L'auteur : pierrot34
La course : La Course des Capitelles - 7 km
Date : 16/6/2013
Lieu : Saussines (Hérault)
Affichage : 1260 vues
Distance : 7km
Objectif : Terminer
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Ah, ce 16 juin, je voulais le marquer d’une pierre blanche. Ce n’est pas une mais des centaines auxquelles j’ai eu droit sur ce trail des Foulées des Capitelles, à Saussines, un joli petit village entre Castries et Nîmes, à deux pas du Gard.
J’ai d’abord réussi à emmener mon épouse, avec un départ à 7h30 un dimanche. Déjà une performance ! Sauf qu’il faisait grand beau temps et surtout, qu’après la course, était prévu-et réservé- un bon petit repas au restaurant à Boisseron, village voisin de Saussines, pour la simple et bonne raison….que je prenais 68 ans ce dimanche ! J’ai donc fêté cela deux fois : sur les 7km (seulement !) du trail de Saussines et dans l’agréable petite cour extérieure de « la Rose Blanche », à Boisseron.
La glycémie du diabétique était un peu haute dimanche matin. Pas forcément un avantage. Un peu plus d’insuline ou même quantité, avec la pompe ? Je crois que je n’ai mis que 8 unités au petit-déjeuner et puis….on verra bien !
Autoroute-route sans encombre et arrivée à Saussines dans le sens inverse de l’itinéraire recommandé mais à 8h30, ça passait encore, pour atteindre le grand pré qui contenait déjà quelques centaines de voitures, en plus des autres garées un peu partout dans le village : ça promettait bien du monde aux départs. Car il y avait deux départs : celui du 7km (200…qu’ils étaient longs ces 200 derniers mètres !) à 9h15 et celui du 12km, à 9h30.
Que de monde! ça promet un beau jour
Dossards : bien réglé, bien organisé ; je donne mon numéro et deux charmantes dames me donnent mon enveloppe en me souhaitant un bon anniversaire, d’ailleurs écrit sur le papier, ce qui prouve le sérieux du secrétariat ! Puis des coureurs partout, du public, des enfants….une vraie fourmilière ! La chaleur monte, les couleurs tournent autour de nous. Je choisis mes chaussures de route au lieu des trails-sans doute une erreur au vu du parcours..-« Sport Diabète » sur le dossard et direction le départ, en traversant ce pré qui sent bon le foin coupé. Des têtes connues. Dédé Alison, évidemment, mais qui a failli partir avec le 7 alors qu’il courait le 12 ! Mais au moins l’on peut se dire un mot avant de partir, Emma, sa courageuse femme étant partie à 8h pour la marche de 10km.
Les enfants avaient aussi leurs courses, avant les grands
Le peloton du « 7 » s’étoffe. Je pense entre 150 et 200. Nous serons 167. Ils seront plus nombreux- 380- sur le 12 ; normal, ça correspond au parc des voitures. Claude Razon est au micro. Je l’aurai très peu vu, noyé dans la foule qu’il était.
La solide Maryse Goudard, que j'aime toujours autant retrouver, comme exemple à suivre.
Et c’est parti !
Ici, le départ du 12km (photo Mme pierrot34)
En légère descente bitumée, avant de continuer en sous-bois ombragé sur piste terreuse. Et puis, apparaissent les premières pierres. En pierriers –je n’ai pas dit Perrier, pas très loin, à Vergèze !- sous forme de buttes à franchir ou de chemins si chaotiques qu’effectivement, mes chaussures de route ne sont peut-être pas si adaptées à ce terrain. Mes bonnes vieilles « trail », larges, lourdes, équilibrées, m’auraient sans doute avantagé mais je n’aurai quand même pas connu les divers petits incidents de course subis par certains sur ces caillasses qui corsaient le jeu. Et puis le parcours est sinueux, tortueux. Je rate la photo de la première capitelle soudain apparue dans une clairière, mais j’aurai la seconde d’autant plus facilement qu’elle est le lieu du second ravitaillement. Alors, un bon verre d’eau, pour la gorge et l’arrosage et une photo, symbole du thème de la course.
La deuxième capitelle de la course, en fond d'image- si on ne regarde pas autre chose....!
Et les gentils signaleurs, ajoutés à un balisage impeccable, de nous prévenir : « attention, les gars, ça monte pour l’arrivée ! ».
Mais juste avant, un sacré encouragement avec ces jeunes pom-pom!
Effectivement, le village est là et pratiquement les deux derniers kilomètres sont interminables et fait de sinuosités montantes, dans une sorte de parc vert puis dans le village, avant que n’apparaisse l’arche d’arrivée, sur « l’avenue » bordée de platanes.
Le diabétique n'a pas besoin d'ambulance, mais en vaut-il mieux?!!!!!
Je ne suis pas si éprouvé que ça puisque 7km, ce n’est pas long, quand même mais je rejoins avec soulagement le copieux ravitaillement d’arrivée pour le melon, l’eau, le coca bien frais qui vous retapent un organisme qui vient quand même de courir 46mn30 dans une chaleur montante, elle aussi.
Une chaleur telle que l’on verra des concurrents du 12km arriver fort éprouvés et l’ambulance locale n’aura pas chômé ce matin-là.
Les dames de la course auront chacune leur rose et mon épouse devisera avec des coureurs –une première ! Mais c’était le 16 juin !- pendant que j’attends l’arrivée de Dédé sur le 12. Mais ne le voyant pas, nous reprendrons la route vers Boisseron, après avoir pris connaissance de mon classement -103è sur 167-pour « cueillir » cette fameuse « Rose Blanche », découverte sur internet, et qui ne nous décevra pas du tout, avec un repas aux senteurs antillaises, servi par de vrais professionnels. 16 juin, dossard 136, 46mn, 167 partants….on dirait que le « 6 » était le chiffre du jour !
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1 commentaire
Commentaire de gunger30 posté le 20-06-2013 à 09:40:04
Merci pour ce récit, on s'est peu être croisés sur la course sans se connaître, peut être une prochaine fois @+
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