Récit de la course : Trail de la Vallée des Lacs - 81 km 2014, par poucet

L'auteur : poucet

La course : Trail de la Vallée des Lacs - 81 km

Date : 21/6/2014

Lieu : Gerardmer (Vosges)

Affichage : 3914 vues

Distance : 85km

Objectif : Se défoncer

14 commentaires

Partager :

23 autres récits :

Grand Trail de la Vallée des Lacs : Poucet en tient une couche

Grand Trail de la Vallée des Lacs :
Poucet en tient une couche




Cela fait déjà quelques années que je raconte mes histoires de trail sur le Forum CCK et sur Kikourou. Les courses à Poucet c'est toujours un peu la même rengaine : départ pépère, on chauffe le diesel on ramasse a la fin. Blabla et reblabla, les lecteurs risquaient bien de se lasser ... Fallait trouver quelque chose d'un peu plus original pour pimenter ce nouvel épisode Vosg'pat pur jus.

A Gérardmer je suis en terrain connu, je dois être à mes six ou septièmes participations au Trail de la Vallée des Lacs. J'apprécie le cadre, l'ambiance, la convivialité qui entoure cette épreuve 100% terroir, parfaitement orchestrée par une joyeuse bande de passionnés et qui évolue judicieusement au fil du temps.

Pour cette année, Marc et son équipe nous ont mitonnés une version Ultra de 85 km et 4200D+ , dont le profil laisse présager quelques passages bien velus. Au rayon des nouveautés également, le site de la course est installé au bord du lac ... Y aurait comme un petit air de Maxi Race pour ce rendez vous du trail Géromois. 

Danièle m'accompagne pour ce WE ensoleillé dans les Vosges. Nous prenons la route de Gérardmer Vendredi après midi pour rejoindre le "Pigeonnier", un petit pied à terre proposé par le camping de Ramberchamp, à 300 m de la ligne de départ. Après avoir récupéré le dossard, on ne traine pas : préparation de l'équipement, pasta maison et dodo ... J'entendrai bien la clameur à l'heure du premier pétard des bleus contre les p'tits Suisses, et ensuite plus rien. J'ai dormi comme un sac.

Samedi matin, 5h du matin, nous sommes 206 (sur 274 inscrits) à prendre place dans le Sas de départ. La météo s'annonce idéale. 





J'étrenne ma nouvelle ceinture Raidlight à deux bidons. La grande poche arrière permet de ranger le matériel obligatoire, très light sur cette course : coupe vent, couverture de survie, sifflet, frontale. Le téléphone n'étant pas mentionné, je ne m'encombre pas à le trimballer. Par soucis d'allègement maximum toujours, les bidons sont remplis au deux tiers pour rejoindre le premier point de ravito ou m'attendra Danièle. Je pars également pour la première fois avec des bâtons pliables que j’entends utiliser uniquement dans les montées longues. Dans la pochette devant, quelques barres et pates de fruit.

Hormis les 3 premiers kilométres, je connais bien la première section qui est identique à l'an passé. Je sais que ces 21 premiers kilomètres sont globalement roulant, les bâtons resteront donc dans le carquois. J'ai tablé sur une moyenne d'environ 8km/h jusqu'au Pont du Bas, soit un passage entre 7h25 et 7h40 ... Je passerai à 7h26, pile poil dans le bon timing. 

Pas grand chose à signaler, hormis une petite hésitation dans la descente sur le point de ravitaillement, du à un balisage ponctuellement défaillant … C’estl à l’occasion de préciser que c'est moi, fort de mes souvenirs 2013, qui ai remis le groupe sur la bonne trace. Voila, ça c'est dit .... 



Pour la suite j’ai tablé sur une moyenne entre 6 et 7,5km/h en fonction du profil. J’ai mémorisé également les zones ou les bâtons me seront utiles. Danièle me passe de nouveaux bidons et quelques vivres. Je vire les manchettes, échange le buff contre une casquette … Un bisous et c’est reparti … 

Je déplie donc mes Raidlight pole carbone pour la première fois dés la sortie du ravito, en attaquant la grimpée en direction du Col Brabant et du Collet Mansuy. J’alterne marche et course suivant l’inclinaison de la pente, le mouvement se met en place naturellement … Le repliement est un peu plus délicat. En dépit de quelques bonnes séances d’entrainement, mon geste n’est toujours pas assuré. J’arrive néanmoins à refourrer le tout dans le carquois avant de plonger sur le Lac des Corbeaux. Ca fait un peu gling gling dans les z’oreilles, mais tant pis … ça ira bien jusqu’à la prochaine montée, en direction du Bramont. A cet endroit j’ai déjà pris une bonne marge sur mes temps de passage prévisionnels … Le parcours est exactement le même que l’an passé. Le Pont de Blanchement, second point de ravitaillement au km 40 arrive très vite … 

Lionel, mon copain facteur, a retrouvé ses jambes et passe au ravito avant moi ...



 
 
Danièle aussi est rodée. Sa présence discrète mais efficace me permet de limiter au maximum les temps d’arrêt. Cette fois çi les bidons sont remplis pratiquement au taquet en prévision de la difficile section qui se profile : l’un toujours en boisson énergétique, mi Caloreen, mi Hydra Orange, et pour l’autre j’innove en embarquant de la St Yorre. Je charge un peu plus les vivres également, car le ravitaillement suivant à Mittlach est trop compliqué d’accès pour Danièle, et il me faut donc anticiper le retour jusqu’au Sotré.

Je repars en trottinant, et reprend les bâtons peu avant le Lac de Blanchemer . il y a un gros raidard juste après, et ça reste bien piquant jusqu’au Rainkopf. Je suis bien en avance sur mon timing au passage de la Route des Crêtes et loupe mon RV avec Carlos … Désolé Carlos.



Arrivé sur la crête je prends cette fois ci le temps de m’arrêter pour bloquer correctement mes bâtons dans le carquois avant de fondre sur le versant alsacien, pour une nouvelle section inédite et variée, à la fois technique et très esthétique. Du brutal de chez brutal … Les bâtons seront encore utiles après la Kolbenwasen, avant la longue et délicieuse degringolade sur Mittlach. Il avait raison le Marc … Quelle vue sur la vallée, quel plaisir sur le single souple qui nous dépose au cœur du village. Avec ce ciel bleu limpide et une température idéale, c’est véritablement un must pour trailer gourmand.

A Mittlach, kilomètre 56, j’ai grand plaisir à m’enfiler deux bouillons aux pâtes, pendant que les bénévoles me font le plein des bidons. Ce sera mon seul véritable arrêt, peut être 5’… Je repars en marchant, en avalant quelques bouts de fromages. A la sortie du village, on arrive dans LA difficulté du jour : l’infernale remontée sur le Honneck, versant Sud, sur des sentiers abrupts et hyper techniques, parfois limite escalade, ou les bâtons se montrent plutôt encombrants. C’est chaud, très chaud … 

Dans cette zone rocheuse un promeneur m’indique 19ème. On sort de la forêt un peu plus haut : pendant que je me traine péniblement à deux à l’heure, en levant les yeux j’aperçois la foulée légère des  coureurs du 55 km qui s’amusent sur la crête … Les deux parcours se rejoignent avant la montée finale sur le Hohneck. Là je me surprends à suivre sans problème le rythme des gars du 55 … mais je sens un truc bizarre coté droit : il manque un bout à mon bâton, la pointe s’est barrée … Pfff, première utilisation en course et déjà naze. Pour du matos à 130 €, ça craint vraiment … 

Il doit être dans les 14H lorsque je passe au sommet ou j’ai le plaisir de trouver mon ami Snoopy et son petit fiston Axel. Pas de bol pour la visite surprise d’Estelle et Patrick, qui sont arrivés un poil trop tard. En tout cas je suis touché par cette attention des copains du vélo …. MERCI MERCI pour votre soutien.

Je bascule donc vers le Sotré ou je retrouve Danièle quelques minutes plus tard pour un nouveau ravito express. Avec les deux parcours il y a beaucoup de monde autour de la table, et c’est royal de pouvoir compter sur l’aide de Danièle. A cette heure, j’apprécie de retrouver un bidon de St Yorre bien fraiche ….



Les jambes sont toujours aussi bonnes. Avec la densité du aux parcours communs, je double sans cesse des coureurs et mentalement c'est sacrément bon. On passe le Collet et, avec les bâtons, le gros raidard qui suit se négocie parfaitement. Après Balveurche on évite cette année la crête pour emprunter un grand chemin … C’est moins fun, mais c’est parfait pour celui qui est encore en état de courir. Et ma fois, ça va plutôt bien pour le Poucet. Trop peut être, puisque je loupe une bifurcation sur la gauche qui conduit sur une trace qui longe une cloture, droit dans le pentu, vers Longemer … Je m'offre donc une petite séance de jardinage inutile avant de rebrousser chemin et de retrouver le bon parcours. Peut être dix minutes de perdues. Quelques uns en on profités pour me repasser … Je reviendrai sans forcer avant Longemer et cet épisode sera finalement bien anecdotique.

A peine 30’’ sur ce ravitaillement, le temps de prendre deux derniers bidons et un gel. J’ai une heure et quart d’avance sur mon timing, il reste dix bornes et je me sens vraiment super, bien plus frais que l’an passé au même endroit alors que j’avais 20 bornes de moins dans les cannes. Je repars officieusement en 15ème position.

Là encore, le terrible raidard qui débute cette dernière ascension se négocie "facilement", l’effet bâton (même raccourci) est indéniable, c'est un bonus évident. Je me surprends à pouvoir relancer lors que la pente s’adoucie. En haut je reconnais ce grand chemin linéaire et un peu monotone, avec ses talus qui s'enchainent …

Paradoxalement, dans un final sur du long, ce sont les sections faciles qui sont le plus difficiles à gérer. Lorsque c’est pentu on peut toujours se dire que tout le monde va marcher, et ainsi s’autoriser à ralentir. Lorsque c’est roulant il faut chercher les ressources mentales pour courir sans fléchir, et sans retourner … Le top du top étant de faire croire qu'on court “facile”, histoire d'enfumer la concurrence éventuelle ...

Bref nous sommes aux alentours du kilomètre 80 et je maugrée après l’abruti qui a retourné la flèche sur ma gauche. Je retrouve heureusement rapidement la rubalise et le balisage orange … Selon mes estimations je dois arriver avant 16h30, il doit me rester 15 minutes de course, je suis un brin euphorique, fier de ma perf … 

Bientôt 17h, je ne suis pas arrivé mais le parcours est super sympa … Ils ont du rallongés un peu pour nous faire une surprise. Il n’y a personne ni devant ni derrière, mais je suis sur un sentier parfaitement balisé. Il n’y a aucune raison de douter, il ne faut surtout pas douter … courir, toujours courir. Je fais le tour d’un joli petit lac sur des passerelles en bois, puis un single souple. Purée c’est beau, vraiment sympa ce nouveau final …

17h30, tiens une station de fond, un tremplin, le Lispach, ça me dit quelque chose … quand même, ils auraient pu mettre un point d’eau supplémentaire, je suis carrément a sec. Bifurcation à gauche, on passe dans un tube et on attaque une nouvelle grimpée … probablement qu’ils nous ramènent vers Grouvelin, pour terminer "comme d’habitude " …

18h … ce sentier est vraiment difficile, plein de caillasse, des rochers acérés, sombre, interminable. Bon là, c’est gonflé, je trouve que c’est trop. Faudrait penser à arriver … Ceux qui sont entamés vont en baver !!! Ouf on sort enfin de ce traquenard, nous voici sur les chaumes, une cabane sur la droite et une bande de jeune imbibés qui festoient. Quelques plaisanteries lourdes qui n’atteignent pas mon cerveau et je poursuis sur une jolie trace dans les herbes hautes. Ouf ça descend, c’est sûr on va arriver sur le Lac par un endroit inédit. Ah ben, encore une relance à gauche … bizarre, mais qu’est ce qu’il est bon ce single. De beaux lacets et …. génial, une source. Trop bien. L'eau est fraiche, je bois goulument, c'est bon. Je rempli un bidon à moitié, ça suffira bien pour les dix minutes qu’il me reste.

18h30 … tiens, une espèce de pont en forme d'échelle, avec des barreaux disjoints. Purée, faut faire gaffe, on aurait vite fait de se mettre en travers sur ce truc. Puis on débouche sur un grand chemin, avec des maisons en contre bas. Mais pas de balisage … Le lac doit être en bas, donc j’essaie à droite. Y a une route, mais pas de lac et pas de rubalise. Bon, j’essaie dans l’autre sens alors … Je remonte, un coup d’œil sur la gauche et toujours personne sur le single. C’est bon, personne ne m’a rattrapé. On continue … Croisement suivant toujours rien. Et là que je me dis "y a un truc" … demi tour, je refonce vers les maisons, interpelle un papy qui est en train de passer sa tondeuse :

- Z’avez vu des coureurs M’sieur ??? 
- Non, pas de coureurs
- C’est par où Gérardmer …
- Gérardmer, ben c’est de l’autre coté de la montagne …

Glups, le doute n’est plus permis, je suis dans la mouise … Là on s’en fout du classement, il est juste question de rentrer à la maison avant la nuit. Je reprends le grand chemin qui monte, au pif, pour passer de l’autre coté de la montagne, comme a dit le monsieur. Et je me sens tout con de ne pas avoir de téléphone pour prévenir l’organisation, Danièle qui doit se faire un sang d’encre, et Snoppy qui se faisait une joie de me retrouver à l’arrivée.

19h … Un grand carrefour, un panneau indique Gérardmer à 6h par le GR5 … Glups, là je suis mal. Heureusement j’ai bien la frontale et la couverture de survie dans la poche. Et ouf … une nouvelle source et cette fois je remplis les 2 bidons au taquet. C’est relativement plat et je repars en trottinant. Et là, je me retrouve dans un coin qui me dit quelque chose. C’est la cabane des imbibés et je retrouve le balisage. 

- C’est bien par là Gérardmer ???
- P’tete ben qu’oui …

Génial, je me remets sur la trace et allons y. Rétrospectivement, je me dis aujourd’hui que j’avais les neurones bien attaqués … C’est ainsi que quelques minutes plus tard je me retrouve au même carrefour sans balisage. Là je suis rentré dans une maison pour demander ou j’étais … 

- Vous êtes à la Bresse mon brave Monsieur, juste sous la station de ski ....

Les copains sont tous arrivés depuis bien longtemps ....

Laurent, qui termine second V2 sur le 55 ...



Lionel, également second V2 mais sur le 85 ...



Charly et Yannick les copains du THK, qui ont fait la course ensemble ....



Les organisateurs sont quand même soulagés de voir ma tronche déconfite, Danièle et les copains aussi … Et moi je suis vraiment confus d’avoir mis tout ce binz … 

Le temps d’une bonne douche réparatrice et on profitera de l’excellent repas servi après la course, puis s’endormir sans un pli, dans un vrai lit, sur les bords du lac. C’est quand même bien mieux qu’un bivouac à la frontale tout seul paumé au cœur de la forêt vosgienne.



C’est une faim de loup qui me réveillera de bon matin, Dimanche … l’occasion d’une petite balade le long du lac pour aller au centre ville et faire l’ouverture des boulangeries. Il y a déjà un joggeur qui tourne, tiens un profil qui me dit quelque chose. C’est Pascal Guiguet, pourtant pas inscrit sur la course mais representant probablement le nouveau sponsor Scott et accompagnant Céline Lafaye qui couraient le 27 bornes du TTN Court.

D’ailleurs, j’avais prévu d’aller faire un tour sur la course, histoire de voir les champions de prés, du coté de Lispach justement … Mais Danièle étant un peu saturée, nous avons finalement changé le programme …

Un petit coucou à Thierry et Axel qui était installés à deux pas du camping ...





Puis direction La Bresse et son marché, à faire les touristes,à la recherche d’un bon pâté lorrain … pas facile d’ailleurs, certaines boulangeries proposant de pâles imitations. Nous avons trouvés notre bonheur, pour un pique nique et une balade récupération sur les hauteurs du Lac de Kruth …



Avant de rejoindre Bridouland, Pascal et Vanessa pour une grosse soirée à potasser notre futur TriRhena 1000 …

TriRhena ou la participation est bien en dessous de nos espérances, mais ou il est toujours possible de se s'inscrire, pour se lancer sur cette aventure qui promet d’être belle ….

A bientôt pour un prochain épisode .... 







14 commentaires

Commentaire de crocodile posté le 24-06-2014 à 22:25:56

Excellent, je me suis bien marré en lisant ton aventure. Félicitation tout de même pour la belle distance parcourue ;-)

Commentaire de poucet posté le 27-06-2014 à 21:32:49

Merci echoes ... si mes histoires de trail font encore marrer, c'est bon signe !!!

Commentaire de magamanu posté le 25-06-2014 à 20:19:38

Bravo Gilles j'aviserai Marc que tu as trouvé le parcours trop court!

Commentaire de poucet posté le 27-06-2014 à 21:36:03

Salut Manu ... ben t'étais ou ??? T'ai pas vu à Gerardmer ??? Toujours la forme ???

Commentaire de Renard Luxo posté le 25-06-2014 à 21:04:45

Super récit et course en dépit de ta mésaventure. Un gars en mesure de boucler ce parcours en moins de 12 heures, çà laisse rêveur. Perso, j'ai puisé profond dans les réserves pour descendre sous les ... 14h ... Je crois que j'ai encore un peu de boulot avant l'UTMB fin août.

Commentaire de poucet posté le 27-06-2014 à 21:38:37

Ce parcours était vraiment difficile. Finir en dessous de 14h c'est trés bien, et au contraire ça doit renforcer ta confiance pour l'UTMB !!!

Commentaire de Dozer posté le 26-06-2014 à 08:15:06

Bravo pour ce parcours hors piste, mais un mauvais point pour ne pas avoir pris le téléphone. Comme quoi, on apprend de ses erreurs ;)

Commentaire de poucet posté le 27-06-2014 à 21:41:18

Le jour ou je n'aurai plus rien a apprendre ça sera chiant ... Tu as raison, le téléphone sur ce format de course est indispensable. Même s'il n'est pas mentionné dans le matériel obligatoire;

Commentaire de randoaski posté le 26-06-2014 à 21:53:06

Récit toujours aussi sympa. Finalement je sais pourquoi tu as fais des bornes en plus: c'est en prépa pour l'UTMB! J’aurai du te rappeler qu'il y avait le 27km le lendemain, tu ne te serais pas retrouver tout seul (rires).
Au plaisir et bonne fin de prépa pour ta jolie balade de fin aout.

Commentaire de poucet posté le 27-06-2014 à 21:45:01

Je rebondis ... Pourquoi ne proposerais tu pas un challenge sur les 2 jours, comme ça se pratique déjà pas mal ici ou là. Je verrais bien 85 le Samedi + 55 le Dimanche, avec bivouac ou hebergement sur place ... ça pourrait être sympa.
J'espère qu'on aura une météo aussi favorable pour la Grand Messe du Mont Blanc

Commentaire de randoaski posté le 27-06-2014 à 22:44:34

L'idée de départ c'était de faire un challenge 85 + 27 ou 55 + 27. Mais avec les derniers rebondissement sur les points UTMB, toute la lourdeur de la nouvelle orga on a laisser tomber pour le moment. Par ailleurs, 85 + 55 ce n'est pas possible: trop gourmand en bénévoles, en ressources (secours, ravitos etc...), ou alors par quelqu'un d'autre à un prix que je trouverai trop cher (coup des secours) ou alors il faudra me payer un plein temps (rires). En plus on m'a m^me demandé un vrai 160 avec 9 ou 10000 D+. Mais je crois qu'à un moment il faut savoir être raisonnable. On va plutôt essayer de faire un édition 2015 la plus parfaite possible, le reste on verra peut etre un jour.

Commentaire de poucet posté le 28-06-2014 à 04:43:30

Ah ben tu vois, chui même pas au courant des derniers rebondissements points UTMB. Perso je m'en tape des points UTMB, ce n'est vraiment pas ce qui me motiverait pour revenir l'an prochain.
Tu as raison, il faut rester raisonnable et faire avec les moyens humains disponibles. Bien mieux selon moi que les "pros" ...

Commentaire de PhilippeG-641 posté le 10-09-2014 à 14:13:27

Incroyable ton histoire Poucet, c'est donc aux environs du 80e km que tu prends cette mauvaise direction ?
Punaise, pas de bol, t'était pourtant bien placé !
Sinon, ça y est, je l'ai peut-être trouvé mon trail Vosgiens pour 2015, à voir... ;-)

Commentaire de poucet posté le 10-09-2014 à 20:48:32

Ah oui, excellent choix, celui là est vraiment trés bien. Parcours superbe, niveau sportif bien corsé, ambiance excellente ... Il est bien possible que l'on s'y croise. J'ai une revanche a prendre avec moi même ... Hé oui, il devait rester à peine 5 bornes et j'avais les bonnes jambes quand j'ai merdouillé !!!!

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.09 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !