Communauté des sports d'endurance

C'est en conclusion de 3 jours aveyronnais que nous participons avec ma chère et tendre à l'Ikalana 2012 sur la version 24 km qui en fait presque 26 en fait mais c'est comme ça dans l'Aveyron, y sont généreux avec les distances !

Une soirée précourse bien agréable au bord du lac de Pareloup voisin de celui de Villefranche de Panat et nous voilà prêt pour le départ ce 15 août 2012; cette fois et contrairement à 2008 où il tombait des cordes, ce sera sous le soleil et avec un vent rafraîchissant nous ne souffrirons pas de la chaleur.

 

 

Départ à 8h30 pour les 150 inscrits sur le 24 km qui est aussi une étape du challenge des trails du sud-ouest de l'ami Marco Andrieux. ça part en montée régulière sur des sentiers agréablement ombragés

Quelques montées un peu plus rudes mais l'ensemble se passe bien et nous avons le plaisir de voir passer les "avions" du 34 km qui font deux rallonges par rapport au circuit du 24 et qui peuvent donc nous doubler 2 fois.

Sur la partie haute du parcours à près de 900m d'altitude, la vue est superbe et le vent continue de rendre la température supportable.

Le chemin est plus piegeux avec des cailloux, un peu perdu dans mes pensées, je ne suis pas attentif à une souche et me voilà par terre... en montée ! Ridicule et vexé et je repars avec une griffure au genou et l'amour propre froissé... la suite me montrera que ça va laisser un peu plus de traces ...

1er ravito un peu après ce point de passage quasiment à la moitié du parcours. Une petite partie en crête puis commence la descente toujours par des sentiers ombragés et variés n'entraînant pas la moindre lassitude.

Les conséquences de ma chute idiote commencent à se faire sentir par un blocage progressif de la hanche gauche provoqué par une sciatique qui se réveille. La descente n'aide pas et je m'accorche derrière Sylvie pour rester dans un rythme correct mais ça devient pénible de ne pas pouvoir déplier correctement la jambe.

Après le rampaillou qui suit le dernier ravito, on redescend jusqu'en bordure du lac où je dis à Sylvie de finir à son rythme car je ne peux faire mieux que trottiner avec quelques interruptions marchées pour soulager le nerf sciatique.

Un agrébale cheminement le long du lac puis on retrouve le barrage et sa digue pour finir ce beau parcours de l'Ikalana qui signifie "on y va" en patois aveyronnais !

Au final 3h17 pour Sylvie et 3h20 pour moi, bien loin des 2h50 de 2008 et donc de mon objectif du jour mais le plaisir de la journée et de continuer à courir avec Sylvie l'emporte largement :)