Récit de la course : Trail de Saint Nazaire 2004, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Trail de Saint Nazaire

Date : 1/5/2004

Lieu : St Nazaire (Loire-Atlantique)

Affichage : 1323 vues

Distance : 25km

Objectif : Balade

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Pas d'autre récit pour cette course.

Le récit

yep !

bon ben voilà, comme ça, juste histoire de passer un après-midi au grand air, j'ai fait hier, le trail de st nazaire, 25 km.

depuis un bon moment, j'ai du mal à faire du long (mentalement et physiquement, à cause de petits bobos). hors en prévision de l'IGN, où je ne voudrais pas trop retardé le sieur/orienteur Electron, il me faut accumuler quelques km car je n'ai pas fait grand chose de l'hiver à part mes 45 km pour Edm.

une petite recherche internet me permet de dénicher quelques courses dans la région, dont ce trail.

après un repas rapide et un poil trop copieux le midi chez la belle-mère, je me retrouve à 30' du départ aux inscriptions. pas le temps de cogiter, pas le temps de m'échauffer, et surtout pas le temps de.... digérer... blurrp!

à 5' du départ alors que les concurrents (350) se massent derrière la ligne de départ, je reconnais un vieux pote de volley, que je n'ai pas vu depuis au moins 10 ans. il habite à 300 m du départ !!! on papotte, j'apprends qu'il vient pour préparer l'euskal trail. qu'il a fait la Réunion, tout plein de marathon et de trail...et qu'il me dit avoir commencé à courir il y a quelques années, tout comme moi après avoir arrêté le volley... à 49 ans, il me semble être en pleine forme et affûté comme un pro !!! ça me laisse un bel avenir ;-))

occupé à nous raconter en 5', les 10 dernières années de notre vie, on entend même pas le coup de feu. et c'est en toute dernière position que je franchit la ligne. après 150m de course, je comprends pourquoi les premiers sont parti comme des balles, en effet, le chemin qui n'était déjà pas large, se ressert sur un petit pont qui ne laisse passer qu'un seul concurrent à la fois, résultat, je boucle les 300 premiers mètres, en 4'30 environ (et je suis toujours bon dernier). ben à ce rythme là, on est pas rendu !!!

bon, c pas grave, le seul objectif est de faire des km sans se blesser et en profitant du paysage. faut dire que le parcours s'annonce superbe, tracé en bord de côtes avec alternance de forêts, de landes, de plage et surtout de chemin côtier (sentiers des douaniers, que je connais un peu pour le pratiquer lors de mes we dans le coin).

la première heure de course est difficile, je n'arrive pas à trouver mon rythme respiratoire. faut dire que le succulent repas de la belle-doche a du mal à descendre. j'ai vraiment l'impression de me trainer et comme je suis parti dernier et que je ne double quasiment personne, je ne doit pas être loin devant le vtt balais.

quoiqu'il en soit je progresse tranquillement, sans difficulté particulière à part cette légère impression de me traîner ;-))

à peu près à la mi-course, le parcours qui était jusque là sympa mais sans plus (traversée de zones pavillonnaires), devient carrément géant. on est sur le sentier des douaniers avec des montées et descente de raidillons ou d'escalier, hyper casse-pates et des traversées de plage dans le sable. la mer est déchaînées, il y a un vent à décorner les cocus, bref, un vrai temps de saison (breton ?!)..le pied, quoi !

après 1h15 environ, j'ai le camenbert fermier et le côte de Blaye qui commencent enfin à glisser , ce qui me permet d'hausser légèrement le rythme et de lâcher aussitôt mes compagnons de route avec lesquels j'étais depuis plusieurs km. je remonte alors pas mal de concurrents qui marchent sur les plages.

bon, comme d'habitude je dérouille un max dans les montées mais je déboule mes kg dans les descentes. les genoux tiennent bon mais je commence à avoir les cuisses qui me chauffent sérieusement.

un concurrent sur le retour m'annonce : "c'est le dernier escalier et après il reste 3 km). je suis content mais je sens que j'en ai encore. cependant, de peur de me péter qqchose et puis, n'étant pas pressé d'arriver, je n'accélère pas. je profite du spectacle de la mer, tout en faisant gaffe où je mets les pieds car les vagues envoient des embruns qui rendent le sol ou les marches d'escalier glissant par endroit


en haut d'une petite côte , une spectatrice m'annonce : " il reste 200 m" ?!!!, pardon, lui demande-je ??? si si 200m, qu'elle insiste !!! je n'en reviens pas. selon mon chrono, je devrais être encore loin de l'arrivée . tellement occupé par le parcours, je n'ai même pas reconnu le petit bois par lequel nous étions parti. et effectivement, juste après un dernier virage en côte, c'est la banderole d'arrivée : 2h04.

un rapide calcul me fait penser que c'est pas possible, je ne peux pas avoir fait un temps pareil, surtout si l'on considère les 4' perdues au départ et le rythme GPAO estomac encombré que j'ai eu pendant les 2/3 de la course.

je retrouve mon pote de volley à l'arrivée. il est là depuis à peine 5' en fait, il me dit avoir explosé sur la fin. pourtant il connaissait bien le parcours. j'en profite pour lui demander son avis sur le kilométrage réel de la course. d'après lui, elle ne ferait que 23 km.

mise à part cette incertitude sur le kilométrage réel, c'est une course que je recommande. le parcours est très varié, absolument pas monotone, de plus en plus difficile au fur et à mesure que l'arrivée se rapproche. côté organisation, rien à redire : 2 ravitos auxquels je n'ai pas touché (ma bouteille de 1 l et les calories du déjeuner m'ont largement suffit) cependant, les tables m'avaient l'air parfaitement approvisionnées. des bénévoles à chaque carrefour (il y en a beaucoup pendant la première moitié) qui étaient parfaitement sécurisés.


en tout cas, même si ce trail ne fait "que" 23 km, ça me fait un sacré chrono, quand on sait que ma dernière épreuve chronométrée sur un distance voisine était de 1h57 (semi auray-vannes, certes vallonné, mais sur route) en septembre 2003. comme quoi, avec que de l'endurance et 2 ultra (saintélyon et raid normand), j'ai quand même réussit à pas trop perdre !!!

aujourd'hui , j'avais prévu une petite sortie de 10 km histoire de voir comment mes cannes réagissaient à 2 jours d'effort consécutifs, toujours en prévision de l'IGN, mais une soirée fort prolongée et un poil trop arrosée (faut dire que St Emilion 90 et Margaux 97, ça se refuse difficillement) m'a orientée vers une grasse-mat réparatrice. bof, j'irais courir demain..ou après-demain ;-))). no-stresss !!!

ce matin, j'avais un poil mal au dos (les descentes ?) et aux cuisses (les montées des escaliers ?) mais sinon, je suis nickel et rien que ça, c'est un super résultat ;-)))

dimanche prochain, je remets ça normalement du côté de vannes avec ma copine Charlotte (50 ou 21 km, à voir). y'a pas faut que je me bouge sur ce genre de "petites courses". ça laisse pas de trace, ça permet de faire des sorties longues en découvrant d'autres parcours et ça entretien la fraîcheur mentale.

youpi ! et vivement....l'IGN ! ça va donner !!!



--
bien amicalement.
La tortue...




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