L'auteur : ddfutmb
La course : Transgrancanaria - 119
Date : 7/3/2015
Lieu : Gran Canaria (Espagne)
Affichage : 2018 vues
Distance : 130km
Objectif : Terminer
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https://www.youtube.com/watch?v=QkrV2FILaRY
Pour ceux qui voudraient voir la vidéo...
La Transgrancanaria, la tête et (plus tard) les jambes !
Décollage jeudi matin direction Madrid et Gran Canaria par la suite! Nous partons a 5 dans cette nouvelle aventure! Je ne connais qu'une seule personne de ce petit groupe mais tout le monde est d'une gentillesse extrême. Personne n'a vraiment d'objectif pour cette Transgrancanaria. "Finisher" et après on verra! Certains annoncent 24h, moi je suis plus entre 27 et 30h soit l'heure limite.
Le voyage est long et comme un malheur n'arrive jamais seul, un des membres de notre bande se fait tirer sa valise a l'aéroport! Plus d'affaires pour courir, la cata!
Le reste de la journée ne va être que commissariat de police, assistance d'aéroport et compagnie! Nous partons aussi a l'assaut de l'organisation de la course pour obtenir un peu de matos! Finalement on s'en sort mais en terme de nervosité, nous avons déjà puisé dans nos réserves, c'est indéniable.
La nuit passe, la matinée aussi. Puis nous prenons des bus pour rejoindre le départ. Parti de l'hôtel a 15h45, nous arrivons a proximité de la ligne de départ à 20h, encore un long périple qui malheureusement épuise . Mais on est heureux d'être là, et c'est finalement l'essentiel!
23h, Agaete --- Tamadaba : km 9,8.
Ca y est, le départ est donné, sous l'ovation d'un public et très nombreux et très bruyant! Les encouragements sont énormes, cela donne clairement envie de se dépasser.
Pour débuter, le tracé nous met immédiate dans le rythme de ces 125kms / 8500 M+.
En effet, nous débutons par une montée de 10 kms pour 1200 m+. Avec Pierre, nous nous mettons au rythme de 600 m+/h, ce qui nous permet de ne pas nous mettre dans le rouge immédiatement même si les barrières horaires ne sont pas larges! Le ciel est magnifique, la section est fort sympathique et c'est après 1h50 que nous parvenons au premier ravitaillement. Pas de problème si ce n'est la chaleur toujours omniprésente a 1h du matin. Je trouve ça déjà inquiétant en ce qui me concerne. Mais nous poursuivons notre route direction Tirma.
Tamadaba --- Tirma : km 18,9
Il est un peu moins d'une heure du matin lorsque nous reprenons la route vers Tirma, qui nous conduira jusqu'au 18ème kms. Avec Pierre, nous embrayons immédiatement avec une descente technique mais nous sommes en rythme et tenons une cadence correcte. Après quelques kilomètres cependant, nous ressentons le besoin de souffler. La chaleur, les passages difficiles nous mettent à rude épreuve, malgré le fait que ce soit encore le début de la course. J'accuse le coup d'une montée un peu rapide et laisse Pierre me tracer le chemin. Nous luttons quelque peu, mon compère chute mais sans trop de dégât. Ma lampe frontale commence a baisser en intensité et il est alors difficile de descendre dans de bonnes conditions. Par bonheur, nous apercevons le ravitaillement au loin, après une dernière petite montée.
Nous avons perdu une petite centaine de places suite à cette section difficile. Nous ne sommes pas au mieux mais nous poursuivons notre périple!
Tirma --- Artenara : km 33,4
Le ravitaillement est assez bizarre, les gens semblent tous fatigués, certains parlent déjà d'abandons. Nous nous regardons avec Pierre, nous ne discutons absolument pas d'abandon mais par contre on sent qu'on va "ramasser" sur cette course. La difficulté du tracé s'ajoute à la chaleur, à la poussière, a l'humidité et a l'invité du jour : le vent en rafale froide et violente! Il va falloir être fort dans la tête et dans les jambes. Nous reprenons notre chemin vers Artenara pour une section de 14 kms. Très rapidement, je décroche Pierre et comme convenu avec le petit groupe, je n'attends pas son retour. On fait chacun notre course et c'est important. La montée ne se passe pas trop mal pour moi, même si ce n'est pas la grande forme. Mon estomac me fait un peu de misère, mon souffle est assez court mais je reste dans des proportions raisonnables niveau temps. Moralement par contre, je me demande comment il va être possible d'aller au bout. Il n'y a pas lieu d'y penser maintenant mais les difficultés de cette première nuit ne me permettent pas d'etre optimiste. Je décide de "débrancher" le cerveau et de ne pas me laisser aller. Plus facile à dire qu'à faire mais j'avance. La montée s'achève et nous enchaînons avec 10 kms de montées / descentes assez courtes. Je mène un petit groupe a un bon rythme et nous parvenons au ravitaillement du km 33. Il est 6h du matin.
Artenara --- Fontanales : km 42,8
Arrivé au ravito, je croise Guy, un autre membre de la bande. Ce n'est pas la grande forme mais ca peut aller. Je lui dit que ca va pour moi, doucement mais j'avance, au gré des temps forts et des temps faibles. Cependant, je n'arrive quasiment pas a m'alimenter. Je me dis que mon estomac est vraiment un casse-couille mais en fait, ça sera pour tout le monde pareil après avoir lu quelques comptes-rendus de course. La chaleur mélangé au vent fort et froid est en train de mettre notre santé à l'envers! Je décide repartir assez rapidement, après moins de 10 minutes de pause. Je compte faire une vrai pause au km43, soit au premier tiers de la course.
Je reprends donc la route avec toujours cet espoir de retrouver la forme au fil des kilomètres mais il semble que ce soit peine perdu. Mon estomac ne me lâche pas. Il est cependant hors de question que j'abandonne. J'essaie donc de prendre des réserves à petite dose et de manière très régulière. Trois gorgées d'eau tous les 3-4 minutes et quelques amandes de temps en temps. Je conserve donc un minimum d'énergie qui me permet d'avancer. Le chemin n'est pas trop difficile en sortant du ravitaillement. De plus, le jour ne devrait pas tarder à se lever et le moral ira mieux avec le soleil. Je reprends un peu sur ce tronçon, je parviens à courir et à maintenir un bon tempo. Quelques morceaux techniques en descente viennent ralentir la progression mais ça va mieux. Je double pas mal ce qui fait du bien à la tête. Après un petit 10 km, je rejoins Fontanales au km 43,5. Il est 7h49, j'ai gagné une trentaine de places.
Fontanales --- Teror : km57
Premier arrêt réel, enfin !!! Au tiers de la course, ça fait autant de bien mentalement que physiquement. Rechargement du camelbag et des petits bidons, changement de chaussettes, crème Nok. L'impression de repartir à neuf même si ce n'est pas le cas! J'en profite pour passer quelques coups de fils et rassurer la famille. « Je vais bien mais c'est dur », en gros, ça donne ça. Je sais que le plus dur reste à venir. Sans avoir besoin de faire 20 ans de maths, tu sais que 43 kms effectués sur 130, ça fait finalement pas grand chose. Un bon tiers.
Je reprends ma route, téléphone à la main, écouteurs dans les oreilles. Par manque de lucidité et de concentration, je suis un coureur devant moi sans trop faire attention, jusqu'au moment où il se retourne. On est perdu ? Apparemment...D'autres coureurs descendent également, on a loupé un embranchement, 1,5 kms plus haut. Ce qui fait un bon 3 kms dans le vent. J'ai envie d'exploser mes bâtons de rage. En étant pas hyper large au niveau des barrières horaires et pas dans la forme de ma vie, ce détour me fait un peu perdre mon sang froid. Mais j'essaie de rester lucide et je reprends mon chemin.
Finalement, après quelques instants, j'aperçois des coureurs et reprends par conséquent, le bon traçé. Je suis un peu soulagé mais ce petit détour m'a fait perdre de l'énergie et de l'influx nerveux. Je le paye quelque peu dans les hectomètres suivants où j'ai beaucoup de mal à relancer. Je marche donc, encore et toujours. Pas après pas... Ce qui est assez désolant c'est de ne pas réussir à enchaîner. Je me sens pas suffisamment bien pour enchaîner les efforts. J'ai des jambes mais je n'ai rien d'autres : toujours des problèmes d'estomac, la respiration est courte, chaque effort est difficile. Mais même si c'est difficile, je n'ai pas envie d'abandonner. Même pas un seul instant. Donc je baisse la tête en attendant des heures meilleures. Mais quand arriveront-elles ?
Après quelques nouvelles montées / descentes, j'arrive finalement à Teror, km 57. Il est 10h43', je suis 408e.
Teror --- Garanon : km82
Après un bref ravitaillement, je repars. L'état général n'est pas terrible mais rien de dramatique. En fait, j'ai l'impression de faire cet ultra à 60% de ce que je pourrais faire et la preuve sera apportée à la fin. Mais j'essaie encore et toujours de relancer la machine. Jusqu'au 82e km à Garanon, nous avons deux grosses montées qui nous verrons notamment emprunter les sentiers du Roque Nublo, point d'intersection de la course dans ma tête. Mais que ca semble long.
J'ai l'impression de compter les pas par moment tellement je suis lent. La chaleur m'accable autant que les rafales de vents, très fraîches par moments. Tellement fraîches que je n'hésite pas à mettre mon coupe vent alors qu'il est 17h à peine. Le chemin n'est pas trop technique et en forme, cela doit être fortement appréciable. Je ne me décourage pas, je baisse la tête, pense à tous les encouragements reçus sur mon téléphone et aux quelques appels reçus par ma femme, mon père et mon frère, derrière moi pour cette difficile en bataille en fin d'après-midi. Mon estomac ne me lâche pas mais après de multiples efforts, je parviens au Roque Nublo, il est 16h49 ! Je ne perds pas de temps et entame de suite la descente vers Garanon, lieu de ma deuxième pause de ma journée.
C'est à 17h30 que je rejoins ce ravitaillment (en 359e place) avec la ferme volonté de repartir de l'avant pour la suite et fin de l'épreuve. Mais vais-je y arriver ?
Garanon --- Tunte : km94
Ce ravito est le bienvenue. Je récupère mon sac d'assistance, je change mes chaussettes et prends une décision qui devrait simplifier ma course. Je vide mon sac et enlève ma ceinture. Je ne garde que ce qu'il se trouve sur la liste de matériel obligatoire. De toute façon, je n'arrive pas à manger, à quoi ca sert de garder les barres de céréales ?? Je me charge en amandes, le seul truc que j'arrive à injecter. Finalement, sans trop le savoir, je viens de faire tourner la course en ma faveur.
Après 40 minutes, je quitte Garanon et enchaine avec la très dure montée de Pico Nieves. Très courte mais très dure. Mon père m'appelle mais j'ai le souffle court, j'avance à 2,7 km/h pour être précis. Donc très lentement. Mais ca ne va pas plus vite autour de moi. J'arrive finalement au point haut avec un vrai sentiment de délivrance. Je sais qu'il me reste plus ou moins 40 bornes de descente avec quelques coups de culs mais maintenant, je visualise l'arrivée. De loin, mais c'est un début.
Place désormais à la descente vers Tunte, km 94. Je voulais en profiter pour courir mais le chemin est assez technique par moment, entrecoupé de pavés qui détruisent un peu les pieds. Je n'ai guère envie de prendre des risques qui plus est. Sur un bon rythme, je sais que je finirais dans les temps. Mais par contre une chute peut être rédhibitoire. Je marche donc sur un rythme rapide, la nuit tombante. Je suis assez seul dans cette descente, personne à deux cents mètres à la ronde ce qui permet une bonne période d'introspection. J'essaie de me dire que je dois profiter. Que c'est pour ces moments que je m'entraîne, « à proximité » d'une arrivée, à courir soleil couchant à l'étranger. Je n'ai pas à me plaindre. Et même si le terrain ne permet de courir, je sais que j'ai les jambes et que j'ai des réserves. Et pour la première fois de la course, j'ai une petite faim. Du chocolat, je visualise du chocolat ! Mon estomac réclame ! C'est une excellente nouvelle car si j'ai des jambes et un estomac retrouvé, la course peut vraiment bien tourner. Après plus de 20heures de course, c'est pas trop tôt.
Quoi qu'il en soit, après une descente de près de 10 kms, je parviens à Tunte, dans un état tout à fait correcte, il est 21h09, je suis 341e, exactement comme au Pico Nieves.
Tunte --- Arteara : km110
Je me ravitaillement rapidement mais correctement. Du chocolat, un peu de salé. Pas de trop mais suffisamment pour garder des forces. Je repars à l'assaut de la prochaine étape qui me verra rejoindre Arteara, au 110e km. Avec une montée pour débuter, pas trop raide puis une bonne descente sur 10 kms avec quelques morceaux bien raides et techniques.
La montée se passe bien. Et même si je marche, je garde un bon rythme. Je sympathise qui plus est avec un espagnol. Il marche bien et vite en montée mais ne peut pas courir en descente, ce qui est problématique pour moi. Je décide cependant de rester dans ses pas. Profiter un peu de la compagnie en avancant à un rythme régulier. Puis arrive les passages techniques sur la fin de la descente. Deux morceaux de 500 m et 1 km ; très raides et techniques. Avec des rochers très imposants qui génent nos appuis et qui sont finalement assez dangereux compte-tenu de nos états de fatigue avancée. Ma lampe frontale baisse qui plus est en luminosité. Mais nous passons cette étape sans encombre et parvenons à Arteara.
Arteara --- Machacadora --- Maspalomas : 130 kms
Il est 00h57 lorsque nous arrivons à Arteara, je suis 326e. Nous avons gagné quelques places dans ce morceau de 16 kms. La régularité affichée sur ce tronçon a payé.
Mais pas le temps de traîner, nous voulons embrayer rapidement avec mon collègue espagnol pour arriver Machacadora qui se trouve 10 kms plus loin. Il nous restera ensuite 8 kms à parcourir puis l'arrivée !!
Nouveau profil descendant sur ce tronçon avec quelques coups de culs mais rien d'insurmontable. Mon collègue espagnol me lâche au fil des kilomètres, il marche beacoup plus vite que moi mais j'ai encore la force de courir donc je laisse filer. Il se retourne à plusieures reprises mais je n'enclenche pas la course tout de suite. Mon « plan » est d'attendre les dix derniers kilomètres et de tout lâcher à ce moment là. J'ai encore des jambes mais pas la peine non plus de faire le malin. C'est finalement lorsque je vois le panneau « arrivée dans 10 kms » que je décide de me mettre en route. Mon estomac va beaucoup mieux et mes jambes sont bonnes, ce qui laissent vraiment à penser qu'il y a eu « sous-utilisation » de celles-ci durant une bonne partie de l'épreuve.
Je cours à 10 km/h, je suis en forme, je suis content et triste à la fois. J'aurais pu faire mieux sur cette course si mon estomac m'avait suivi. Mais bon, ce sont des choses qui arrivent. J'embraye et j'arrive au dernier ravitaillement, à Machacadora. Il reste 8 kms. Je mange quelques gateaux, rempli le bidon en eau, pas le sac, pas la peine de s'alourdir. J'ai prévu de courir et je me tiens à cette feuille de route.
Je rattrape forcément mon ami espagnol, lui indique mon intention de courir et ne plus m'arrêter. On se fait un petit signe en se remerciant mutuellement pour le coup de main avant de poursuivre notre route. Je cours encore et toujours sur cette dernière étape sans difficulté, toute plate. J'emprunte ce canal pas terrible et assez moche et poursuis ma course sans fatiguer. Je double ainsi pas mal de monde, assez mal en point, du 42 kms, du 85 kms...Je m'en tape royalement, je suis pas venu pour une place mais ca me motive à garder cette course et cette volonté jusqu'au bout de la course. J'arrive à la plage et après quelques virages par-ci et par-là, j'entrevois l'arrivée.
Je suis très heureux d'en finir, très heureux d'avoir résisté sur cette épreuve très difficile. C'est donc la délivrance, après 135 kms (!!!) à ma montre, compte-tenu de mon détour et du rallongement de la course. Après 29h19', je suis finisher de la TransGrancanaria, en 310e position.
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8 commentaires
Commentaire de AldeBleau posté le 23-03-2015 à 22:16:20
Bravo pour cette belle perf : objectif atteint !
Et merci pour ce récit, qui donne encore plus envie d'être déjà en Mars prochain,
au départ de la TransGranCanaria 2016 ! ;+)
Commentaire de ddfutmb posté le 24-03-2015 à 07:45:57
Merci ! Je te la conseille, je la trouve toujours aussi difficile avec le recul de deux semaines après course. C'est magnifique par contre. Bonne continuation!
Commentaire de canoecl posté le 24-03-2015 à 08:52:45
Félicitations pour ta course et pour ton récit, connaissant un peu le parcours j'ai souffert avec toi ! la descente sur Arteara à la frontale ça ne devait pas être facile, mais tu as repris une belle forme dans le final !Et cette histoire de sac volé, ça s'est réglé ? (vous vous l'êtes fait volé où). Encore félicitations et dommage de n'avoir pu de donner un coup de main car j'étais à l'Expomeloneras le vendredi.
Commentaire de ddfutmb posté le 24-03-2015 à 10:39:57
Merci, la descente de nuit sur Arteara n'est pas évidente mais ca peut aller. Ca sent l'écurie à ce moment de la course donc je l'ai bien vécu. Pour la valise, nous n'avons pas résolu le problème. Par ailleurs, d'autres coureurs notamment étrangers se sont fait tirer leur valise à l'aéroport. On était 5, on a mis nos valises dans le bus direction l'expomeloneras. Quand on est descendu du bus 45 minutes plus tard, il en manquait une dans la soute...Soyez vigilant pour ceux qui vont faire la course l'année prochaine! Et le taxi n'est pas cher. Pensez-y.
Commentaire de canoecl posté le 24-03-2015 à 20:47:19
Désolé pour vous, il y a donc des voleurs intéressés par le matériel de trail surement ; mais je crois plutôt à des gens qui tirent les sacs à l'arrêt du bus !prendre en compte pour l'année prochaine !effectivement le taxi est raisonable 40 € entre l'aéroport et Maspalomas .
Commentaire de ddfutmb posté le 25-03-2015 à 07:51:34
Effectivement, d'après un agent de l'aéroport, chargé de diriger les touristes vers les bons bus, les vols dans les soutes sont assez fréquents. Les chauffeurs refusent que tu montes avec ton sac. A se demander si il n'y a pas un deal avec le chauffeur (ca c'est dans mon esprit peut être trop malsain lol). Mais il faut être vigilant, c'est sur.
Commentaire de Mokiloque posté le 27-03-2015 à 17:36:43
Bravo Loïc, je t'ai suivi via livetrail tout le long de ta course.
Je comprends ta frustration car je l'ai vécu au Templiers avec ma blessure mais tu peux être fier c'est vraiment une course très difficile et tu n'as rien lâché !!
Bravo ! :)
Commentaire de ddfutmb posté le 31-03-2015 à 08:50:53
Merci, je vais bientôt mettre la vidéo en ligne. C'est une course très difficile où malheureusement je n'ai pas pu mettre tous les atouts de mon côté au même moment. C'est un mal pour un bien. Je repars motivé, toujours plus, pour travailler à l'entraînement et trouver de nouveaux moyens de m'améliorer. Et ca forge le mental pour la Réunion !
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