Récit de la course : EDF Cenis Tour - 73 km 2014, par Godot

L'auteur : Godot

La course : EDF Cenis Tour - 73 km

Date : 3/8/2014

Lieu : Lanslebourg Mont Cenis (Savoie)

Affichage : 4595 vues

Distance : 73km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

Partager :

15 autres récits :

EDF Cenis tour 73 km

Quelques semaines se sont passées depuis ce fameux 3 août. Mais comme ce fût mon premier trail de montagne, ça reste forcement un peu mémorable, ma mémoire ne risque pas trop de faillir et rendra à César ce qui est à César (dont on reparlera bientôt)...

Tout d'abord, une envie énorme d'aller m'éprouver en D+, au milieu de vraies vaches, de vaies marmottes... Après quelques marathons, une Saintelyon, des trails de collines de 30-40 km, j'avais pour 2014 une très forte envie d'aller me frotter aux nuages. Pas tiré au sort sur la CCC, je commençais alors à lire des récits pour regarder les autres courses d'été.

Alors, pourquoi celle-ci? Et bien des récits, des avis, la date, le lieu...

Un 73? Gourmand, voire folie pour un premier... Mais bon, que trois-quatre ans de course à pieds, mais, d'il y a fort longtemps, grosse grosse habitude de randonnées de fou et de haute montagne... Alors hop, je clique! je suis inscris! (au passage mon épouse sur le 30km). Cela, 15 jours avant la course.

Donc, côté préparation, hum, hum, juste faire confiance au foncier, 50-80 km par semaine, toutes les semaines de l'année, veillant à grimper de temps à autre en courant nos sommets d'île de France. Par exemple, quelques semaines avant la course, un très beau "25 bosses" que je découvrais alors, en off, avec de très sympas kikous.

Les bâtons? Jamais utilisés... Cela tournait dans ma tête... Avec, sans... Une semaine avant, j'en achète pour mon épouse... Des leki travellers... Téléscopiques, lors d'une course, je lui chippe (hé hé, réglables les téléscopiques!), les essaye sur quelques montées et... cours m'en acheter le lendemain.

Du coup, on part une semaine avant la course au Val Cenis. 20 ans sans montagne, c'est long pour le corps. Histoire de pas aller forcement au casse pipe, on se dit qu'un peu d'acclimatation...

Et là, c'est pas forcement de bon conseil, mais j'ai choisi de me fatiguer un peu, (beaucoup) la dernière semaine, plutôt que de laisser mon corps découvrir les joies de trotter à 2500 mètres le jour de la course. Et puis, comment être dans la Vanoise sans aller gambader, découvrir, randonner (du coup avec les bâtons, puis les bâtons et encore les bâtons...)?

C'est donc ennivrer de tant de beautés alpines et de kms que je suis arrivé la veille de la course, déjà un peu fatigué, mais heureux. Et puis, pour moi, c'était clair, l'objectif était de prendre beaucoup beaucoup de plaisir et de finir. Le temps? Aucun objectif calculable possible... Donc...juste finir.

Le départ de la course est prévu à 6h00 à Lanslebourg. La nuit, je ne dors pas assez profondément pour ne pas entendre la pluie, forte, qui se deverse dehors. 5h00, j'éteins le réveil avant même qu'il n'ai sonné. Je me prépare, et pars de l'hotel, dans la nuit, en ayant à faire deux petits kilometres à pieds (laissant la voiture à mon épouse qui partira sur le 30 kms à 9H00). J'arrive devant l'office de tourisme où aura lieu le départ, déjà bien trempé. Aucune idée du nombre de coureurs prévus. En fait, je constate que ça va pas être le marathon de Paris... Je retrouve Henry Kam, qui me salue très gentiment. On ne se connait pas. Nous nous sommes juste rencontrés 3 jours auparavent sur un des sentiers qu'on allait emprunter lors de la course. Y'avait une brume de dingue, et il était là à rebaliser le parcours d'orange fluo, histoire, que même dans la purée de pois, aucun coureur ne s'égare. Discussion riche sur le parcours, le Mont Cenis, les forts militaires, la flore... Je garde un très bon souvenir de cette rencontre (comme des rencontres d'ailleurs d'autres traileurs que j'allais retrouver sur la course...), du temps qu'il a passé avec nous à discuter, et surtout son acquiessement en sourire à ma grosse bétise de demander sur un ton pas assez interrogatif "le col de Sollières (le dernier col) il doit aller, lui!?!"Réponse:"Oh, oui, oui, petite montée tranquille!", et me voilà ti pas que je pars avec l'idée que Sollières, c'est tranquille! Ouaf! ouaf! Merci Henry! Bonne blague! J'en rigole encore!

Bon, bientôt 6h00. Toujours la pluie, controle du matériel (simple: Lampe, veste, gant, bonnet...). Nous étions un peu plus de 80, derrière la ligne. Dernières consignes, et hop!... c'est parti (sans cor ni trompette, histoire de pas reveiller tout le bourg).

Je voulais partir sur un 9-10 km/h de croisière avant les premières montées. Je constate, que comme d'habitude, je me laisse un peu trop entrainer, sur un 11-12. Tant pis, je me sens bien, les jambes cependant un peu lourdes de ma semaine (2100 m de d+, quand on n'a pas l'habitude, faut être un peu ballot). Et les autres coureurs m'ont l'air très très "à l'aise" (je ne parle même pas des nombreux partis encore plus vite, plus devant...)

Toujours la pluie, première montée après Lanslevillard, dans la forêt. Tout va bien, je cours sur les petites montées, les plats et commence à marcher dés que cela devient plus sec. Bon, j'ai vu sur la carte que vers le 5èm Km, cela deviendra plus dur, vers le lac d'Arcelle. Mais je ne m'attendais pas à cela. En fait rien de terrifiant, et j'avais fait plus dur cette semaine! Mais vers le 6em, voum, mon souffle devient plus alletant et ce petit lacet dans les bois me semble cruel. Plus de jus! C'est dur. Je laisse plusieurs coureurs me doubler, et là, il est clair que je dois être dans les 10 derniers. Cela ne me mine pas, mais jamais vécu ce manque de souffle. Un ruisseau, puis deux... Splash et resplash! Les saucony trempées. Passage du Single, j'étais tout seul, plus personne devant, et derrière pas encore revenu. Une fine couche de neige était là encore du matin, les lueurs du jour pointaient. C'était beau, mais j'étais déjà fatigué et les pieds trempés, une douleur me surprend au talon. Mince! Pas une ampoule! Pas déjà! Tant pis, pas loin du petit petit lac, je me sentais mieux (hé hé, fin de la première bosse!) et recommençais à courir. Le petit sentier magnifique fit place alors à une piste. Chouette, petite descente constante sur sol stable, je déroulais un peu, la forme revenant sur du 12km/h. Je sentais encore mon talon droit. Vaudra que je regarde. Et hop, le col du Mont Cenis, premier ravito. Un verre de coca, quelques tucs, deux blagues foireuses et j'attaque la montée de la Turra. 15km sont déjà efféctués. Je connais cette ascension. Je pars tranquille, et là c'est rassurant, je vois pas mal de traileurs devant et un petit peu derrière. 400 m de D+ sur moins de 2km. Allez! Je sens toujours mon talon, qui me fait mal. En haut, je prendrai le temps de regarder. Tiens, plus de pluie depuis un bon moment. D'ailleurs, il commence à faire chaud... Toujours avec ma veste... En haut, je prendrai aussi le temps de l'enlever.

Tiens!, le voici le sommet, enfin cet entre sommet, puisque nous sommes entre le fort de la Turra et le pas de la Beccia où nous allons aller. Ce fort, la course ne nous fait pas passer dedans. Et je le recommande pourtant! Quel beau lieu, surprenant! Ces vieux corps de batiment, ses tunnels, tout ouvert au vent et aux visiteurs. ET quelle vue sur la vallée! et de l'autre côté sur le lac du mont Cenis! Important ce fort, historiquement! Ses soldats français, lors du dernier conflit (39-40) se sont battus, jusqu'au bout! fort invaincu! C'est d'ailleurs des Chasseurs Alpins du 13em bataillon "sans peur et sans reproche" qui avaient enlevé le Roc noir au col du petit saint bernard (pour ceux de l'utmb et de la tds...) qui nous aiguillèrent pour le pas de Beccia. Un gel en marchant et hop, c'était reparti. "Mince, j'ai oublié de regarder mon ampoule et d'enlever ma veste!" Pas grave, je ne sentais plus mon talon et le ciel commençait à se recouvrir avec un peu de vent. (Faut dire que le pas de Beccia est à un peu plus de 2700 metres). Quel beau sentier, en balcon. Fini le vert, ici tout devient plus minéral. En contre bas, des anciens batiments en ruines. Peut-être encore des batiments militaires? La montée sur Beccia, mis à part un lacet, n'est pas vraiment sec, mais le sentier est étroit (enfin, pour moi) et ne m'incite pas à courir. Je marche prudemment et en profite pour regarder ce magnifique paysage. Trois Chasseurs alpins nous attendent au pas. Je l'avais déjà montée dans la semaine et en connaissait la vue magnifique et les bornes de l'ancienne frontière italienne. Je ne m'attarde pas et entame tout seul la descente un peu raide de la Beccia. Prudent au début, je me remets en course des que le sentier redevient plus "humain pour un parisien". Je cours bien, avec plaisir, à bonne allure vers le second ravitaillement. En fait, là, on replonge vers le lac. C'est beau, il est d'un bleu turquoise incroyable. Loin devant, un ou deux coureurs. Loin derrière, un ou deux coureurs. Au pieds du lac, le ravito enfin, où nous sommes trois quatre à boire eau, coca, un peu de tucs et peu de pain d'épice... Les personnes de l'organisation sont adorables. Je prends un peu de temps pour discuter. Et je repars.

Je connais le chemin pour le prochain sommet, le fort de Patacreuse. Très, très beau. Belle petite montée constante. Le début, sur la piste véhicule, je sais que je peux la courir. Nous sommes au 30 èm Kilometres, et déjà 5h25 de course. Mais après Patacreuse, enfin, après le ravitaillement suivant au petit mont Cenis, ce sera l'inconnu. Alors je me dis "autant me preserver un peu". Deux trois coureurs devant, à trois cent metres, deux trois derrière, à trois cent mètres, tout le monde marche hardiment. Ce chemin en lacet jusqu'au fort est d'une très très grande beauté! (je sais je l'ai déjà dis!) Et comment les militaires ont su construire cela dans les barres rocheuses! Et puis, que de marmottes! La fin est un peu plus rude. Mais ce fort à la fois visible et enfoui! C'est une vision lunaire. Et toujours cette vue sur le lac, maintenant au loin, avec le fort de Varisselle! Il fait pas chaud, les deux coureurs devant sont juste devant moi maintenant, avant le sentier en balcon où y'a du "gaz sur la gauche". Un chasseur alpin est là au début du sentier, un autre à la fin, histoire de compter qui est passé... Rien de dangereux, mais encore une fois très beau. Je marche à la Parisienne, donc prudemment. Houps, quelqu'un derrière moi, je stoppe, demande si il veut passer? "Non, non, je te suis, t'inquiètes". Nous étions au dernier ravito ensemble. Et bien, de là, 36èm Km, on allait finir ensemble. Papotte, contemplation commune des paysages... tout allait donc passer très vite! Et la même prudence commune (qui ne fait pas de bon traileur, mais qui fait de bon traileur "premier trail de montagne", comme pour moi!, genre, allons allons, doucement, gardons-en un peu pour le dernier col! qui n'était pas encore pour tout de suite le dernier, y'avait encore Clapier avant!). Alors merci Louis pour ce chemin ensemble! J'espère bien qu'on en refera ensemble!

Descente en marche rapide vers le refuge apres le sentier en balcon, et ça parle et ça parle, et je dis n'importe quoi à Louis sur le dernier Col de Sollières peinard et blabla... Au refuge, troisième ravito. Du monde, beaucoup de monde! Qu'est-ce! Qui vient troubler ma course d'ermite! Ben, juste tous les coureurs du 50 Km! Et oui, ravito commun celui là. Du coup, faut jouer (un petit peu, tout est très relatif) des coudes. Papotte un peu avec Henry, et d'autres personnes de l'orga. A partir d'ici, on fait une boucle de 16 km pour revenir au même ravito. (Les coureurs du 50 partent déjà sur la montée de Sollières). J'avais cru remarquer sur la carte (formation assez longue de géographe, hoooo la honte! je me cache!) que cette boucle était assez peinard, du genre là je recours pour regagner du temps... Et ben, assez sèche la première bosse, et puis après quand ça ne montait pas durement, le cours d'eau que l'on suivait, avec ce qu'il avait plut toute la semaine, avit fort pris ses aises... Pas de chemin, fichtre, juste aller de pierres en pierres! Allez courir là dessus, splash et splash! Enfin très très technique pour un parisien! Moi je suis trois quatre fois par semaine le grand canal du chateau de Versailles! Je peux vous dire que c'est autre chose! il est sage et domptée lui! il bouge pas! J'ai cru lire l'avis d'un bon Kikou que ce trail était roulant! Vu son temps, clair pour lui. Comme quoi, c'est très très relatif ces expressions. Parce que courir dans le petit vallon vers le lac de Savine, faut de sacrées bonnes chevilles et une bonne expérience!

Et Louis et moi, prudence, prudence, en laisser pour le dernier col! Et puis que c'est beau! Aux confins de notre territoire, ce ruisseau, puis ce lac, puis la frontière italienne! Magnifique! Et penser que c'est probablement là, plus sur que partout ailleurs (genre Tarentaise, mouai...) qu'Hannibal est passé là avec ses éléphants! là! ici! là où je trotte! Idem pour César avec ses légions! Par ce Col Clapier, dans ce vallon de la Savine! Arrivé au col, deux chasseurs alpin nous poinçonnent notre dossard (et oui un aller et retour à vérifier!) et on repart. Sympa aussi cet aller et retour où l'on croise finalement tous les coureurs (on n'a manqué les trois quatre premiers) avec des "bravos!" et "allez courages!". Au retour, à notre tour de lancer des courages! Un peu d'escalade apres une bosse sacrement sèche et retour vers le refuge! Enfin!

Tuc, coca, pain d'épice! Hum ça fait du bien! Nous sommes au 55 km et 10h35 de course (et marche). Tiens j'ai toujours ma veste. ET plus mal au talon depuis longtemps!

Allez, la montée tranquille de Sollières! Bon ça commence sur un chemin, déjà pas si tranquille que ça. Et puis avec Louis, on les voit les coureurs devant, dans le pentu! dedieu! On rattrappe un couple d'Italiens scotchés dans la pente. On les reverra plus mais ils sont pourtant arrivés bien avant nous- y'a des mystères tout de même sur cette planète! Et Sollières, ça monte, on croit voir la fin de la bosse! délivrance! Que nenni mon prince! Arrivé là haut, c'est à la fois écoeurant et féérique: comme dans les déserts, une succession incroyable de dunes à monter et à descendre, et tout au loin, au loin là bas, la dernière, sans doute, le COL! Moi qui boit jamais rien, je repensais à tous ces récits de courses qui se finissent toujours par une petite mousse. Et bien là, on m'en a servi une bien fraîche, et avec plein de mousse, plein de faux cols, de Dieu! Heureusement, les marmottes étaient là, alertes et vives pour nous ravir et nous faire rigoler. A gambader comme des folles! Plus austères les pauvres chasseurs alpins qui au col commençaient sans doute les pauvres à trouver le temps long, et frais. Parti de Chambéry vers 1H du matin, grande marche aller dans la nuit et retour ce soir pour nous encadrer!

Bon, pour nous, presque plus que de la descente! Alors oui, chemin 4X4, mais que la montagne est belle. Et nous étions presque seuls avec Louis, le jour tombait, et plus qu'une dizaine de Kilomètres! Retour dans les bois, ça tombe bien il se met à tomber de la grèle! Bon ben, moi, j'ai jamais enlevé ma veste, alors, tout va bien, et super cette bonatti!

Bon, à vrai dire, sur ces derniers kilomètres je commençais à sentir mes jambes. On marchait vite, mais plus trop l'envie de courir. J'aurais pu, sur. Mais je regardais tout et profitait de la nuit qui commençait à tomber tout doucement. Dernier ravito, là haut, en haut du bourg, et puis cette descente piste bleue, de la Ramasse. C'est là que je vois qu'il faut que j'apprenne les descentes. Je suis loin de me laisser aller. Tout en retenu. Et les bâtons! Merci les bâtons pour l'équilibre!

Oua, les maisons! Derniers quelques cent mètres le long de l'Arc! et puis l'arche! Mon épouse qui m'attend vaillemment et qui a fini son 30 depuis fort longtemps! Bon, mis à part Henry et le speaker, y'a ...3 ou 4 personnes. Mais il est tard! 14h42 que nous sommes partis! et près de 78 km à ma Garmin (pas 73!).

Que de plaisir! On monte les escaliers de l'office de tourisme pour un repas (en fait, pas faim, une soupe) et papotte avec quelques coureurs encore présents.

Alors que dire sur cette course? J'ai lu des avis, des récits de cette année. Je comprends ce qui a été dit sur le prix, les lots, les bofs, les ceci et cela...

N'en demeure pas moins que tout ça, comme pour toutes les autres courses, ça doit pas être rien à organiser. Moi, tant que j'ai pas fait (organiser une course) je préfère pas trop dire.

En tant que participant, pour moi, et cela reste très subjectif, j'ai adoré. Elle fut un grand bonheur, 14 h de réel plaisir, même avec ce début qui m'a séché sans que je sache pourquoi. Des paysages, des sentiers et chemins magnifiques, des bénévoles absolument adorables, un organisateur de même...

La triche possible sur le 30 était aussi (pas la même coupe) possible sur le 73... Mais bon, si y'en a qui on commis cela, ça les regarde, peuvent être contents et fiers, mais c'est quand même pas de la faute de l'organisation! (il me semble, et je crois pas que le flicage total de tout soit une solution...et je suis pas pour la délation non plus, vive le libre arbitre!)

Du coup! que je la recommande cette course! Chaudement! vivement! Allez courir sur les pas d'Hannibal, de César, de Napoléon (lui aussi, dans le même sens qu'Hannibal), allez vous frotter à ces forts militaires italiens et français où poussent désormais sereinement des edelweiss, si, si)! Que c'est beau et plein d'histoire!

Pour moi, si j'ai la chance d'être tiré enfin au sort pour la CCC, presque sùr que je viendrai quelques semaines avant m'éprouver sur un 30 ou 50 km ici!

PS: en retirant mes chaussures le soir, ma chaussette droite, au talon s'était déchirée. Du coup, un trou saignant, noir de terre... Et ma Saucony Xodus rouge droite plus rouge que la gauche, qui m'avait bu tout mon sang, vampire qu'elle est la pas belle!

Bon, que ça comme bobo! Mais c'est dingue comme dans l'effort, on peut ne plus rien, mais alors rien de rien sentir!

2 commentaires

Commentaire de bubulle posté le 05-09-2014 à 08:22:07

Content de voir que les anciens récits du Cenis Tour t'ont incité, pauvre yvelinois, à aller te risquer chez les rudes montagnards savoyards et te confronter au col de Sollières (hahaha, la p'tite montée facile......je la recommande d'ailleurs par grande chaleur).

En tout cas, cette première (un "presque 80" pour commencer, en montagne, faut oser) me semble une réussite et ne peut que t'inciter à recommencer. CCC ou autre, il y a le choix (je ne peux que tu recommander de penser à la Montagn'hard), et comme on dit toujours "la montagne, ça vous gagne".

A un de ces quatre, au détour d'un chemin de parigot...ou ailleurs.....on pourra causer cartes vu que tu as l'air à peu près aussi psychopathe du détail que je le suis...:-)

Commentaire de Godot posté le 05-09-2014 à 12:46:07

Merci Bubulle! Et évidemment, merci de m'avoir par ton récit de l'an passé si bien inspiré!
J'ai fais les 25 bosses en juin avec Bert', alors c'est avec beaucoup beaucoup d'attention que j'ai suivi votre périple sur la TDS.
Bravo! Bravo!
Et que ça chatouille les jambes de remonter en haut des montagnes!
En attendant, je suis assez tenté par l'Origole… Juste des histoires de planning.
Quoiqu'il en soit, c'est avec grand plaisir que je te rencontrerai - certainement - cette année sur une course ou un off (genre pont de Paris)

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.04 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !