L'auteur : ejouvin
La course : 6 heures de Gravigny
Date : 6/4/2013
Lieu : Gravigny (Eure)
Affichage : 1045 vues
Distance : 70.5km
Objectif : Pas d'objectif
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L’année dernière, même mois, je vois un changement de statut FB de mon pote indiquant qu’il avait gagné le 6h de Gravigny. A ce moment-là, je ne comprenais franchement pas l’intérêt d’une telle course. Je le traitais tout simplement de fou (je continue cela dit) pour faire une course sur un circuit de 1.46km en boucle pendant 6h. Quel pouvait être l’intérêt de faire ce style de « compétition » ?
Me voilà engagé sur le 6h de Gravigny afin de faire une sortie longue, une sortie où l’on travaille le mental et la résistance. Suis-je devenu fou ? Y vois-je un intérêt finalement ? Je n’en sais rien, j’appréhende la répétition du circuit et je me demande bien qu’est ce qui a bien pu me motiver à remplir le bulletin d’inscription ainsi que le chèque…
Le parcours est assez court finalement, 1.4km ça se retient vite. Le départ est donné Rue de Mairie. Une petite ligne droite en passant dans la salle et les stands. C’est aussi le point de passage de relais et donc il y a beaucoup de monde. Grisé par cette présence, nous pouvons vite faire n’importe quoi en accélérant.
Puis un petit virage à gauche afin de rejoindre l’avenue Aristide Briand qui marque le début du faux plat. Lors du premier tour, nous pouvons tout de suite savoir celui-ci se transformera en montagne au fil de la course. Sur cette portion, il est important de bien choisir sa trajectoire en fonction des concurrents qui nous précédents, afin d’éviter de monter et descendre du trottoir.
Puis un virage sec sur la droite, où il sera facile de se prendre les branches d’un arbuste débordant dans la tronche, nous envoie dans la Rue d’Aviron, longeant un petit cours d’eau nommé « L’Iton ». La rue présente une légère descente dans un premier temps, puis remonte une fois que l’on tourne sur la gauche. Après ce virage, la pente est la plus forte, on parle de 2 ou 3 mètres pas plus.
Puis nous tournons sur la droite dans la Rue Marcel Pagnol. Celle-ci sera la plus difficile bien que légèrement en pente. En effet, c’est ici que nous allons ressentir le froid et le vent. Par contre, elle longe un champ où se ballade deux chevaux. L’un deux sera d’ailleurs perturbé au début de la course, au point de galoper (trotter) à côté de nous.
A la première à droite, nous descendons sur la Rue Jean Jaurès. Dans celle-ci la pente est la plus forte, et il faudra penser à courir relâché et récupérer dans cette petite descente. Nous passons à côté de chevaux, mais ceux-ci ne prêteront aucune attention envers nous autre.
Et encore une fois, nous tournons à la première à droite, dans la Rue de la Mairie, qui est une légère courbe sur la gauche. Nous laisserons sur notre droite la salle de fête où une fête aura eu lieu. La tête des convives en nous voyant faire des tours comme des hamsters… Un peu plus loin, toutes les assistances personnelles sont installées. C’est le signe de la fin de boucle.
Et op, première à droite et nous passons le tapis de chronométrage.
Et ça à faire… Bah tant qu’il reste du temps
Le départ est donné à midi. Ayant 1h30 de route, je me fixe pour y être à 10h. Pourquoi 10h ? Tout simplement parce que je me connais. Si je me fixe 11h, je vais arriver à l’arrache. Donc le réveil est mis pour 7h et devinez quoi… Je suis sur l’autoroute à 9h30. Comme quoi je me connais bien. J’aurai trainé chez moi avant de partir et le petit déjeuner sera à base de céréales Nesquik, par ce « J’EN AI UNE ENORME ENVIE ».
Cette course n’est pas un objectif principal donc je n’ai pas vraiment de pression, expliquant mon relatif retard. J’arriverai finalement vers 11h après avoir fait deux détours. J’y rejoins mon « coach » qui participe avec un ami à lui. Le temps d’installer le ravito, se préparer, nous sommes tout juste sur la ligne de départ.
Midi, pan le départ est donné. Et me voilà embarqué dans une course totalement inconnue pour moi. La consigne est simple, courir à 160-165 pulses et tenir le plus longtemps possible le rythme de 5’ au kilo.
J’ai désactivé l’auto lap, histoire de me forcer à appuyer sur le bouton à chaque tour, pour essayer de conserver un semblant de lucidité.
Le premier tour est fait avec l’excitation de la course et ça part déjà en dessous du rythme fixé. Mais bon, faisons confiance au cardio comme à chaque fois. Le deuxième tour me permet de maitriser le parcours, en ralentissant un peu mais toujours dans le rythme.
Les tours s’enchaînent et la vitesse augmente. Je ne sais pas trop quoi penser, je suis proche de 12km/h dans le faux plat montant, dans la descente je vois entre 13 et 14 à la montre. J’essaye de ne pas y prêter attention, mais de repérer les forces en présence.
Je m’étonne tout seul en trouvant le parcours sympa, car nous pouvons facilement nous situer par rapport aux adversaires du jour. Mon point de mire sera une femme avec un haut rose fluo, facilement visible de loin.
Cependant, je n’arrive pas à m’approcher d’elle. Je suis 200-300m derrière et l’écart se creuse au fil des tours.
45ème minute, mon « coach » et son ami me doublent pour la première fois. Il m’a donc mis 1.4km en 45 minutes. Autant vous dire que l’inquiétude me prend d’un coup, déjà, si tôt ? Pourtant je n’ai pas l’impression de ramasser les pâquerettes. En me passant, il prend des nouvelles et m’informe qu’il est lui aussi inquiet. Son rythme n’est pas normal, beaucoup trop haut car il est sur une vitesse de 85kms… Je l’informe que je vois celle qui doit être la première mais que cela me gonfle car l’écart ne fait que croitre. Impossible de revenir.
Finalement vers les 1h15, je vais la rejoindre et la déposer. Une fois passée, je lui claque rapidement 100 à 200 mètres. Je suis donc « rassuré » même si maintenant je n’ai plus de point de mire. Au fil des tours, il y a du monde partout et cela devient difficile de se repérer.
1h45 de course, et mon usine semble se dérègler quelque peu. La couche d’ozone est en danger… Fort de mon expérience des entrainements, je décide de ne pas trop traîner avant de prendre en compte ces signaux. A 2h de course, aux passages des stands, je décide de faire un arrêt. Arrrrrg les céréales le matin c’est bien dans la vie de tous les jours mais là la maxime s’est transformée en « Nesquick, J’AI UNE ENORME ENVIE ». Deux minutes de pose forcées. Il faudrait peut-être que je demande la marque de filtre à particule de MamanPat.
Puis je repars de plus belle, mais la féminine en a profité de me passer de nouveau. Oh la vilaine. Mais j’ai de bonnes jambes jusque-là, et je reprends un rythme inférieur à 4’50 / km.
Un peu après 2h de course, je me retrouve à courir à côté d’une gentille dame qui s’accroche à moi. Sa montre n’arrête pas de bipper et j’en rigole. Je me vois sur mes premiers 10km où je réglais la vitesse max trop faible. Elle m’informe que sa montre est réglée sur son dernier 10km mais que le rythme lui va bien. Elle semble contente d’avoir un petit lièvre. Sauf qu’elle est dans un relais à 6. Nous échangeons quelques phrases et la conclusion est simple : « Nous sommes fou et qu’est-ce que l’on fout là ??? » Cela m’aurait occupé pendant environ 7 minutes ce qui n’est pas négligeable et nous nous donnons « rendez-vous » sur un prochain relais, potentiellement dans 26 minutes. Mais bon, les aléas de la course ne permettent pas de savoir exactement.
Une fois le marathon passé, en 3h24, les galères vont commencer. Ça commence à piquer les jambes. Les ischios se manifestent, une petite douleur apparait à la base du tibia gauche. Mais bon, il ne faut pas y prêter trop attention non plus. Si je m’étais écouté, je me serai arrêté pour voir si je n’avais pas une ampoule entre deux doigts de pieds, ce qui aurait été inutile car rien au final. Donc, j’essaye d’oublier, de regarder autour de moi.
Mais le temps au tour ne fait qu’augmenter sans que je ne puisse faire quoique ce soit. 7’13, 7’18, 7’18, 7’22, 7’29 et ainsi de suite. Et inversement le cardio diminue sans cesse. J’essaye tant bien que mal de relancer, mais rien n’y fait. Je suis cuit tout simplement. Je monterai jusqu’à 8’30 au tour, alors que mon meilleur aura été de 6’45, et le cardio descendant sous les 150.
Heureusement, vers les 4h30, mon « coach » me doublera de nouveau. Je lui explique ma dérive, mes inquiétudes, je suis cramé. Il me rassure, et m’ordonner de ne pas m’en faire. Nous sommes tous dans la même « galère » et c’est difficile pour tout le monde.
Je croise de temps à autre « ma » relayeuse mais cela ne tombe jamais pendant son passage de témoin. Nous nous raterons de peu un moment, mais je venais de lui indiquer que cela n’était plus la peine de compter sur moi.
5h20 de course, je suis à plus de 8 minutes au tour, donc il m’en reste 5 à faire. Le décompte final est lancé, mais ça tire autant dans les jambes que sur le visage. Je m’accroche à des détails pour rester lucide. Par exemple je vois de nouveau « ma » relayeuse et lui montre mes 5 doigts, elle m’encourage, ça fait du bien.
Ce tour sera légèrement plus rapide que le précédent en 8’21. Mais je sens mon visage de plus en plus tiré, je ne fais plus le malin devant le photographe. L’hémorragie continue et le tour suivant est bouclé en 8’31, soit le plus lent de l’après-midi.
Mais est-ce la magie de la fin de course, un regain d’énergie le tour suivant marque l’inversion de la courbe. Il est bouclé en 8’28. En fait c’est un peu idiot, il est le numéro 3 dans le compte à rebours. Donc derrière il en reste un avant dernier que je vois comme le dernier. Par ce que le « vrai » dernier devrait se solder comme la fin de la course, donc pourrait être un « tour d’honneur » finalement.
Il ne me reste plus que deux tours, la fin est proche. Je ne peux plus lâcher. D’autant plus que je me bats avec un concurrent qui applique la méthode Cirano. A cet instant je le pense devant moi au classement. Donc, j’essaye tant bien que mal de le dépasser. Ça se voit dans le temps. 8’16 sur ce tour, un gain de 12 secondes.
Au passage du tapis, je sais qu’il ne me reste plus qu’un tour. Mais, ce n’est pas si simple que cela finalement. La fatigue est bien présente, et puis il y a ce mec derrière moi… je ne peux pas relâcher tant que cela. Sur la zone des relais, je croise une dernière fois ma relayeuse. Je lève mon index sans dire un seul mot. Je lui montre qu’il ne m’en reste plus qu’un, j’ai le visage crispé. A voir ses yeux, cela me « fait peur ». Nous pouvons y lire (enfin c’est mon interprétation) : « Mon dieu, ça fait mal à voir, il souffre vraiment et je n’aimerai pas être à sa place ».
Dans ce dernier tour (ce que je croyais) je rejoins le pote de mon « coach ». Ca faisait un moment que je le voyais au loin mais je ne pensais pas le rejoindre. Depuis leur dépassement du début, je ne l’ai pas revu. Donc pour moi, il a un tour d’avance. Le fait de le rattraper ne doit pas impacter le classement et je l’invite à prendre ma foulée. Cela dit l’accélération est sensible car je passe de nouveau sous les 8’ au tour, 7’42 exactement. Ce qui fait qu’il n’est pas encore 6h. Le speaker nous invite à refaire un tour, nous encourageant... Et moi qui pensais que ce serait terminé, nous voilà reparti. Je reste devant et enfin le dernier tour est bouclé en 7’37.
Cette fois-ci c’est la fin. 6h05 de course et 72.19km à la montre. Vite de la boisson, à manger et retrouver mon « coach », je le cherche, je commence à avoir froid, les jambes font mal. Je décide de retourner vers notre ravito et l’aperçois au niveau de la salle de soin.
Je finirai allongé avec une couverture de survie, les jambes tremblantes toutes seules. Un massage des jambiers et ischios me ferra le plus grand bien. J’en profite pour raconter des bêtises avec les secouristes et les kinés, ça fait du bien de relâcher la pression.
Nous sommes enfin prêts pour aller chercher la coupe de mon « coach » qui gagne de nouveau. Nous passons devant les résultats et la surprise… Finalement son ami était dans le même tour que moi et je lui passe devant pour une poignée de seconde. Je suis déçu car ce n’est pas cool. Nous aurions pu franchir les tapis en même temps si nous avions su. Et en fait, lui aussi aura eu une pause, un peu plus longue que la mienne, durant laquelle j’aurai repris de l’avance.
Donc finalement, mon « coach » fait 1 avec 53 tours (76.3km), son ami 5ème avec 49 tours (70.5) et donc je termine 4. Deuxième surprise de la soirée, mais plus sympa, il y a une récompense au scratch et pour les 3 premiers des catégories. Ce qui fait que nous montons tous les trois sur l’estrade.
Après un bon repas, le retour sera un peu long et je plongerai rapidement dans mon lit une fois arrivé.
Finalement content de cette après-midi, une bien bonne expérience. Il faut dire que l’organisation a été géniale, plein d’animation, un speaker qui s’était monté un dossier entier sur tous les concurrents pour l’énumérer lors de nos passages. Vraiment une super ambiance. Pour qui veut s’essayer sur une course horaire, je pense que c’est juste parfait.
Par contre, je trouve que c’est le format le plus difficile que j’ai eu à faire à ce jour…
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12 commentaires
Commentaire de Japhy posté le 08-04-2013 à 07:23:34
C'est beau la jeunesse! Bravo Etienne! C'est épatant, si peu de temps après l'Ecotrail! Essaie de te reposer un peu maintenant, peut-être, non? :D
Commentaire de ejouvin posté le 08-04-2013 à 15:35:36
Merci Japhy.
Mais toi aussi tu es jeune, la preuve tu as fais deux trails après l'Ecotrail ;)
Et puis, je ne trouve pas cela si épatant en fait. Ce week end encore, je viens de voir un mec qui a fait plus de 80km sur 6h et qui tape moins de 4h sur un trail de 50km, en ayant jardiné ...
Repos hier et reprise en douceur ce soir. A priori, plus de course d'ici LA course.
Commentaire de Jean-Phi posté le 08-04-2013 à 10:19:25
Belle perf Etienne ! 3h24 au marathon (nouveau record ?) et 4° sur un 6h00 ! Bravo, tout ceci ne demande qu'à être exploité au mieux va ta marge de progression encore possible. L'entraînement paye ! Bravo !
Commentaire de ejouvin posté le 08-04-2013 à 15:38:32
Merci jean-phi.
Pouvons nous vraiment parler de record sur Marathon ? N'en ayant jamais vraiment fais ni préparé... C'était plus un clin d'oeil à mon précédent CR et surtout je trouve que c'est un repère assez visualisable pour nous autre.
Oui l'entrainement commence à payer, mais là il reste plus que 1.5 mois avant mon objectif, donc encore des séances bien difficiles en vue.
Pour en revenir à la 4ème place, il ne faut pas trop y prêter attention en fait. Ca dépends beaucoup de qui s'engage en fait... Aussi bien, j'aurai pu être 10-15ème, mais c'est quand même sympa.
Commentaire de bubulle posté le 08-04-2013 à 15:42:13
Et il était frais comme un gardon le lendemain à Jouy en Josas. Pour un peu, il aurait fait un petit tour avec nous.
Bon, sinon, excellente la parodie de CR bubullien même si j'émets une grosse protestation sur les participes passé ratés (tu vas être privé de récré, toi, mon petit doigt me dit que je connais quelqu'un(e) qui ne va pas te louper)..
Par contre, bon, le "je me fais mon 6h à douze à l'heure", je me permets de protester, Monsieur. C'est juste démoralisant. Il ne me restera donc que l'avantage du negative split. Pour ça, appliquer le Mantra Bubullien : "si je me sens bien, c'est que je vais trop vite". Ça marche tout pile.
Mais, en tout cas, moi aussi, ça me donne envie de m'y essayer à la course horaire.
Commentaire de ejouvin posté le 08-04-2013 à 16:12:00
Heu bubulle, "Et il était frais comme un gardon le lendemain à Jouy en Josas", toi tu ne devais pas être frais ;) Parce que je boitais bas et j'avais encore du mal à marcher, ou me pencher pour passer les barrières.
Mais oui, j'ai pensé un moment faire le 10km en mode récupération. Mais la douleur sur la base du tibia gauche m'a invité à être prudent.
Pour la conjugaison, oui je suis NUL et j'ai toujours eu 0 à la dictée. Pfff, si en plus je ne peux plus faire confiance à Word :( Moi aussi j'en connais une qui ne serait pas contente... Ma mère retraitée de l'éducation nationale ;)
Et puis cela me donne une petite pression supplémentaire. Ainsi je dois absolument être loin devant pour ne pas me faire taper dessus.
Et non, il ne faut pas être démoralisé ... Regarde mes derniers tours sur ma sortie, tu verra que je suis loin du 12...
Commentaire de ejouvin posté le 08-04-2013 à 16:13:17
J'allais oublié, si tu ne veux pas être démoralisé, je mettrai les liens sur quelques photos de course... Tu verra que je souffre bien comme il faut et donc pas de 12km/h
Commentaire de Mamanpat posté le 10-04-2013 à 09:34:09
N'est pas lapin duracell qui veut !
Je t'aurais bien donné le secret mais tu sembles avoir un souci avec le fait qu'une féminine aille plus vite que toi...
Dommage, privé tu filtre à particules tu seras ! ;-)
Bravo et merci de faire flipper sur ce qui m'attend à l'Ultra Boucle de la Sarra !
Commentaire de ejouvin posté le 10-04-2013 à 10:19:58
Je n'ai pas de soucis avec les féminines, je voulais juste me rapprocher d'elle pour admirer sa tenue.
Commentaire de PtitLudo posté le 10-04-2013 à 16:49:24
Eh bien, 3h24 au marathon sur un 6h, chapeau ! Il va falloir que tu concrétises ça sur un vrai marathon, tu dois pouvoir titiller les 3h ...
Première expérience de la course horaire bientôt également en ce qui me concerne mais là c'est sûr que je ne serais pas au marathon en 3h24 lol !
Commentaire de ejouvin posté le 10-04-2013 à 17:23:04
Bah en fait concrétiser sur un "marathon", bof bof. J'ai pas forcément super envie, même si il est prévu d'en faire un en septembre.
Bon courage pour ta première course horaire, et tu ne sais pas où tu en sera à 3h24.
Commentaire de Christophe Trail posté le 19-05-2013 à 08:00:05
Salut´etienne
Me voici enfin moi aussi , connecté sur le site des passionnés
Superbe t'es CR , un pur bonheur à lire
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