’habitude et je n’ai fait que peu de séquences de fractionnés, les sorties longues étant très éprouvantes. La chaleur m’a également très fatigué sur le plan général, n’ayant pris que peu de congés et avec un emploi du temps assez chargé, je savais que je n’étais pas dans des conditions idéales pour cette course.
Coté logistique, j’avais réservé un hôtel proche de la ligne de départ, sur ce plan là, tout s’est bien passé. En plus, la location de la chambre donne droit à un pass pour prendre toutes les remontées mécaniques, les trains et les bus, ce qui est top. Et certaines personnes dans l’hôtel parlaient un français, ce qui était très appréciable, car globalement, même en faisant un effort, on ne comprend vraiment rien à la langue locale. Mais alors rien. Mais bon, demander du coca à un ravitaillement, quelle que soit la langue on va comprendre.
Le trajet allé prendra 9 h + 1h de pause, nous sommes passés par les grands cols suisses (Furka-Oberalp), c’était vraiment chouette (Au retour, nous prendrons l’autoroute, c’est promis ma chérie ;-) )
Nous sommes arrivés sur place l’avant-veille. La veille, nous sommes allé à une base vie du grand parcours pour voir mon cousin, après 135km, assez frais finalement, mais trempé jusqu’aux os suite à une après-midi arrosée, des orages, des éclairs et des chutes de pierre. Ca donne bien envie pour le lendemain !
La course
Le tracé de la course est en montagne au départ de Davos dans les Grisons au fin fond de la Suisse, entre 1500m et 2500m d’altitude, avec deux ascensions majeures à enchainer, un terrain assez technique par endroit, bref, des conditions nouvelles pour moi. Coté météo, voici plusieurs jours que le temps ne s’annonçait pas au top sur la région, mais j’avais tout misé sur une banale erreur de prévision ou un piratage de google par les gars de la Haute Savoie qui voulaient attirer le touriste, mais plus les jours avançaient, plus les espoirs de vue dégagée diminuaient. Au moins, pas d’orage prévu pour moi, c’est déjà ça. La particularité de cette course est le côté multiculturel des participants, il y a de tout, des suisses, bien sûr (environ la moitié), des allemands, quelques français, des autrichiens, des italiens, des britanniques, des finlandais, des hongrois, slovaques, polonais, un libanais, des belges, des américains, un colombien et même des japonais. La langue locale est l’allemand et encore, c’est un allemand un peu trafiqué il me semble. Je me débrouille mieux en anglais et j’arrive à me faire comprendre c’est l’essentiel. Et vu les origines diverses, c’est encore la langue avec laquelle on a le plus de chance de se faire comprendre.
Le départ étant fixé à 8h et les suisses n’étant pas réputés pour leur retard, le réveil sonne à 5h pour un petit déjeuné agrémenté du suivi en live de mon cousin sur la tablette. Mon parcours rejoignant le sien, il y a une chance pour que nous finissions à peu près en même temps, mais il a l’air de bien avancer donc ce sera chaud. (il arrivera au final 2 heures avant moi, après 53h de course)
Préparation rapide au final, tout ayant été préparé la veille. Je me rends donc sur la ligne de départ avec ma compagne et mon père.
Départ : Davos – Arosa (25 km 1200 m D+)
A 8h 00min et 30 sec (sont vraiment toujours à la bourre ces suisses ! ;)), le départ est donné au son de Pirate des Caraïbes avec un décompte en allemand qui me rappelle mes lointains souvenirs des cours de la langue de Goethe au collège et au lycée. Nous sommes un peu moins de 200, dont 40 féminines.
Après 200m de plat (les seuls moments de plat du parcours en fait), nous attaquons la première montée, avec près de 400m de D+ en un peu plus de 4km, ça pique, d’autant que je ne me suis pas échauffé et que je n’avais pas envie d’être le premier à marcher. D’ailleurs, personne ne semblait avoir envie d’être le premier à marcher, il a fallu attendre 1km pour voir le premier concurrent autour de moi se mettre à marcher. J’ai l’impression qu’il a soulagé la moitié du peloton qui lui a emboité le pas aussi sec. Le coup de ne pas marcher au début est certainement très débile, tout le monde sait qu’il ne faut jamais se faire emmener par le peloton, au risque de se griller dès le départ, mais bon on a payé l’inscription (cher d’ailleurs) alors on va à fond !
On ne voir déjà plus la tête de peloton qui est déjà loin, sont vraiment forts les gars. Le premier me mettra presque 3 h dans la vue, aie…
Devant moi, 3 jeunes filles montent ensemble en discutant je ne parviens pas à les rattraper, mais elles ne me distancent pas non plus. Je me demande à ce moment-là si elles vont pouvoir maintenir le rythme très longtemps. Elles parlent en allemand, je ne comprends rien, mais ça a l’air drôle. D’ailleurs, ce sont les seules qui parlent, les autres préfèrent économiser leur souffle ou sont déjà dans le rouge.
J’avais fait un petit carnet de route avec les temps de passage, j’avais prévu la fin de la première montée en 35 minutes, j’y arrive en 31 minutes, tout va bien, encore que je sens que le rythme est un peu trop rapide pour moi et je ralenti un peu.
S’en suit environ 7 km de petites montagnes russes à la lisière des alpages, ça commence à devenir sympa, d’autant que quelques rayons de soleil viennent s’inviter à la fête. Au km 8, je me tords comme il faut ma cheville gauche sur une racine, j’ai peur pendant un moment que ce soit grave, mais ça tient et la douleur s’estompe un peu, tout en restant un peu gênante jusqu’au bout de la course. Devant moi, deux britanniques qui avancent pas mal, surtout l’un deux qui a l’air à l’aise, et répond même au téléphone (je crois que c’était sa maman). Au km 12, le premier ravitaillement me permet de me délecter d’une boisson énergisante bien dégueu dont mon estomac me fait promettre de ne plus jamais tenter d’extravagance de ce type. Je repars après 1h30 de course, ce qui correspondait exactement à mes prévisions.
Et ensuite, 550 m de D+ à avaler d’un coup. Parfois droit dans la pente. Je laisse mes deux anglais derrière moi pour le moment et je pars essayer de rejoindre les 3 jeunes filles suisses du départ, qui maintiennent toujours un bon rythme et enchainent les blagues, ce qui commence à moins me faire rire car j’arrive difficilement à les suivre et que je n’aurais pas pu parler comme elles, même si j’avais eu une bonne blague en allemand à raconter.
Nous passons vite au-dessus de 2000 m d’altitude et là, je commence à sentir qu’il me manque quelques globules rouges, je m’asphyxie à plusieurs reprises, sans pour autant avoir mal aux jambes. Manque de préparation spécifique donc. Le tracé est maintenant complètement dans les alpages et je peux voir les concurrents devant moi, qui sont déjà haut, le sentier n’ayant pas l’air d’avoir de fin avant le col qu’on ne verra qu’au dernier moment. De beaux rayons de soleils, le bruit des cascades associé à celui des marmottes et des cloches des vaches, sans les bruits de klaxons comme à l’écotrail, nous sommes très proches du paradis. Mon estomac lui me rappelle qu’il est aux portes de l’enfer et me demande de bien noter le nom de la marque de boisson énergisante au prochain ravitaillement, afin de savoir où envoyer un coli piégé.
Heureusement, j’avais bien mémorisé le parcours (et au pire, l’organisation nous avait plastifié un plan et un profil, c’est la classe) et ma montre GPS me donne l’altitude et je sais où j’en suis. D’ailleurs, j’ai pu me rendre compte que je montais (péniblement) à un rythme assez régulier de 10m/minute et que je descendais (horriblement) à 20m/minute. Je me rends compte également de l’utilité des bâtons dont je ne suis pas muni, en plus de pouvoir effrayer les vaches et de signaler votre présence, ils semblent bien soulager les cuisses, à condition de savoir les utiliser. A réfléchir pour la prochaine fois.
Mes deux anglais sont toujours derrière moi. Mes 3 filles devant, toujours à portée de rire. Elles commencent à devenir agaçantes d’ailleurs, puisqu’elles profitent du moindre aplanissement pour se remettre à courir. Elles pourraient m’attendre un peu, que je puisse les doubler fièrement ! ;-)
Un peu avant le sommet, une vache décide d’établir ses quartiers en plein milieu du sentier, bien en travers, avec une perpendicularité parfaite, et semblant décidée à rester là un moment. Je ne sais pas comment on dit en vache : « Pousses-toi un peu ma grande, que je puisse me glisser sans trop te déranger », ni « Nom de Dieu mais tu vas dégager oui !!! » donc je grimpe sur le talus pour l’éviter et manque de me blesser. Elle me regarde, l’air détaché, vraisemblablement plus préoccupée par la quête de quelques brins d’herbe que par la sensation de perturber une grande course d’êtres humains et de fausser ainsi un classement dont le podium m’était certainement promis. (Ca me fait une excuse comme ça).
J’arrive donc à l’esquiver, mais celle-ci se rendant compte que je l’ai évitée sans trop de peine, se retrouve piquée dans son orgueil et décide de changer de stratégie et se met à marcher nonchalamment dans le sens de la course, rendant impossible le dépassement par le coté (trop périlleux et trop lent pour doubler) et créant ainsi un petit bouchon de quelques coureurs dont je ne connaitrai pas l’issue, ayant perdu de vue la scène cocasse.
Arrive le col à près de 2500 m, je talonne toujours mes 3 copines suisses parties dans le récit de leurs dernières vacances sur mars. Je passe en 2h30 soit à nouveau exactement ce que j’avais prévu. Mais je sens que je ne tiendrai pas le rythme prévu.
Puis il faut descendre 800 m de D- en 4.5 km et c’est là que ça se corse. Ma cheville endolorie m’incite à la prudence et de toutes façons, je ne suis pas à l’aise, le sentier étant assez pentu et plein de pierres instables, je descends comme je peux et me fait doubler régulièrement. Arrivé en bas, il faut remonter vers la station de ski d’Arosa pour arriver au ravitaillement du km 25 avec 150 m de D+ que j’avais mal anticipé et qui me font bien mal d’autant que la descente m’a bien plombé le moral. Je suis toujours derrières les 3 suisses un peu avant cette remontée, mais c’est la dernière fois que je les verrai, au moment où elles relancent dans une côte à coup de grands éclats de rire.
Un petit mot sur le balisage, absolument impeccable, beaucoup de fanions, pancartes et autres rubalises qui ne m’ont fait hésiter que très peu de fois. Une petite pensée pour les baliseurs et débaliseurs du parcours de 200 km.
J’arrive au ravitaillement en 3h37, soit avec 7 minutes de retard sur ma prévision et je décide de faire une pause un peu plus longue, le moral et la faim l’ayant imposée. Un petit quart d’heure en tout, pendant lesquelles je pourrai voir quelques concurrents du 200km (ou du 121 ou encore 91) dont nous venons de rejoindre le tracé, dans des états pas toujours très sereins et présentables, le regard parfois complètement perdu (certains dorment en marchant…), mais suscitant beaucoup de respect de la part des autres concurrents. Je bois 14 litres de coca et 12 kg de fromage, quelques tucs importés de France (connaissent pas là-bas, c’est un scandale) et je repars avec un peu plus de moral, je sais qu’il me reste un peu plus de 1100 m de D+ à avaler, en 13 km puis 5 km de descente vers Davos. J’ai prévu 3h30, ce ravitaillement compris, pour faire ce parcours, voire un peu moins si la forme était là.
Arosa – Davos (18 km 1100 m D+)
La sortie du ravitaillement commence par une bonne de descente vers un lac et là, ça se complique. 400m D+ en 3km, dans les bois. Interminable car on ne voit jamais plus loin que 200m devant et à chaque fois qu’on découvre la suite, ça monte toujours plus… Je rejoins mes deux anglais qui se sont moins arrêté que moi au ravitaillement et qui en avait profité pour me doubler lâchement.
Pendant la montée, gros coup de moins bien, déjà parce que j’avais mal anticipé la difficulté, puis parce que j’ai du mal à rattraper deux promeneurs avec un toutou que j’avais en point de mire depuis un moment et également parcequ’un concurrent du 200 km me double aisément. Je suis sûr que c’était un faux dossard et qu’il attendait sournoisement derrière un arbre que je passe.
Les cuisses commencent à fatiguer un peu et je recommence à avoir faim, je me pose 2 minutes vers le 30eme km, le temps de manger un morceau et d’envoyer un SMS à ma chérie, je repars dans la pampa et le brouillard qui s’invite sur la course, rendant l’ambiance assez inquiétante. Peu de temps après, la pluie s’invite, de plus en plus fort. Nouvel arrêt pour sortir l’imper. Ca valait le coup, on se prend une bonne pluie cinglante, mais ça ne me gêne pas plus que ça, au contraire, j’aime bien quand les éléments se déchainent et là, il n’y a pas d’orage, donc pas de risque. Je me rends compte que je cours de moins en moins souvent, même sur du plat, donc je décide d’emboiter le pas à un concurrent à bâtons qui vient de me rejoindre, afin de me relancer un peu.
On continue quelques montagnes russes durant 3 ou 4 km dans le brouillard et la pluie, je sais qu’il reste une grosse ascension après le dernier ravitaillement qui n’arrive pas. Je sais aussi qu’il y a une petite descente avant. En fait, c’est 300m qu’on va perdre en même pas 2 km. Encore pas assez bien mémorisé le parcours. A noter que le brouillard rend la perception des distances délicates, parfois, on voit la montagne dont on croit qu’elle est très loin et d’un coup, un géant apparait ! En fait, c’est un coureur devant, mais beaucoup plus près que prévu. On traverse un ruisseau de montagne dont on devine un récent déchainement au regard des amas de pierre un peu partout et de l’état du pont permettant de le traverser. Puis arrive le dernier ravito où je m’arrête 2 minutes, le temps de ne pas prendre de boisson énergisante, mais plutôt un peu de fromage et de coca.
Puis je repars et ça monte maintenant dru. Ca montra de plus en plus jusqu’au col, 600m plus haut. Je vois mes anglais très loin au-dessus. Je ne vois plus mes 3 filles depuis un moment. J’emboite le pas d’un porteur de bâton qui vient de me doubler et qui me gratifie au passage d’un bon vent intestinal qu’il aurait pu lâcher 2 minutes avant que ça ne m’aurait pas dérangé. Son rythme est bon, une concurrente à bâton nous rejoint également et nous nous retrouvons à 3 dans cette montée dans laquelle nous progressons à bonne allure sur un chemin assez raide. Puis, nous prenons un sentier et traversons à nouveau le ruisseau impulsif destructeur de pont et nous attaquons la dernière partie, droit dans la pente, le sentier ayant été bien raviné de partout, certains passages sont rock&roll, mieux vaut mettre les pieds au bon endroit. Je pense à ce moment-là aux concurrents du 200km qui sont en mode zombie et qui risquent de de se retrouver dans le ravin au moindre faux pas. J’en profite pour aider une concurrente à traverser un passage un peu ardu.
Là encore, la montée n’en finit pas et plus on approche du col, moins il y a de sentier, on grimpe directement dans les rochers, c’est cool, j’aime bien ça car on monte vite. Mon cousin qui est passé deux heures avant avec les premiers de ma course m’a dit qu’ils courraient dans cette portion, en traversant gaiement les ruisseaux avec de l’eau jusqu’aux genoux, là où nous cherchions à ne surtout pas nous mouiller.
Le sommet arrive, là où un point de contrôle est installé, mais en fait, il n’y a rien, personne ne se fait contrôler, c’est juste pour faire peur et que tout le monde prenne bien son matériel obligatoire. Puis, la dernière descente arrive, 800m de D- en 5 km. Curieusement, je me sens en pleine forme, et je dévale la pente comme jamais (c’était beaucoup moins technique que la première descente), je double un paquet de concurrents. Pour une fois, je me suis fait plaisir dans une descente et personne ne m’a doublé.
Puis l’arrivée, ma chérie et ma famille qui m’attendent sous la pluie, une super affiche préparée par ma chérie pour célébrer mon arrivée, le speaker qui annonce mon nom et mon pays en allemand/anglais et c’est fini, un peu plus de 7h23, soit 23 minutes de plus que mon objectif, mais ce n’est pas très grave, je me suis bien fait plaisir au final. J’apprendrai que mes deux anglais (en fait des allemands, mais avec des noms d’anglais, peut-être des étudiants ?) sont arrivés seulement 2 minutes avant moi, preuve que j’ai dû faire une bonne descente. Par contre, mes 3 filles sont arrivées 30 minutes avant, je viens de voir les photos de leur arrivée, on dirait qu’elles sortaient d’un footing de 5 km, franchement, chapeau à elles. Elles finiront aux 7/8/9° rang féminines et 2/3/4° de leur catégorie.
Je fini 72° homme sur 137 classés (6 abandons), finalement très content pour ma première vraie course de montagne. A noter que le premier finira en 4h25, je ne sais pas comment il a fait…A noter aussi que les suisses présents sont pratiquement tous dans la première partie du classement. Comme quoi, l’altitude et la possibilité de s’entrainer en montagne, ça doit jouer. (Enfin je me rassure comme je peux)
A part quelques petites courbatures les deux jours qui ont suivi, pas de soucis particuliers niveau physique, la cheville a bien tenu en fait. Je serais même prêt à recommencer !
Et petite cerise sur le gâteau, mon premier point UTMB grappillé !
A bientôt pour des prochaines aventures, peut-être la saintélyon en fin d’année !
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3 commentaires
Commentaire de TomTrailRunner posté le 19-08-2015 à 23:27:46
Tu commence la découverte de la montagne par une des plus belles (j'y ai d'excellent souvenir de 2014) : bravo à toi pour cette perf
Commentaire de boby69 posté le 22-08-2015 à 22:34:16
Bravo pour ton résultat dans cette course chez moi(jhabite pas la région,mais je la connais) et le suisse allemand (cette langue bizarre )est aussi bizarre pour nous ,romand,si on ne la connait pas !CR sympa,bien détaillé est humoristique,on en redemande !
Commentaire de Cricridamour195 posté le 08-10-2015 à 08:28:37
Un excellent récit, rédigé avec talent et une bonne louche d'humour. D'ailleurs, tous les récits de cette course, que ce soit la version d'Anne-Laure_70 ou celle de TomTrailRunner, sont excellents.
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