Communauté des sports d'endurance

Données course
Distance mesurée: 25,2 KM.
Température au départ: 16°C.
Temps: Beau.

Données perso
Poids: 83,8 Kg.
Objectif: 3h15'.

(ouvrez la carte dans un nouvel onglet pour la voir en pleine résolution)

20ème semaine, 20ème course.
Aujourd'hui j'avais le choix entre la Ronde Nansaise, le Cap Nature à Plan de Campagne, et l'Ascension du Saint-Quinis à Besse-sur-Issole.
Et comme je suis un peu fada sur les bords, j'ai choisi le trail.
25 bornes, 4 bonnes côtes, de la descente technique, du monotrace à la pelle et du beau paysage.
3h15' d'aventures, au pifomètre.
3 semaines après le marathon, ça devrait passer.

Arrivée à Besse après 1h30 de route, retrait du dossard et petit coup d'oeil aux alentours.
La colline à grimper a l'air bien haute, vue d'ici.
Très peu de concurrents au départ, et ils ont tous l'air bons. J'espère ne pas finir bon dernier.
Pas d'échauffement, pas de Camelbak. Juste un téléphone dans la main droite, une bouteille dans la main gauche, on s'installe au milieu du peloton et on s'accroche.
Le départ est donné à 9h00 devant le Collège pour moins de 100 coureurs.

KM 0 à 5,5:
Dès les premiers mètres ça se rétrécit, ça monte et ça se bouscule. Heureusement qu'on est pas nombreux.
Je me fais immédiatement doubler par Peggy, future 1ère SEF, et par un type qui court avec son chien.
Au bout d'un kilomètre et demi, le chemin s'élargit et chacun trouve son allure de croisière.
Pas de douleur, pas de fatigue, plein de monde devant et derrière, tout va bien.

KM 5,5 à 11,5:
L'ascension vers la chapelle de Saint-Quinis commence, tout en sous-bois. Obligé d'alterner entre marche et course pour m'économiser.
Je me cale derrière le dossard 95 qui fait comme moi.
7,5 KM: passage devant la chapelle, que l'on ne peut malheureusement pas voir depuis le parcours du trail. Dommage.
Suit une descente moyennement technique de 500m qui mène au premier ravito. Le dossard 95 s'y arrête, moi pas. Essayons de le semer.
Sur les 3 kilomètres qui suivent, le parcours devient difficile et accidenté. Heureusement que c'est presque plat.

KM 11,5 à 17:
Petite faute d'inattention, je rate une balise et quitte le parcours.
Rebrousse chemin, repart, mais le dossard 95 est maintenant loin devant. 2 minutes de perdues.
12,5 KM: ascension vers la vigie. 2 KM de côte sur chemin large, et pas beaucoup d'ombre.
Le dossard 95 a un sérieux coup de barre et j'en profite pour le dépasser, mais je suis sur le point de craquer moi aussi.
1,5 KM de descente plus tard, le deuxième ravito est là et je n'ai plus de jus du tout.
Peux même pas profiter de cette longue section d'1 KM bien large sur la Piste de Saint-Quinis pour courir un peu. Comme si je m'étais pris le mur du marathon.

KM 17 à 21:
Peux toujours pas courir. Mais en marchant au pas je rattrape peu à peu le dossard 23, une fille blessée au genou qui peine un peu en cette fin de course. Voilà un bon lièvre pour moi.
Au point de contrôle du KM 18, je demande aux bénévoles si nous sommes bons derniers. Non, il en reste encore derrière.
Avec le moral boosté par cette nouvelle, j'en profite pour enclencher la 1ère et trottiner un peu jusqu'au ravito du KM 20.

KM 21 à 25:
Au KM 21, un mur en monotrace. Tiens, je l'ai raté dans mon repérage celui-là.
Une violente crampe à la cuisse droite l'accompagne. Super... ne sachant pas trop comment gérer les crampes, je continue en boîtant jusqu'à ce que ça s'en aille tout seul.
KM 22: fin de la côte et fin de la crampe, à partir de maintenant ça déroule jusqu'à Besse.
Plus détendu maintenant que je sais que la fin approche, je rattrape assez rapidement le dossard 23.
Arrivé au Lac de Besse, je promets à un bénévole de ne pas la doubler. Bien sûr, la galanterie avant tout.
Mais au dernier virage, je pars en sprint. Ben oui, parce que je compte bien la laisser gagner mais elle va devoir bosser un peu pour le mériter.
Première accélération, elle suit. Deuxième, elle suit toujours. Troisième... elle n'y arrive pas. Bon effort quand même, je m'arrête pour la laisser passer sur la ligne.
3h34'10", 76ème. Content d'avoir survécu à ça.

Bref... Ca a beau être joli et bien organisé, c'est clairement pas pour moi.
Trop long, trop technique, niveau trop relevé.
C'est pas pour les amateurs, ce genre de trail-là.

76ème sur 89 (85%).
169% par rapport à Sébastien Mongaburu, vainqueur en 2h06'39".
68ème meilleure course sur 75.

A la semaine prochaine pour La Roquefavour à Ventabren. C'est sympa aussi, les courses "normales".
@+ Les Kikoux.